La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Page 60

Partie analysée : Page 60 : Premier paragraphe :

Le résumé fait Henri Boudet me semble plutôt bon. La seule chose à relever est l’interprétation des intentions de Loth quand il demande à se réfugier dans la petite ville de Ségor. Dans le texte biblique Loth argumente un problème de temps. Il demande aux anges de se réfugier à Segor car il n’aura pas le temps d’atteindre la montagne de Dieu comme ils lui ordonnent avant que le feu ne s’abatte sur Sodome et ses quatre villes voisines. Dans toutes les versions de la Bible que j’ai pu consulter, c’est toujours cet argument que Loth avance. Henri Boudet indique que Loth a choisi une ville pour sauver une partie des habitants de la région. Cela ne correspond pas à ce que l’on trouve dans la bible. Surtout que Ségor est tout de même détruite après que Loth la quitte avec ses filles pour rejoindre la montagne de Dieu. Le partie « mais, dit encore l’ange, hâtez vous ! » me paraît étrange. La formulation ne me semble pas être dans un bon français.
Il manque un tiret entre « hâtez » et « vous » et il manque des guillemets. Nous aurions dû avoir :
- mais, dit encore l’ange « Hâtez-vous ! ».
Faut-il voir un récit salasse caché ? Un peu après cet épisode biblique son épouse sera transformée en statut de sel à Ségor car elle contempla la destruction de Sodome alors que les anges leur avaient ordonné de ne pas se retourner et donc de ne pas voir la destruction de Sodome. Loth aura des relations sexuelles avec ses deux filles. Il en naitra des enfants. Henri Boudet semble faire des références à la chasse et à la pêche, à la forêt et aux étangs. Nous connaissons tous le poisson, la lotte. Mais ce que nous ne savons pas c’est que la queue du beaudroie (un poisson) ne nomme la lotte. En plus « beau droit » est une belle méthaphore pour nommer le pénis. Je connaissais « le black et d’équerre » mais pas « le beau droit ». Ce qui est surprenant c’est que le mot « beaudroie » a des origines incertaines, on les pense « provençales » et c’est Georges Cuvier (encore lui !) qui utilisa la dénomination « baudroye » pour ce poisson.
Selon la Bible, quand Abraham fait jurer quelqu’un ou qu’il jure à quelqu’un, « il lui pose la main sous la cuisse », littéralement ce n’est pas « sous la cuisse » mais « sur le sexe », ce qui donne : « il lui pose la main sur le sexe ». Cela peut paraitre surprenant et choquant, mais l’expression exacte était bien « sur le sexe » et non « sous la cuisse » car c’est par la circoncision que Dieu a demandé à Abraham de signifier et prouver sa foi en Dieu. Donc apposer sur la partie du corps qui porte la foi en Dieu est quelque chose qui a du sens.
Si on change dans le texte : « la pensée » par « le pénis », « récit » par « récif », « les anges » par « les anus (ou angus) », « Lot » par « la queue », « Sodome » par « Sodomie », « fallu » par « phallus », « alléguant » par « en léchant », « faiblesse » en « maitresse », « expiation suprême » en « excitation suprême », « partie » en « partie », « habitant » en « en bitant », « hâtez » en « tâtez »… et j’en oublie, cela fait un texte d’un tout autre genre !
Il reste « Segor » à identifier.
« Angus cattle » : « Cattle » signifie « les bovins », « angus » désigne une race bovine d’Aberdeen en écosse. « Angus » désigne un bœuf écossais et « cattle » n’est pas loin de « castle » (château). Comme nous avons vu apparaître un nombre de fois important ces deux mots « écosse » et « château », cela ne peut qu’attirer notre attention.
Dieu détruit Sodome et Gomorrhe car les habitants se prostituent en vénérant des idoles et par ce fait ils prouvent qu’ils n’ont pas pris Yahvé comme Dieu ou Dieu unique. De plus, les habitants de Sodome et Gomorrhe auraient eu des relations sexuelles contre nature : entre hommes, entre femmes et même avec des animaux. Donc la thématique de la destruction de Sodome et Gomorrhe porte des raisons en lien à des rapports sexuels contre nature. Donc penser qu’Henri Boudet a voulu cacher dans son texte des allusions salasses n’est pas dénué de sens. Mais je ne sais absolument pas si je suis dans le vrai ou pas.
Une recherche Google de « mais, dit encore l’ange hâtez-vous » renvoie un résultat sur une page wikipédia d’un poème qui se nomme « Les violettes » que l’on retrouve dans l’ouvrage « Chansons de Béranger ». L’auteur de cet ouvrage est Pierre-Jean de Béranger. C’était un chansonnier à succès du milieu du 19e siècle. Et « Les violettes » peut se découper en « les viols + ettes ». Et le nom de l’auteur est-elle une allusion aux « pierres » et à « Béranger Saunières » ?
Dans ce poème, Dieu demande aux violettes d’éclore rapidement, même sous le froid de cette fin d’hiver, car Laure, une orpheline cueille ces fleurs pour les vendre car le pain lui manque. Dieu dit aux fleurs : « Enrichissez Laure » ; « Le pain manque, et Laure en souci va venir ; hâtez-vous d’éclore. L’ange a dit vrai car la voici. ». « Laure » et « l’or » évidemment ! Existe-t-il un rapport entre ce poème et LVLC ? A vous de juger.
Poème « Les violettes » de Pierre-Jean de Béranger :

