La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Page 38

Partie analysée : Page 38 : Titre :

Les erreurs d’accentuation attirent mon attention.
Nous avons « LES PREMIERS HOMMES. – ADAM JUSQU’A NOÈ ».
Nous devrions avoir « LES PREMIERS HOMMES. – ADAM JUSQU’À NOÉ ».
Il y a une inversion au niveau de l’accent du « E » de « Noé ». Il manque l’accent sur le « A » de « jusqu’à ».
Cette inversion d’accent veut-elle nous dire qu’il faut inverser… quoi ? les lettres ? la phrase ?
Si nous intervertissons les 2 phrases « les premiers hommes » et « Adam jusqu’à Noé », l’apostrophe et l’accent surplombent « HOMMES ».
Faut-il interpréter l’apostrophe comme une apocope afin de lire « Adama » ?

Le début de ce chapitre nous parle d’Adam et Eve, d’Adam qui vient d’Adama, le terrestre ; parce que Dieu l’a formé avec le limon de la térre ; avec une jolie faute d’orthographe sur « terre » ! Henri Boudet nous parle de la dualité, du mâle et de la femelle. Avec cela, procédons aux inversions suivantes :
- « Les premiers hommes » peut devenir « Les premières femmes » ou « les dernières femmes »
- « Adam jusqu’à Noé » peut devenir « Madame jusqu’à Éon » ou « Ève jusqu’à Éon »
Si nous devons trouver un mot caché, s’il y en a un, c’est donc « le chevalier Éon ». Il y a toujours eu une incertitude sur son genre. Il/elle a été à la fois, Charles d’ Éon de Beaumont et Charlotte d’Éon de Beaumont. Le personnage est représentatif de cette dualité dans un être unique. Le profil du personnage fait tout de même sens par rapport au texte. Le chevalier d’Éon fut diplomate et espion pour le roi de France, Louis XV. Grâce à lui, la Russie se rallia à la France à la guerre de sept ans. Il fut aussi en poste en tant qu’attaché à l’ambassade de France en Angleterre afin de préparer l’invasion du pays. Un des faits d’arme du chevalier d’Éon est sa mission en Russie, où il se travesti au bal à Saint-Pétersbourg et il s’approcha de la Tsarine Elisabeth (Pétrovna) fille de Pierre le Grand et de Catherine 1er. Le chevalier d’Eon séduit tout le monde et principalement les conseillers de la Tsarine qui lui permettront de rallier la Russie à la France dans la guerre de sept ans. La Prusse, l’Autriche, la France et le Royaume-Uni sont les protagonistes de ce conflit pour des raisons diverses. Je ne m’étalerais pas sur le sujet. Je vous renvoie vers les liens en bas de page.
Encore une fois, nous voyons apparaitre la ville de Saint-Pétersbourg ! J’en reviens à mon sentiment initial concernant « La chambre d’ambre de Sainte-Catherine à Saint-Pétersbourg » ! Mais pourquoi ? Quel est le rapport avec notre affaire de Rennes-les-bains ?
Partie analysée : Page 38 : Premier paragraphe :

Une petite transition qui me paraît anodine pour introduire le travail suivant qui consiste en la décomposition syllabique des noms propres d’hommes et de lieux.
Partie analysée : Page 38 : Second paragraphe :

J’ai l’impression que chaque mot de la première phrase a été réfléchi. Henri Boudet utilise le terme de « souche du genre humain ». Il utilise toujours la représentation de l’arbre avec les 3 parties : les racines ou la souche, le tronc et les branches. L’arbre celtique ou l’arbre de vie qui relie la terre (par ses racines) au ciel (par sa cime et ses branches). Adam fut donc le premier être possédant une âme raisonnable, unie à une substance corporelle. Dans la Bible, Dieu façonna l’homme à son image avec de l’argile et il lui insuffla le souffle de vie. On a l’impression que Dieu créa une poupée vaudou ou plutôt un golem dans la tradition juive. Un golem est une « poupée » d’argile à forme humaine animée mais dénuée de libre arbitre. Faut-il comprendre que tant qu’Adam n’avait pas gouté au fruit défendu de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Adam n’avait pas de libre arbitre ? Je ne sais pas. Je ne suis pas un théologien.
D’après la Bible, c’est avec une côte d’Adam que Dieu donne une compagne à Adam et Adam la nomma Eve.
Henri Boudet fait référence à un extrait de la génèse de la Bible de Carrières sur la création du mâle et de la femelle. La Bible de Carrières est un texte très particulier. Ce n’est pas une Bible complète. Cette Bible ne regroupe que des extraits commentés de la Bible et parfois-même elle présente des différences au niveau de l’attribution des textes aux « livres de la Bible ». Cela est plus que surprenant. Pourquoi a-t-il choisi cette Bible partielle et avec des erreurs ? Je pense que justement, il l’a choisi car elle présente des erreurs. Le découpage de la Bible de Carrières est particulier. Il indique en début de chapitre, les livres et les chapitres de la Bible utilisés pour rédiger le chapitre de sa version de la Bible.
Le verset 2 du chapitre V de la Génèse est absent de la bible de Carrières !!!
Dans la Bible de Carrières, le chapitre V démarre directement avec la généalogie biblique (verset 3). C’est à n’y rien comprendre. Jusqu’à présent tous les extraits qu’Henri Boudet a utilisé de cette Bible étaient fidèles au mot près et là, le verset dont il fait référence est absent de cette Bible. Henri Boudet le sait très bien et il se paie notre tête en disant que cette Bible « est fort exacte et très appréciée » !
Henri Boudet indique : «  »
  »
Alors que dans les pages précédents, il indiquait les références à la Bible des manières suivantes :

