La vraie langue celtique – Page 56

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La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Page 56

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Partie analysée : Page 56 : Titre :

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Faut-il trouver un jeu de mot et des mots cachés avec « Abraham et les patriarches » ?

Le mot qui me saute aux yeux est « Brahma », surtout que l’on avait trouvé « egg / œuf » sur le nom Phelag. Cela peut être aussi le dieu Hindou.

Avec un logiciel de type « solver » le premier mot proposé avec « Abraham et les patriarches » est « blasphématrice ».

On peut trouver aussi « ABET TRICHE PAAR LES HAARMS ».

Mais tout cela n’est pas très convainquant !

Partie analysée : Page 56 : Premier, second et troisième paragraphes :

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La formulation est très bizarre :

  • « l’Ecriture Sainte a soin de l’appeler Abram hébreu »
  • « accusant par là l’importance attachée à ce titre »
  • « Abram, premier nom de ce patriarche, est le précis exact et fidèle des ordres reçus de Dieu »

Cela ressemble plus à du charabia. Le « ler Abram hébreu » avec « ler » qui correspond à la fin de la césure du mot « appeler »ressemble à « 1er ». Même si on lit « 1er Abram hébreu », je ne vois pas de jeu phonétique. « Les Abreu hé Bram » du verbe « bramer » ? Cela ne veut rien dire.

Dans la Genèse, j’ai trouvé dans le verset 13, du chapitre XIV la dénomination « Abraham, l’Hébreux ». Ce chapitre décrit les batailles gagnées par Abraham contre des rois. Ces derniers attaquèrent et pillèrent plusieurs villes sont Sodome et Gomorrhe. Loth, le neveu d’Abram qui habitait Sodome fut enlevé. Un fuyard vint annoncer la nouvelle à « Abram, l’Hébreux ». Abram habitait parmi les chênes de Mamré.

L’Amoréen (qui signifie « le diseur » ou « le montagnard »), Eschcol (qui signifie « la grappe » de raisin) et Aner (qui signifie « le garçon », le cadet des frères) sont trois frères. Ils ont fait alliance avec Abram et ils partirent pour combattre les rois et libérer Loth. Mais le texte dit « il ramena aussi Lot, son frère ». Mais Loth, n’est pas le frère d’Abram, c’est son neveu !

Abram a deux frères : Haran et Nohar. Loth est le fils d’Haran. Loth est donc le neveu d’Abram ! Le « accusant par là l’importance attachée à ce titre » est complexe à interpréter. La formulation est plus qu’étrange et difficilement compréhensible. Que signifie « accusant » dans ce contexte ? « Abram hébreux » est une accusation ? Mais cela ne veut rien dire ?! Après quelques recherches, le verbe « accuser » peut se comprendre « mettre en évidence, accentuer, révéler, faire apparaître ». J’avoue que je ne savais pas que le verbe « accuser » pouvait s’interpréter dans ce sens. Le verbe accuser est aussi utilisé dans un contexte religieux pour (je cite) « déclarer ses pêchés au prêtre au tribunal de la Pénitence ». Faut-il croire qu’Abraham aurait commis des pêchés ?

« Abraham » est un fervent croyant. Il est souvent pris en exemple pour sa foi où il est prêt à exécuter les ordres de Yahvé et sacrifié son fils sur l’autel. Abram vivait en Mésopotamie, dans la ville d’Ur. Dieu lui ordonna de quitter cette ville pour s’établir dans le pays que Dieu lui désignera. Dieu le guida jusqu’à Canaan. Mais suite à des famines, Abraham essaya de trouver des ressources en Egypte. De nombreux sites internet présentent certains actes d’Abraham comme pouvant être considérés comme des pêchés ou un défaut de foi en Dieu :

  • Il quitte le pays de Canaan pour trouver à manger en Egypte. Les commentateurs considèrent qu’Abraham fait preuve d’un manque de confiance en Dieu car il quitte le pays que Dieu lui a donné et il considère que Dieu n’est pas en capacité de lui donner le subside nécessaire pour vivre.
  • Abram était marié à Saraï qui était sa demi-sœur. Saraï était une belle femme. Quand il arrive en Egypte, il cache le fait que Saraï est sa femme de peur d’être tué. Il dit seulement que c’est sa sœur afin d’être bien traité par les Egyptiens. Ce défaut d’information est considéré par les commentateurs comme une tromperie. Pharaon pris Saraï comme femme.
  • Abram met en danger sa femme on procédant ainsi

Dieu frappa par de grandes plaies la maison de Pharaon. Pharaon apprenant que Saraï était mariée à Abram, Pharaon les firent repartir au pays de Canaan avec beaucoup de bien, d’animaux, d’or et d’argent. Malgré les actes d’Abraham, Dieu lui vient en aide en frappant Pharaon.

