La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Page 82

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En préambule, Henri BOUDET nous avait avertis que la première partie de son livre est consacrée à l’interprétation des lieux et des personnages hébraïques, puniques, basques et celtiques. Dans ce chapitre 3, Henri BOUDET va nous faire une interprétation des personnages puniques. Deux auteurs anglais ont avant Henri BOUDET ont écrit des livres tout aussi surprenants qui ne veulent pas dire grand-chose au premier abord.
En préambule, nous avions aussi vu Jonathan Swift, l’auteur de Gulliver. Il écrivit « The art of punning ; or, the flower of languages », soit la langue punique. Ce titre contient un jeu de mot, car « to pun » signifie faire des jeux de mots. La civilisation punique ou le peuple unique est ce que l’on nomme plus communément le peuple carthaginois. C’est un peuple d’Afrique du nord avec des origines Phéniciennes qui a prospéré sur le bassin méditerranéen sur la période du 9e au 2e siècle avant Jésus-Christ. Les guerres puniques entre Rome et Carthage font référence.
Nous avons un second auteur anglais qui est Jones Rowland qui a écrit « The circle of Gomer ; or, an essay toward an investigation and introduction of the English as an universal language » en 1771. Dans ce livre, l’auteur affirme tout comme Henri BOUDET que l’anglais est la langue originelle. Elle est à l’origine de toutes les langues du monde.
Si nous prenons l’arabesque de début de chapitre

On voit tout de suite qu’il n’est pas symétrique en son milieu.
On voit en rouge au centre et dans les extrémités, les dessins sont différents si on prend un axe de symétrie par le milieu.
On voit aussi que les espèces de grands « ç » à longue cédille sont tous dans le même sens.
Si nous retournons l’image sur l’axe verticale et que nous superposons les deux images, cela donne quelque chose qui ressemble à l’image suivante :

L’arabesque malgré les différences constatées, sur un axe de symétrie verticale, les images superposées sont bien symétriques.
Les espèces de « ç » se sont transformés en une image qui ressemble à une barre verticale surmontée d’un rond. 
Si nous prenons les lignes de type « titre » :

Nous avons besoin du texte pour arriver à comprendre le jeu de mots qui s’y cachent.

En d’autres termes, la langue punique est la langue de phuth !
Le titre est « Afrique – Phuth – Numides et Maures ».
L’extrait suivant du premier paragraphe donne le ton :
- « Dans les parties traversées par des cours d’eau considérables, la chaleur s’unissant à l’humidité du sol. »
Cet extrait qui parle de chaleur et d’humidité ne peut que nous faire dire que le titre peut être transformé en :
- « Afrique – Putes – Humides et chaudes. »
Les putes sont chaudes et humides avec des pertes d’eau considérables. Et « Afrique » peut être transformée phonétiquement en « A freak » dont un des sens est « un obsédé ». Un des sens du verbe anglais « to moore » signifie « mouiller » (sens marine).
Cela nous permet de transformer le titre en :
- « Obsédé – Putes – Humides et chaudes. »
- « Obsédé – Putes – Humides et mouillées. »
Moi, l’esprit mal placé ? Pas plus que l’Abbé BOUDET !!!
Si je suis dans le vrai, on peut dire :
- Un des « h » de « phuth » a remplacé le « n » de « numides » pour faire « humides »
- « des » de « numides » a remplacé le « res » des « Maures »
Les premiers mots du paragraphe sont : « Parmi les descendans de Cham nous retiendrons seulement Phuth, son troisième fils »
Graphiquement, le « n » et le « h » sont proches.
Faut-il faire un rapprochement entre « hu » de « phuth » et « nu » de « numides » pour arriver à « humides » ?
Faut-il faire un rapprochement entre « des » de « Numides » et « res » de « Maures » ou faire une substitution du « r » par un « d » pour arriver à « Maudes » ?
Est-ce que le mot « descendans » pourrait intervenir ?
Si nous prenons « D »et « R ». Graphiquement, si on coupe les jambes au « R » il devient un « D ». Le « R » aurait des dents alors que le « D » est sans dents.
A chaque fois que l’on rencontre ce mot « descendans », faudrait-il transformer « R » en « D » sur un mot à proximité ?
Mais alors comment le « M » de « Maures » a-t-il pu être remplacé par le « ch » ?
Est-ce que cette phrase pourrait nous aider à transformer « m » en « ch » ?
Grâce à Cham ! De « ch » à « m » (Cham !) ou inversement
Ce qui finirait la transformation de « Maures » à « Maudes » et de « Maudes » à « Chaudes », d’autant plus que « Cham » vient de l’hébreu « ham » qui signifie « chaud ».
L’expression « troisième fils » peut-il avoir un autre sens ? Est-ce que « fils » peut être compris comme des « fils à coudre » et non comme un enfant masculin ?
Pouvons-nous essayer de définir une règle de transcodification ?
Si nous continuons, nous trouvons :
- « produit dans les arbres et les plantes une végétation d’une vigueur et d’une puissance admirables ».
Les putes chaudes et humides produisent xxx d’une vigueur et d’une puissance admirable.
Que mettriez-vous à la place des « xxx » ? Moi, j’utiliserais le mot très imagé et qui va très bien dans le contexte : « un boisbandé ».
Cela parle clairement de sexe !
Dans ce contexte le sens premier de texte n’a pas de réel intérêt.
Si nous le prenons au premier degré, Henri Boudet nous fait une description de l’Afrique tropicale. Ce descriptif n’apporte rien.
Couverture de « The art of punning ; or, the flower of languages » de Jonathan Swift :

Couverture de « The circle of Gomer ; or, an essay toward an investigation and introduction of the English as an universal language » (1771) de Jones Rowland :

Liens
Table des peuples : https://fr.wikipedia.org/wiki/Table_des_peuples
Cham, fils de Noé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cham_(fils_de_No%C3%A9)
Sem, fils de Noé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sem_(Bible)
Japhet, fils de Noé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Japhet



