La vraie langue celtique – Page 61

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La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Page 61

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Partie analysée : Page 61 : Premier paragraphe :

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Henri Boudet nous dit que Lot était en sureté dans Segor. Comme nous l’avons vu dans le tableau de la page 21, « Segur » en languedocien signifie « sûr ». Est-ce une parabole sur le village de Ségur dans l’Aveyron qui est près de « Arques » ? Il existe aussi un village « Ségur-le-château » en Corrèze.

Sur la page internet du village de Ségur, sur la partie concernant le blason du village, nous trouvons le commentaire suivant :

« Ségur ‘’sécurus locus’’ était à l’origine un château des comtes de Rodez, d’où sa position dominante. Le village bâti sur un éperon barré non loin du Viaur, a dû se fortifier vers 1368. Située sur l’axe très fréquenté ralliant Millau à Rodez, la commune de Ségur est traversée par la rivière Viaur qui prend sa source non loin de là vers Vezins, chef-lieu de canton. Pendant longtemps, un proverbe était employé dans la conversation pour caractériser les Ségurais : « Bal maï estre de Ségur que de Prados », « il vaut mieux être de Ségur que de Prades ». Ce proverbe renferme un calembour et un nom propre. Ségur était autrefois un village fortifié ; il était alors vrai de dire qu’il valait mieux être de Ségur, un village fortifié que de Prades, village sans défense, situé non loin du premier. Intimement lié à la rivière Viaur, cette bourgade du Lévézou a conservé des traces des différentes périodes de l’Histoire dans son paysage »

Encore une fois Henri Boudet n’indique que le chapitre XIX, il n’indique pas le verset alors que le texte correspond au verset 24. Pourquoi sur ce chapitre XIX, il n’indique que le chapitre at pas le verset ?

L’extrait rapporté par Henri Boudet est le suivant :

« et le Seigneur fit descendre du ciel une pluie de soufre et de feu sur Sodome et Gomorhe. »

L’extrait de la Bible de Carrières est le suivant :

« Alors le Seigneur envoya du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de souffre et de feu,… »

L’extrait de la Bible de Louis Segond est le suivant :

« Alors l’Eternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du souffre et du feu, de par l’Eternel. »

Nous voyons qu’Henri Boudet a interverti les 2 parties : « une pluie de soufre et de feu » et « sur Sodome et Gomorrhe ». Pourquoi ?

Il est étrange de remarquer que le (1) de renvoi se situe avant les guillemets fermantes. Il devrait se situer après ! Encore une inversion ! Est-ce qu’il faut inverser des parties dans le paragraphe qui suit.

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Henri Boudet nous dit que la belle vallée était transformée en marais aux eaux stagnantes. Dans la Bible, il est dit qu’Abraham « porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine ; et voici, il vit s’élever de la terre une fumée, comme la fumée d’une fournaise ». Faut-il voir une allusion au piton de la Fournaise, à la Réunion ? Nous avions déjà vu dans la géographie de Maltebrun, des images de l’Ile de Cilaos à la Réunion. Pourquoi la Réunion ?

Henri Boudet nous dit que Gomorrhe peut être décomposé en :

  • To come (keume) qui signifie « devenir »
  • Moor (mour) qui signifie « un marais »

Selon le dictionnaire Anglais-Français de Percy Sadler, nous avons les traductions suivantes :

  • « to come » signifie « venir, arriver ; se faire ; devenir ; procéder »
  • « to come (keume) » signifie « à venir, futur »
  • « Moor (moure) » signifie « marais, marécage, bruyère ; un more, un nègre, un Africain »
  • « To moor » signifie « amarrer, jeter l’ancre ; être à l’ancre, s’arrêter (en parlant d’un vaisseau)
  • « Moorcock » signifie « un coq de bruyère »
  • « Moorhen » signifie « une poule de bruyère »
  • « moorland » signifie « marais, marécage »
  • « Moorstone » signifie « espèce de granit »
  • « More » signifie « plus, en plus grand nombre, davantage »

Le livre « English learner’s guide to homophones » nous donne les éléments supplémentaires suivants :

  • « Cum » signifie « sperme, foutre»
  • « To cum » signifie « jouir, éjaculer»
  • « cocks» signifie « obscene terms for penis »
  • « Moor » signifie « One of the Muslim people of Africa ; of mixed Arab and Berber descent ; converted to Islam in the 8th century ; conquerors of Spain in the 8th century”

Encore une fois, nous pouvons avoir plusieurs niveaux de lecture. On retrouve des éléments qui tournent autour de la pierre avec « moorstone » qui est une espèce de granite. On retrouve la notion d’Africain ou de Berbère, avec « more / maure » que l’on avait vu avec le mot « berani / aberani ». On retrouve encore du salasse avec « Moorcock » qui signifie «  Coq de bruyère » mais « cocks » signifie « pénis » en langage très vulgaire comme « cum » signifie « foutre, sperme ». Et puis dans une scène porno US, on pourrait avoir « You wanna cocks ?! Oh, yeah ! Go more ! ». Bon, ben, voilà. Il est détraqué ou pas le mec ? On a le choix entre une pierre en granite, un africain et une séquence pornographique. Ce que l’on remarque aussi c’est la proximité entre « lac » et « – moor ». Faut-il voir une nouvelle allusion au « lac d’amour » que nous avions vu dans le tableau en page 20 et dans les dessins (broderie au-dessus du titre) en début du chapitre 2 en page 27 ?