Partie analysée : Pages 60 : Second paragraphe :

Henri Boudet dit que « Segor » contient dans son nom l’insistance de l’ange à répéter que l’heure était pressente :
- « to say » qui signifie « se répéter »
- « to egg » qui signifie « pousser, exciter »
- « hour (haour) » qui signifie « heure, moment »
Selon le dictionnaire Anglais-Français de Percy Sadler, les traductions sont les suivantes :
- « to say » signifie « dire, répéter, raconter »
- « saying » signifie « dicton, proverbe »
- « egg » signifie « œuf »
- « to egg » signifie « instiguer, exciter, pousser »
- « twig » signifie « rejeton, jet, petite branche, verge»
- « tug » signifie « effort qu’on fait pour tirer ne chose »
- « to tug » signifie « tirailler, remorquer, faire des efforts pour tirer, contester »
- « hour (aour) »signifie « heure, la vingt-quatrième partie du jour, moment »
- « our » signifie « notre, nos »
- « ours » signifie « le nôtre, la nôtre, les nôtres, à nous »
- « giaour » signifie « nom par lequel les turques désignent les personnes infidèles à Mahomet, et particulièrement les chrétiens »
- « hoopoo, houp » signifie « huppe, puput »
- « hoop » signifie « cercle, cerceau, panier de femme, éclisse, forme, cri »
- « to hoop » signifie « cercler, mettre en cercle »
- « to hoop, to whoop » signifie « pousser des cris, huer, hurler»
A proximité des mots que nous avons trouvé, nous retrouvons les mots suivants :
- « tuf, tufa » signifie « tuf, sorte de pierre blanche »
- « tuft » signifie « touffe, amas, bouquet, bosquet, assemblage, groupe, un nœud de ruban »
- « to tuft » signifie « orner d’une touffe, hupper »
- « tun » signifie « tonne, tonneau, un ivrogne, un sac à vin, poids de deux mille livres, espace de quarante pieds cubes »
- « to tune » signifie « accorder un instrument, le mettre d’accord, célébrer, chanter, fredonner, former des accords »
Il est étonnant de voir la proximité entre les mots « hour » et « houp (hoopoo) » qui signifie « huppe, pupute » qui est un oiseau que nous avons déjà vu dans le tableau des pages 18 à21. Quand on va consulter le mot « hoopoo », on tombe sur le mot « hoop » et ses dériviés, qui signifie « cercle ». Encore ! Il y a très peu de mots avec le son « (aour) » : « giaour » et « to scour » qui signifie « écurer, nettoyer ». Et étonnamment « to scour (skaour) » faisait aussi partie du tableau des pages 18 à21. « Giaour » était le nom donné aux infidèles et principalement les chrétiens par les turcs musulmans. On trouve Lord Byron qui eut une vie tumultueuse et qui écrivit « The Giaour » (Le Giaour) et « Hours of ildeness » (Les heures d’oisiveté). Deux de ses œuvres portent le son « aour » ; est-ce un signe ? Il avait un ours comme animal de compagnie. Cela ferait 3 « our » ! Son œuvre maitresse est « Don Juan ».
A une période de sa vie, Lord Byron partit en Grèce qui était sous domination turque. C’est la raison de ce nom si particulier « giaour ». Lord Byron était infirme de naissance, il avait un pied beau mais il était extrêmement dynamique et sportif. Il eut d’innombrables relations amoureuses avec des femmes et aussi des hommes et aussi d’innombrables relations sexuelles sans lendemain. De sa relation incestueuse avec sa demi-sœur Augusta naquit une fille. Sa vie est un roman. Comment ne pas faire de rapprochement entre Lord Byron et Sodome et Gomorrhe avec des pratiques sexuelles contre-nature et avec Loth qui pratiqua aussi l’inceste ? Faut-il établir un lien ? Je ne sais pas.
On trouve trois peintures, d’Eugène Delacroix, sur le thème du Giaour :
- « Combat du giaour et Hassan » de 1826, à « Art institute » à Chicago
- « Le giaour regardant Hassan mort » de 1829 détenu par un collectionneur privé
- « Combat du giaour et la pacha », de 1835, au « petit palais » à Paris
Eugène Delacroix est incontournable dans l’affaire de Rennes-le-château avec « Les bergers d’Arcadie ». Ces trois tableaux lui ont été inspirés par les œuvres de Lord Byron. Une des œuvres maitresses de Lord Bayron fut « Don Juan ». La page Wikipédia du « Don Juan » de Lord Byron, nous dit qu’Eugène Delacroix s’est inspiré de ce livre pour peindre « Le naufrage de Don Juan ». Sur la page web du « Petit Palais » à Paris, il est mentionné qu’Eugène Delacroix d’un passage des contes orientaux de Lord Bayron pour peindre « Combat du Giaour contre le pacha ».
Le livre « Le Giaour » de Lord Byron a été traduit par Amédée Pichot et édité par Pierre-François Ladvocat. Ce nom « L’advocat » me fait penser au journal « The Advocate » que nous avons vu en page 10, référence donnée par Henri Boudet sur les ressemblances entre l’anglais et la langue maori. Les œuvres de Lord Byron traduites en français par Amédée Pichot sont louées comme étant excellentes. Cela me parait bien étrange. Est-ce que « l’avocat » serait un mot clé ? Dans les toutes premières lignes de « Le giaour » de Lord Byron, nous avons le texte suivant : « Le souffle de l’air ride à peine les vagues qui se déroulent sous le tombeau du chef athénien ; ce monument brille de loin sur le rocher… ». Un tombeau. Un rocher. Cela est intriguant.
Mais quel jeu de mots Henri Boudet a-t-il voulu nous laisser avec :
« to say », « to egg »,
« hour » ?! Un proverbe avec un œuf ? Je ne pense pas.
« to say » pourrait faire « tousser ».
« to egg » + « hour » pour faire « to hour egg », « touareg » ? Henri Boudet nous a parlé d’Arabe et de Kabyle juste avant. Je ne pense pas non plus. Je pense qu’Henri Boudet veut plutôt donner des références à la Kabale juive, qu’au peuple Kabyle d’Afrique du nord.
Je n’ai pas de solutions à proposer.
Extrait du dictionnaire Anglai-Français dePercy Sadler :
 