Au-delà de « précis » dans le sens de « précision », un « précis » est un document synthétique qui donne la substantifique moelle d’un document complet. Il faut donc comprendre que le nom « Abram » synthétise les ordres précis de Dieu. Dans la tradition hébraïque, la promesse de Dieu à Abram lui annonçant une grande descendance et la promesse d’Abram à Dieu que Yahvé sera le seul dieu vénéré à Canaan se nomme « l’alliance des morceaux ». C’est à ce moment-là que le nom de « Abram » devient « Abraham » et le nom de « Saraï » devient « Sarah ».

Wikipédia nous donne l’information suivante :

  • « Abram » signifie « le Père est exalté »
  • « Abraham » signifie « père d’une multitude de nations »

Le site EMCI TV nous :

  • « Abraham » signifie « père élevé » ou « père d’une multitude ».
  • « Ab » qui signifie « Père, chef, famille, patrimoine, prince, paternel »

Pourquoi donc « Abram » qui signifie « le Père est exalté » est une bonne représentation des ordres reçus de Dieu ? Dieu lui demande de quitter Ur et de rejoindre le pays de Canaan afin que sa descendance soit prospère. Dieu bénira ceux qui béniront Abram et ses enfants et Dieu maudira ceux qui maudiront Abram et ses enfants.  En quoi cela peut-il être considéré comme des ordres d’un père exalté ? Dans un document du diocèse de Soissons datant de 2017, il est mentionné « Abram signifie père d’Aram, son pays d’origine « Araméen errant… » Il signifie aussi « Père élevé, père exalté », nom donné comme en compensation à cet homme désespéré de n’avoir pas d’enfant. Quand Dieu introduit le « H » dans son nom, il introduit la lettre de la création, du souffle et de la création. » (NB : je n’ai pas pu télécharger le document)

Dans l’alphabet hébraïque, le « H » correspond à la lettre « het » et elle symbolise le souffle de vie. On retrouve bien la logique où Dieu prend (voire adopte) Abram et le fait Abraham, d’un père exalté aimant aveuglément Yavhé à un père qui donnera la vie à une grande descendance. Il faudrait comprendre le mot « exalté » par « désespéré de ne pas avoir d’enfant » ? Et je repose une nouvelle fois ma question : Pourquoi donc « Abram » qui signifie « le Père est exalté » est une bonne représentation des ordres reçus de Dieu ? Quels liens peut-on faire entre : « Exalté » / « Ne pas avoir d’enfant » / « les ordres reçus de Dieu » ? Qu’a voulu dire Henri Boudet ?

Je ne vois pas. Je suis dans l’impasse.

Faudrait-il broder jusqu’au point de faire un parallèle en Abram/Abraham et Jésus-Christ / Jésus l’homme ? Abram et Jésus-Christ n’étaient pas en mesure d’avoir des enfants ou n’avaient pas d’enfants mais Abraham et Jésus ont une grande descendance ? Faut-il interpréter la descendance de Jésus comme effectivement des enfants biologiques ou bien la comprendre comme tous les chrétiens, ses enfants spirituels ? Là, c’est de la broderie influencée par les thèses sulfureuses autour d’une possible descendance de Jésus et Marie-Madelaine. Cette position n’est pas objective du tout et peut grandement être contestée.

Je n’arrive pas à comprendre ce qu’a voulu dire ou cacher Henri Boudet.

L’extrait rapporté par Henri Boudet est le suivant :

« Le Seigneur lui avait dit : « Sortez de votre pays, de votre parenté et de la maison de votre père et venez en la terre que je vous montrerai.

Je ferai sortir de vous un grand peuple, je vous bénirai, je rendrai votre nom célèbre et vous serez béni.

Je bénirai ceux qui vous béniront, et je maudirai ceux qui vous maudiront ; et tous les peuples de la terre seront bénis en vous.

Abram sortit donc comme le Seigneur le lui avait ordonné, et Loth le suivi. »

L’extrait de « la Sainte Bible » de Carrière, de la Genèse est le suivant :

« Le Seigneur avait dit à Abram : Sortez de votre pays, de votre parenté et de la maison de votre père, et venez en la terre que je vous montrerai.

Je ferai sortir de vous un grand peuple, je vous bénirai, je rendrai votre nom célèbre, et vous serez béni.

Je bénirai ceux qui vous béniront, et je maudirai ceux qui vous maudiront, et tous les peuples de la terre seront bénis en vous.

Abram partit donc, selon ce que le Seigneur lui avait ordonné, et Lot alla avec lui. »

Nous constatons les écarts sur les verbes :

  • « sortir » au lieu de « partir »
  • « suivre » au lieu de « aller »

Ces écarts ont forcément une raison d’être.

Henri Boudet n’a pas mis entre guillemets le début du verset 1 : « Le Seigneur lui avait dit ». C’est pourtant bien le début du verset 1 ! Je ne comprends pas cette absence de guilemets.

L’extrait de « la Sainte Bible » de Louis Segond, de la Genèse est le suivant :

« L’Eternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je montrerai.

Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.

Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.