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Extrait du tableau en page 20 :

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Henri Boudet  nous fait ensuite une description de la mer morte : un lac dont les eaux semblent empoisonnées. Il y existe une telle densité que le corps humain ne peut s’y enfoncer complètement. Leur amertume (des eaux) est extrême et le sel dont elles sont saturées les rend pesantes au point que le vent ne peut lui faire naitre la moindre vague. Les rives sont d’une affreuse aridité. Il n’y a point de vert feuillage. Tout n’est que désolation. La malédiction divine est passée dans la vallée. Il semble nous dire que les caractéristiques de la mer morte et des ses environs sont le résultat de la volonté de Dieu quand il détruisit Sodome et Gomorrhe. Les historiens conviennent que Sodome et Gomorrhe  étaient bien situés au sud de la mer morte. Il n’y a pas de consensus sur les traces archéologiques qui pourraient correspondre à ces villes. Je n’identifie pas une possible seconde lecture de ce paragraphe. Le seul mot qui fait l’objet d’une césure est « malédiction ». Henri Boudet nous parle de la mer morte. Faut-il trouver une allusion à une « mère morte » ? La mère de qui ?

Extrait du tableau de la page 21 de LVLC :

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Extrait du « Dictionnaire Patois-Français du département de l’Aveyron » de l’abbé VAYSSIER

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Extrait de « La Sainte Bible » de Carrières, de 1877 – La genèse – Chapitre XIX :

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Extrait de « La Sainte Bible » de Louis Segond, de 1844 – La genèse – Chapitre XIX :

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Extrait du dictionnaire Anglai-Français de Percy Sadler :

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Extrait de « English learner’s guide to homophones »

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Partie analysée : Pages 61 : Second paragraphe :

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Henri Boudet prend en référence le livre « Itinéraire de Paris à Jérusalem » de Châteaubriand dans lequel Châteaubriand donne des références d’auteurs antiques et d’auteurs plus récents sur les possibles ruines de Sodome aux bords de la mer morte. L’extrait est fidèle dans le sens o aucun mot n’a été modifié. Par contre, il a supprimé le texte en gras suivant : « Tacite parle de ces débris : je ne sais s’ils existent encore, je ne les ai point vus ; mais comme le lac s’élève… ».

Dans l’extrait « on aperçoit au bord du lac les ombres des cités détruites. » on retrouve le mot « ombres ». On peut lire « hombres » soit « les hommes » en espagnol ou « ambres », la pièce semi-précieuse. Ou bien encore « Maximin d’Hombres » qui rédigea le dictionnaire Français-Languedocien de référence de l’époque et qui était aussi le neveu de l’abbé Sauvages (la figure de référence de la défense du patois Languedocien). En page 2 de LVLC ; Henri Boudet nous parlait des « Ligures qui fondèrent en Italie la domination des Ambras ou Ombres, 647 ans avant la fondation de Rome. » Nous avions vu que « Ambras / Ombres » pouvait cacher « la chambre d’ambre », soit la chambre d’ambre de Sainte-Catherine de Saint-Pétersbourg. Mais pourquoi ?

Les expressions « soixante stades de tour » et « tour à tour » dans un livre qui s’appelle « itinéraire » et que l’on retrouve en entête de page peuvent alimenter la réflexion. Henri Boudet veut-il nous donner des éléments de repérage topographique ou géographique ? Il faudrait des heures de réflexion sur chaque page, sur chaque phrase, sur chaque mot pour tenter de trouver un semblant d’explication. Il est à noter la césure « château-briand ». Je pense qu’elle n’est pas anodine. Est-ce qu’Henri Boudet veut faire référence à un « château qui brille » ?

Je relève aussi un espace important entre « le » et « vicomte ». Comment ne pas être influencé par toutes les théories sur Nicolas Fouquet dans l’affaire de Rennes-le-château, et le « château de Vaulx-le-vicomte » ? Ce château de Vaulx-le-vicomte brillait effectivement de mille feux ! Nicolas Fouquet qui fit construire ce château, dont le financement est resté un mystère (d’où la légende), avait embauché les meilleurs architectes, décorateurs, paysagistes de l’époque. Ils ont par la suite tous travailler sur la construction et l’aménagement du château de Versailles. Ils se sont inspirés de ce qui a été fait pour le château de Vaulx-le-vicomte pour créer Versailles. Nicolas Fouquet aimait recevoir dans ce château les personnages les plus puissants de France, et il aimait à égayer la soirée par un feu d’artifice. Louis XIV emprisonna Nicolas Fouquet, le suspectant d’avoir détourné de l’argent du trône de France pour la construction. Louis XIV « déposséda » Vaulx-le-Vicomte de ses plus belles œuvres pour aménager Versailles.

