La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Page 68

Partie analysée : Page 68 : Premier paragraphe :

Henri Boudet, nous dit que Jacob passa 14 années auprès de son oncle Laban. Comme on l’a vu dans l’analyse de la page précédente, Jacob a bien passé 14 années qui peuvent être décomposées comme suit :
- Le temps du trajet de chez son père Isaac à chez son oncle Laban
- + 1 mois avant que Laban demande à Jacob « le salaire » qu’il veut pour son travail
- + Les 7 ans de travail de Jacob pour Laban pour obtenir la main de Rachel
- + Les 7 jours de noces avec Lia, la sœur ainée de Rachel
- + Les 7 ans de travail de plus pour Laban pour obtenir la main de Rachel
Son oncle Laban a vraiment fait marcher Jacob pendant 14 années pour qu’il puisse épouser sa fille Rachel. C’est ainsi qu’Henri Boudet découpe « Laban » en :
- « to lap » qui signifie « envelopper, entortiller »
- « to hand » qui signifie « se saisir de »
Selon le dictionnaire Anglais-Français de Percy Sadler, les traductions sont les suivantes :
- « lap » qui signifie « giron; les plis d’un vêtement »
- « to lap » qui signifie « envelopper, entortiller»
- « to lap » sui signifie « laper, lécher»
- « lapidary » qui signifie « lapidaire »
- « to lapidate » qui signifie « lapider »
- « lapidation » qui signifie « lapidation»
- « lapideous » qui signifie « pierreux»
- « lapstone » qui signifie « pierre à battre des cordonniers »
- « lapwing » qui signifie « vanneau, oiseau à huppe noire »
- « lapse » qui signifie « courant d’un ruisseau, écoulement »
- « laps » qui signifie « espace de temps ; bévue, faute »
- « to hand » signifie « donner avec la main, remettre ; conduire par la main, se saisir, manier »
- « hand » qui signifie « la main, extrémité de bras divisé en doigts ; paume : mesure de quatre pouces; côté, partie, ouvrier »
- « end » qui signifie « bout, extrémité, fin ; conclusion ; pièce, morceau, but, dessein, intention »
- « to end » qui signifie « finir, terminer, conclure, achever »
Le dictionnaire Larousse nous apprend que le giron possède plusieurs significations :
- Partie du corps qui s’étend de la ceinture au genou
- Poitrine de la femme
- Milieu, groupe où l’on se trouve en sécurité, mais sous l’autorité de quelqu’un ; sein
- Profondeur d’une marche d’escalier, mesurée entre l’aplomb de deux contremarches successives
- En héraldique, pièce en forme de triangle rectangle, qui est l’élément du gironné
- Giron de l’église : la communauté des fidèles de l’église catholique
- Girond (avec un « d ») : Se dit d’une femme qui a des formes harmonieuses. Se dit d’une femme bien en chair, assez ronde.
Nous retrouvons les thèmes récurrents avec les mots suivants :
- Une femme, la poitrine d’une femme
- Laper, lécher
- Lapider, lapidation
- Pierreux
- Une huppe, l’oiseau
- Triangle rectangle, cercle, mesure (paume (hand), entre deux marches (giron))