  
  
 
Extrait de « Le Giaour » de Lord Byron


Liens
Comparateur de Bibles : https://www.bible.audio/comparateur-bible-1-19-22.htm
Les chansons de Béranger : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:B%C3%A9ranger_-_Chansons_anciennes_et_posthumes.djvu/593
Pierre-Jean de Béranger : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Jean_de_B%C3%A9ranger
La baudroie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Baudroie
Le Giaour : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Giaour
Lord Byron : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lord_Byron
Hours of Ildeness : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hours_of_Idleness
Don Juan de Lord Byron : https://fr.wikipedia.org/wiki/Don_Juan_(Lord_Byron)
Don Juan : https://fr.wikipedia.org/wiki/Don_Juan
Combat du Giaour et du Pacha, Eugène Delacroix : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Eug%C3%A8ne_Ferdinand_Victor_Delacroix_021.jpg?uselang=fr
Combat du Giaour contre le Pacha : https://www.petitpalais.paris.fr/recherche?keys=giaour&f%5B0%5D=type%3Aartwork
Le naufrage de Don Juan d’Eugène Delacroix : https://fr.wikipedia.org/wiki/Don_Juan#/media/Fichier:Don_Juan_by_Eug%C3%A8ne_Delacroix.jpg
Pierre-François Ladvocat : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Fran%C3%A7ois_Ladvocat
Amédée Pichot : https://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9d%C3%A9e_Pichot
Touaregs : https://fr.wikipedia.org/wiki/Touaregs
Kabyles : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kabyles