Les noms des auteurs cités me semblent tous être en mesure de faire l’objet de jeux de mots ou bien ils peuvent être compris dans un autre sens.

  • « Troïlo et d’Arvieux » : « Troïlo » me fait penser à « Trull/Trullo que nous avons vu dans le tableau en pages 18 à 21. Ils signifiaient « Amaigri/Perdu de mœurs, soit « une prostituée » ». Et « D’Arvieux » peut se lire « Dard vieux » ou « Vieux dard », « une vieille bite » ou « un vieil homme ». Je vois un couple «  un vieux et sa prostituée ».
  • « Maundrell » peut se lire « Monde réel »
  • « Nau » possède plusieurs sens. Il peut désigner les grands navires portugais lors de la conquête du nouveau continent. Il peut désigner des petites embarcations à fond plat utilisées sur les lacs comme le lac Léman. Il peut désigner un tombeau en pierre. Ce mot possède beaucoup de sens. Faut-il lire « nau », « now » (maintenant) ? (Le premier qui me parle d’Ulysse 31, c’est carton rouge !)
  • « père Nau ». Est-ce qu’Henri Boudet aimait le pastis Pernot ? (La société Pernot existe depuis 1805)
  • « Strabon » peut se comprendre « extra-bon ! ». Parle-t-il du Pernot ?
  • « Tacite » se suffit à lui-même. Comme précédemment, Henri Boudet a joué avec beaucoup d’inversion, faut-il remplacer ce « tacite » par « explicite » ?

Encore une fois, il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour voir dans toutes ces allusions un lien possible à toutes les thèses d’un tombeau encore aujourd’hui et maintenant dans le monde réel d’un homme très vieux (Jésus-Christ) avec une femme qui était considérée comme une prostituée (Marie Madeleine).

Dans la page 148  de « Itinéraire de Paris à Jérusalem » de Châteaubriand », au-delà de la référence aux auteurs qui semblent évoquer des ruines aux abords de la mer morte, nous avons les  éléments suivants :

  • Les caractéristiques de la mer morte
  • La géographie du contour de ce lac ou mer interne semble être beaucoup mieux décrite et maitrisée dans l’antiquité qu’à l’époque de Chateaubriand.
  • La possibilité de traverser la mer morte à gué à certaines périodes de l’année (Une allusion au passage de la mer rouge du peuple d’Israël quittant l’Egypte).
  • Les positions contradictoires de différents auteurs sur la présence de fruits qui ressemblent à de petites pommes (issus d’arbres ou d’arbrisseaux) qui poussent aux abords de la mer morte et qui étaient recouverts d’une pellicule de cendres. Leur nom scientifique est « solanum sodomeum » selon la classification de Linné (encore lui !)

Le site internet « nature.jardin.free.fr », nous informe que ces fameux solanum sodomeum portent aussi le nom de « Arbres de Loth » ou « Pommes de Sodome ». La boucle est bouclée. Faut-il voir une référence aux pommes d’or du jardin des Hespérides et Héraclès ?

Extrait de « Itinéraire de Paris à Jérusalem » par le vicomte de Chateaubriand :

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Extrait de la page internet : « nature.jardin.free.fr » :

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Liens

Village de Ségur : https://www.segur-aveyron.fr/decouvrir/histoire-et-patrimoine/

Village de Ségur : https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9gur

Ségur-le-château (Corrèze) : https://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/nos-villages/segur-le-chateau/

Le piton de la fournaise : https://fr.wikipedia.org/wiki/Piton_de_la_Fournaise

Lacs d’amour : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lacs_d%27amour

La mer morte : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mer_Morte

Itinéraire de Paris à Jérusalem : https://fr.wikipedia.org/wiki/Itin%C3%A9raire_de_Paris_%C3%A0_J%C3%A9rusalem

François-René Chateaubriand : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Ren%C3%A9_de_Chateaubriand

Château de Vaulx-le-vicomte : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Vaux-le-Vicomte

Nicolas Fouquet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Fouquet

Nau : https://fr.wiktionary.org/wiki/nau

Nau : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nau

Michel Nau : https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Nau

John-Antoine Nau : https://fr.wikipedia.org/wiki/John-Antoine_Nau

Solanum sodomeum : http://nature.jardin.free.fr/1104/solanum_sodomeum.html

 

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