Je ne vais vous faire un dessin : encore une femme lapidée, la pierre, la huppe, des unités de mesures de longueur et des formes géométriques. Nous restons toujours sur les mêmes thèmes. Je ne pense pas que cela soit une vue de l’esprit. On peut aussi dériver phonétiquement de la manière suivante : dans « lap » on peut voir « la-p », il n’y a qu’un pas pour voir « la-b » soit « l’abbé ». « lap » peut se lire « l-a-p » soit « elle lapait ». Tout est possible et imaginable. Comme je le disais en début de mon analyse, c’est du foisonnement d’idées, du brainstorming. Je ne suis pas là pour vous imposer « une vérité ». Je cherche, je phosphore pour ouvrir des voies de recherches. C’est en se trompant que l’on fait des découvertes.
Henri Boudet nous dit que cette période a été un véritable temps de vexation douloureuse. Et on la retrouve dans le nom de Rachel, qu’Henri Boudet décompose en :
- « to rack » qui signifie « harasser, tourmenter »
- « to ail (él) » qui signifie « causer de la douleur »
Selon le dictionnaire Anglais-Français de Percy Sadler, les traductions sont les suivantes :
- « rack » qui signifie « torture, tourment ; quenouille ; la ridelle d’un chariot ; petit bâton chargé de chanvre ou d’autres matières fibreuses ; râtelier, grille en bois derrière laquelle on met du foin pour les bestiaux ; râtelier de cuisine ; eau-de-vie de riz ; un collet de mouton ou de veau.
- « to rack » qui signifie « mettre à la torture, torturer cruellement, tourmenter ; harasser, étendre, forcer le sens »
- « to rack » qui signifie « courir, fuir (en parlant du vent) »
- « to rack wine » qui signifie « tirer du vin au clair »
- « to rack vines » qui signifie « châtrer les ceps de vigne »
- « wrack » qui signifie « naufrage, ruine, destruction, débris»
- « to wrack » qui signifie « jeter contre un rocher, contre un banc de sable ; ruiner, détruire; faire naufrage »
- « to ail » qui signifie « inquiéter ; causer de la peine de la douleur»
- « ail » qui signifie « indisposition, maladie»
- « hail » qui signifie « grêle, pluie congelée ; santé »
- « hail ! » qui signifie « gloire à, honneur à, vive ! »
- « to hail » qui signifie « saluer, accueillir ; grêler, héler »
- « hailstone » qui signifie « grêlon, grain de grêle »
- « hell » qui signifie « enfer, lieu de supplice des damnés»
- « ale » qui signifie « aile ; sorte de bière forte »
- « aldern » qui signifie « d’aune »
- « alder » qui signifie « aune, espèce d’arbre »
Nous retrouvons les thèmes récurrents avec les mots suivants :
- Torturer, châtrer, faire naufrage, ruiner, détruire, causer de la peine et de la douleur, l’enfer, lieu de supplice des damnés
- Gloire, saluer
- Aune (arbre et unité de mesure)
On tombe sur des thématiques super glamour : de peine, de douleur, d’enfer, de supplice, etc… On a du mal à voir si toute cette souffrance évoquée est ce que quelqu’un vit (Henri Boudet, lui-même ?) ou si c’est ce qui attend cette personne après sa mort (en enfer). Son salut ne passerait que par toute cette souffrance ? En tous les cas, cela nous interpelle qu’un homme d’église couvre à demi-mots toute cette souffrance et ce malheur. Quelles fautes a commis cette personne pour qu’une telle vie ou une telle vie après la mort lui soit destinée ? Je tiens à relever que les 4 mots « lap », « hand », « rack » et « ail » sont utilisés pour la première fois par Henri Boudet. Jusqu’à la page 67, les mots anglais utilisés avait déjà été utilisés à de multiples reprises. Il y a une césure entre les pages 67 et 68.
Extrait du dictionnaire Anglais-Français de Percy Sadler :
 