Abram partit, comme l’Eternel le lui avait dit, et Lot partit avec lui. »

Nous constatons beaucoup plus d’écarts avec la bible de louis Segond. Cela est normal car Henri Boudet nous a affirmé qu’il utilisait la Bible de Carrières.

Extrait de « La sainte Bible » de Louis Segond de 1877 – La genèse, Chapitre 12 :

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Extrait de « La sainte Bible » de Louis Segond de 1877 – La genèse, Chapitre 12 :

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Extrait de « La sainte Bible » de Carrières de 1844 – La genèse :

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Partie analysée : Pages 56 et 57 : les marqueurs de bas de page :

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A la fin de la page 56, nous trouvons un « 4 » un peu perdu. En début de la page 57, nous trouvons les deux dernières lignes extraites de la Genèse. Le commentaire en fin de page 57, nous donne la référence de l’extrait de la Genèse. Si nous recopions les 2 lignes de fin de l’extrait du verset 4 de la Genèse à la suite des versets 1, 2 et qui sont en page 56 et nous accolons ensuite le commentaire de bas de page 57, nous obtenons l’image ci-dessous. Je constate la présente de plusieurs 4 en chiffres arabes et romains : « IV » du titre, « 4 » en bas de page 56, « 4 » dernier verset du chapitre XII de la Genèse. Je constate aussi la présence de plusieurs 1 : Le « I » du « IV » du titre, le « (1) » du renvoie, le « (1) du commentaire de bas de page, les deux « II » du chapitre XII de la genèse, le « 1 » du premier verset en commentaire.

Si nous gardons strictement que les « 1 » et les « 4 » en chiffres arabes ou romains, nous avons trois « 1 » et trois « 4 ». Nous avions vu que « 1 + 1 + 1 = 1 ». Dans le symbolisme chrétien, Dieu est l’unité dans la trinité :

  • Le père + le fils + L’esprit Saint = L’amour de Dieu
  • 1 + 1 + 1 = 1
  • La Trinité dans l’unité

Et que font «  4 + 4 + 4 » ? 12 ? Nous retrouvons le chapitre XII de la Genèse. On rentre dans des considérations de numérologie. Je ne suis pas un adepte de ce genre de théorie. Le « 4 » peut représenter l’unité ou la Terre avec les 4 éléments (eau, feu, terre, air) ou les 4 points cardinaux (nord, sud, est, ouest). Le « 444 » peut représenter la persévérance, l’amour et le soutien. C’est effectivement très représentatif de la relation entre Abraham et Dieu. Le « 4 » et « 444 » sont des nombres dits « angéliques » de présence d’anges gardiens à vos côtés. J’avais déjà posé la question de la présence d’un ange gardien (un ange avec une étoile au-dessus de lui) dans les arabesques au début du chapitre premier, en page 1 du livre.

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Je constate aussi que le « 4 » perdu en bas de la page 56 est verticalement aligné avec :

  • le second « A » de « ABRAHAM » du titre,
  • la premier « A » de « Abraham » du paragraphe,
  • le « E » de Ecriture »,
  • le « L » de « Loth »
  • le « . » du chapitre « XII. »,
  • le tiret de séparation de la référence.

D’un point de vue typographique, la justification de la dernière ligne est tout de même étrange : « ordonné, et Loth le suivit. » (1) ». Sur la partie « , et Loth » semble posséder des espacements qui n’ont pas de raison d’être si on était puriste en typographie ». J’ai l’impression que tout a été fait pour que le « L » de « Loth » soit aligné avec les « A » des deux Abraham et le « E » d’Ecriture. C’est très bizarre ! Il manque le tiret pour marquer la césure de  « mai son ». Nous voyons que le « mai » de maison est en retrait. Il n’est pas justifié par rapport aux autres lignes du texte.   Le positionnement des lettres dans le texte ne respecte pas les règles typographiques. Cela signifie que les lettres ont été mises intentionnellement à des positions précises sur la page. Leur position à une raison d’être. Mais quelle est la technique qui a été utilisée par Henri Boudet !!??

Je constate la répétition de mots :

  • « Abraham » : 2 fois
  • « Abram » : 3 fois
  • « Patriarche » : 2 fois
  • « Le Seigneur » : 2 fois
  • « vous » : 6 fois
  • « votre » : 4 fois
  • « terre » : 2 fois
  • « béni (différentes formes) » : 5 fois

Cela ne mène sur aucune piste.

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Liens

Abraham : https://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham

Brahma(poule) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahma_(race_de_poule)

Brahma (dieu hindou) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahm%C4%81

Loth : https://fr.wikipedia.org/wiki/Loth

Sarah : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sarah_(Bible)

Chêne de Mamré : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%AAne_de_Mamr%C3%A9

L’alliance des morceaux : https://chiourim.com/l-alliance-des-morceaux-html/

Un précis : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9cis

Accuser : https://cnrtl.fr/definition/accuser

Abraham : https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-abraham-85.html

Ab : https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-ab-1.html

La lettre hébraïque Het : https://aeram.fr/grammaire/het.html

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