  
  
  
  
  
 
Partie analysée : Pages 68 : Second paragraphe :

Après 14 années à travailler pour Laban, Jacob épousa Rachel. Jacob fut donc le mari des deux filles de Laban, Lia et Rachel. Jacob eu une nombreuse descendance avec Lia t bien moindre avec Rachel. C’est assez paradoxal, car Jacob avait demandé la main de Rachel dont il était amoureux. Jacob demanda à Laban quel serait son salaire car cela faisait de nombreuses années qu’il s’occupait des troupeaux de Laban et il les avait fait prospérer.
Ils se mirent d’accord que tous les animaux (brebis, chèvres et agneaux) avec des pelages particuliers (rayés, tachetés, noirs) iraient à Jacob et ses fils et tous les autres animaux resteraient dans le troupeau de Laban. A partir de ce moment, Dieu fit que la plupart des femelles mirent bas de rejetons avec des pelages particuliers et qui grossissaient les troupeaux de Jacob et ses fils.
Jacob vit que son oncle Laban le regardait d’un mauvais œil car il avait des troupeaux bien plus prospères que ceux de son oncle. C’était la volonté de Dieu et Jacob resta toujours fidèle à son oncle et à sa parole malgré que son oncle le mena par le bout du nez pendant des années et des années. Jacob demanda alors à Laban de rentrer dans son pays natal avec ses femmes, ses fils et ses troupeaux. En quelque sorte, Jacob avait tout pris à Laban : files, descendances et troupeaux. Ils étaient arrivés à cette situation par la volonté de Laban lui-même qui voulait abuser de la présence et du travail de Jacob et par la volonté de Dieu.
Voici le contexte dans lequel cette phrase fait son apparition. L’extrait rapporté par Henri Boudet est le suivant :
« Vous savez que j’ai servi votre père de toutes mes forces. Il a même usé de tromperie envers moi, et a changé dix fois ce que je devais avoir pour récompense : et cependant Dieu ne lui a pas permis de me nuire. »
Selon la bible de Carrières de 1844, l’extrait du chapitre XXXI de la genèse est le suivant :
« Vous savez vous-mêmes que j’ai servi votre père de toutes mes forces. Il a même usé envers moi de tromperie, en changeant dix fois ce que je devais avoir pour récompense, quoique Dieu ne lui ait pas permis de me faire tort. »
Selon la bible de Louis Segond de 1877, les versets 7 et 8, du chapitre XXXI de la genèse sont les suivants :
« Vous savez vous-mêmes que j’ai servi votre père de tout mon pouvoir. Et votre père s’est joué de moi, et a changé dix fois mon salaire ; mais Dieu ne lui a pas permis de me faire du mal. »
Selon le comparateur de bibles, nous avons pas mal de petits écarts de formulation dans ces deux versets mais aucune des versions ne concorde avec celle d’Henri Boudet. Si nous prenons la version de la Bible de référence, celle de Carrières, il est vrai qu’elle est dans un français très moyen :
- « vous savez vous-mêmes que… » au lieu de « vous savez que… »
- « usé envers moi de tromperie » au lieu de « usé de tromperie envers moi »
- « en changeant » au lieu de « a changé »
- « me faire tort » au lieu de « me faire du tort », Boudet utilise « me nuire »
Cette volonté de modification d’Henri Boudet est-elle là pour coder un texte caché ou bien était-il à cheval au point de corriger de son propre chef les saintes écritures dont la traduction comportait des erreurs de français ? La ponction après le mot « récompense » ressemble fort à « deux point » / « : » plutôt qu’à un « point-virgule » / « ; ». Est-ce encore une fantaisie d’Henri Boudet ?

Faut-il mettre en regard ces deux points avec les deux points qui se trouvent après le mot « Rachel » ? Ces « deux points » m’ont tout de suite fait penser à de l’écriture braille. Dans cette écriture, les deux points l’un sur l’autre en bas à gauche de la matrice de 6 points correspond au « point-virgule ».
Extrait de « La Sainte Bible » de Carrières, de 1877 – La genèse – Chapitre XXVIII :

Extrait de « La Sainte Bible » de Louis Segond, de 1844 – La genèse – Chapitre XXXI :

Extrait de l’alphabet Braille :

Partie analysée : Pages 68 : Troisième paragraphe :

Henri Boudet élude complètement le trajet de Jacob jusqu’en Egypte et la vie de sa descendance et tout particulièrement de Joseph en Egypte. Rachel était stérile et n’avait pas d’enfant de Jacob alors que sa sœur Lia avait déjà de nombreux fils de Jacob et une fille, Dina. C’est à ce moment que Dieu rendit Rachel féconde et que cette dernière pu enfanter de Joseph.
Henri Boudet décompose le nom « Joseph » somme suit :
- « To joy (djoï) » qui signifie « se réjouir, se féliciter »
- « safe (séfe) » qui signifie « sauf, hors de péril »
Dans la Bible de Carrières, il est dit que « Joseph » signifie « accroissement ». Dans la Bible de Louis Segond, il est dit que « Joseph » peut dériver d’un mot qui signifie « ajouter » ou d’un mot qui signifie « enlever ». Sur le site internet dde EMCI TV, « Ioseph » en grec signifie « il ajoutera ». Il viendrait de l’hébreux « Yowceph » qui signifie « que l‘éternel ajoute » ou « il enlève ». Les deux sens supposés sont leur contraire. Il pourrait venir du mot « Yacaph » qui signifie « ajouter, augmenter, faire de nouveau, encore » Ou du mot « Acaph » qui signifie « recueillir, recevoir, enlever, rassembler »
Selon le dictionnaire Anglais-Français de Persy Sadler, les traductions sont les suivantes :
- « joy » signifie « joie, plaisir, contentement »
- « to joy » signifie « féliciter, réjouir, contenter »
- « to joy » signifie « se réjouir, se féliciter »
- « safe » signifie « sauf, sûr, hors de péril ; garde-manger, armoire à châssis garni de toile pour garder les aliments »
En regard du mot « to joy », nous avons le verbe « to juke » (jucher, percher » que nous avons vu dans le tableau des pages 18 à 21. Il en ressortait le thème de « poule, de poulailler et de paradis ». Le paradis ou le poulailler désignait les dernières places en haut au fond de salle de spectacles. Je n’ai pas trouvé d’autres mots qui peuvent faire un homophone à « joy ». Le plus proche est « join », le plus improbable est le mot « bajoyer ». « Un bajoyer » est une des parois des écluses. Il pourrait venir d’un mot cubain « bayu » qui signifie « bordel, maison de passe ».
En regard du mot « safe », nous avons les mots :
- « sacrament » qui signifie « saint sacrement »
- « sacred » qui signifie « sacré, saint, inviolable »
- « sacredly » qui signifie « d’une manière sacrée, inviolablement »
Tout cela me parait bien bizarre : « le saint » semble être opposé au « viol ».Du coup, le mot bizarre « bajoyer » qui tirerait son origine dans « bordel, maison de passe » prend tout son sens. Ce mot a aussi du sens dans la thématique de l’étang, le lac, le thou, l’écluse. Cette thématique autour d’un point d’eau que l’on peut vider me titille ! Pour le mot « safe », Henri Boudet ne reprend pas le mot « sûr » et c’est pourtant ce mot qui revient de manière répétitive dans le tableau des pages 18 à 21 et dans les décompositions syllabiques des noms. Soit on peut se dire que l’on est une thématique religieuse de la foi qui pénètre une âme qui est pleine de joie et de plaisir. Soit on peut encore une fois voir les choses autrement : poules, plaisir, jouir, viol, bordel, maison de passe. Voili-voilo !
Henri Boudet part dans un long laïus, sur la prospérité de la descendance de Jacob en Egypte, le rôle important de Joseph dans le royaume de pharaon. Mais le peuple d’Israel s’étant tant multiplié dans le royaume d’Egype, que pharaon vit d’un mauvais œil cette prospérité et il décida de jeter dans les eaux du Nil les nouveaux nés mâles Hébreux et d’accabler le peuple Hébreux sous les travaux.
De mémoire, Pharaon décida de jeter au fleuve les premiers nés car un oracle lui annonçait la venue d’un messie et d’un Hébreux qui ferait basculer son pouvoir. On parle de la naissance de Moïse. Henri Bodet résume en quelques lignes la fin du livre de la Genèse. Le chapitre suivant concerne le livre de l’Exode où le peuple d’Israël part d’Egypte avec à sa tête Moïse et son frère Aaron.
Henri Boudet repart dans des formulations complexes. Cela attire mon attention. Dans toute la page 68, il n’y a eu aucune césure, aucun mot coupé. Et là, en fin de ce paragraphe, nous avec 4 mots coupés d’affilé. C’est surprenant. En début de page 68, les mots sur chaque ligne me semblent très espacés et en fin de ce chapitre, ils sont très tassés.
Ce n’est pas que je veux voir des « mines » de partout mais le « minés » de « exter-minés » attire aussi mon attention. La fin des mots coupés en début de ligne peuvent se comprendre autrement :
- « dant » de « Pen-dant » : Peux se comprendre comme une dent que l’on a dans la bouche ou comme une aiguille ou un pic dans la montagne
- « minés » de « exter-minés » : Peut se comprendre comme dangereux, périlleux, rongé par le soucis, couvert de mines, ou de mines de métaux
- « breux » de « Hé-breux » : C’est un mot qui vient du gaulois « broglios » qui signifie « bois, taillis, buisson »
- « daient » de « ren-daient » : Le « dais » vient du latin « discus (disque) », c’est un ouvrage en pierre, en bois ou en tissus qui sert à couvrir un trône.
En résumé, nous avons : un pic rocheux, une mine, un bois, un disque (un cercle).
Etonnant, non ?

Extrait de « La Sainte Bible » de Carrières, de 1877 – La genèse – Chapitre XXX :

Extrait de « La Sainte Bible » de Louis Segond, de 1844 – La genèse – Chapitre XXX :

Extrait du dictionnaire Anglai-Français dePercy Sadler :
 
 
Liens
Giron : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/giron/36986
Comparateur de Bibles : https://www.bible.audio/comparateur-bible-1-31-7.htm
L’écriture Braille : https://fr.wikipedia.org/wiki/Braille
Ioseph : https://emcitv.com/bible/strong-biblique-grec-ioseph-2501.html
Yowceph : https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-yowceph-3130.html
Yacaph : https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-yacaph-3254.html
Acaph : https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-acaph-622.html
Bajoyer : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bajoyer
Breux : https://fr.wiktionary.org/wiki/Breux