La différence doit avoir un sens. Comment faut-il comprendre ce « c.v.2. » ? Je l’ai interprété en 1.5.2 ou 100+5+2 = 107. La page 107 de la Bible de Carrières est le début du livre de L’exode. Et cette page 107 ne porte pas de numéro. Faut-il y voir un doigt pointé par Henri Boudet pour cette double absence ? Que faut-il en tirer ?
L’extrait selon Henri Boudet est le suivant :
« car Dieu les créa mâle et femelle ; il les bénit et il leur donna le nom d’Adam au jour qu’ils furent créés ».
L’extrait de la Bible de Carrières est :
- Génèse – Chapitre 1 :
« Dieu créa donc l’homme à son image : il le créa à l’image de Dieu, et il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit et leur dit : Croissez… »
- Génèse – Chapitre 5 :
« Le chapitre cinquième renferme une généalogie des enfants d’Adam, par Seth, juqu’à Noé. Douze personnes y sont dénommés : Adam qui vécut 930 ans,… »
L’extrait de la Bible de Louis Segond est :
- Génèse – Chapitre 1 – Verset 26
« Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, … Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme (litéralement, il les créa mâle et femelle). Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds… »
- Génèse – Chapitre 5 – Verset 2
« Lorsque Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu. Il créa l’homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d’homme, lorsqu’ils furent créés. »
Pour commenter la partie du texte sur la création du mâle et de la femelle mais Dieu lui-même avait imposé un nom commun à Adam et Eve. Certains y ont vu la référence à un être unique dont l’apparence ne permet pas de savoir si c’est un homme ou une femme, un être androgyne. Cela ne vous dit rien ? Le chevalier d’Éon ! Je pense donc être dans le vrai avec cette inversion de Noé qui devient Éon. Dans les tableaux de Léonard de Vinci, nous retrouvons des personnages bibliques androgynes. Dans le tableau « Saint Jean-Baptiste » ou ce dernier est représenté d’une manière androgyne. Dans le fameux tableau de la Cène, le dernier repas du Christ où l’apôtre Jean à droite du Christ semble être une femme aux longs cheveux roux. On ne peut que penser à Marie-Madelaine. Une femme aux longs cheveux roux est la description de Marie-Madelaine. Henri Boudet indique que ce sont les hébraïsants qui ont voulu que « Adam » vienne du mot « Adama », qui signifie terrestre, parce que Dieu l’avait formé avec le limon de la térre ; avec une jolie faute d’orthographe sur « terre » !
Les premières pages de la génèse ressemblent fort à des poèmes. L’Adam symbolise l’Homme ou l’humanité dans son ensemble. Adam signifie « la chair ». « Adama » signifie la « terre » considéré aussi comme de la poussière. Lors de la chute d’Adam et Eve du paradis, nous avons la phrase « Tu es né poussière, tu retourneras poussière ». Je l’interprète personnellement comme un jeu de mots entre Adam et Adama. Adam vient de l’Adama et l’Adam retournera à l’Adama à sa mort. Mais ce n’est pas l’interprétation qui est fait communément de cette phrase. La traduction latine de la Bible joue aussi avec les mots : « homo » pour homme et « humus » pour la terre. Cela aura peut-être son importance, vu qu’Henri Boudet adorait jouer sur les sonorités dans plusieurs langues.
Le nom « Eve » vient d’un mot hébreux qui signifie « la vie ». On peut considérer que le nom Eve a été choisi pour symboliser la personne qui donne la vie. Il existe des discussions d’experts linguistes sur l’origine du mot « Adam ». Certains disent que ce n’est pas « Adam » qui vient de « Adama » mais l’inverse car la terre se disait « eretz » en hébreux. Henri Boudet sous-entend que l’origine du mot « Adam » n’est pas « Adama » et n’est pas tout simplement pas un mot hébreux.
Comment faut-il interpréter la grosse faute d’orthographe sur « térre » ? Nous avons vu que « Noè » inversé donnait « Éon ». « Le limon de la terre » donnerait « L’arrête de mon lit » ? Cela ne veut rien dire ! « Termon » est une rivière en Irlande. Je ne vois pas de rapport avec le reste.
La phrase entière est : « Les hébraïsants veulent qu’Adam dérive de adama, terrestre, parce que Dieu l’avait formé du limon de la térre ». Est-ce qu’il faut faire un lien entre « Adam/Adama » et « térre/terrestre » afin que l’on retrouve le même son entre « terrestre » et « térre » ? Si on avait eu « terre » , le son aurait été différent de « terrestre » ? Mais alors, que faut-il comprendre ou trouver ? Faut-il comprendre que « terre » et « terrestre » n’ont pas la même sonorité et que par voie de conséquence, « Adam (terre) » avec un son « an » ne peut pas dériver de « Adama (terrestre) » qui a un son « âme » ? Je ne sais pas. Si vous avez une meilleure proposition, je suis preneur.
Extrait de « La Sainte Bible » La génèse de Carrières, 1844 :

Page 107 de la Bible de Carrières

Extait de « La Sainte Bible – Ancien et nouveau testament » – La génèse, chapitre 1, verset 26 de Louis Segond, 1877

Extait de « La Sainte Bible – Ancien et nouveau testament » – La génèse, chapitre 5, verset 2 de Louis Segond, 1877

Le tableau « Saint Jean-Baptiste » de Léonard de Vinci :

Le tableau « La Cène » de Léonard de Vinci . Zoom sur le personnage à la droite du Christ qui est sensé être l’apôtre Jean :

Liens
Le chevalier Eon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_d%27%C3%89on_de_Beaumont
Elisabeth Pretrovna : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_Ire_(imp%C3%A9ratrice_de_Russie)
Guerre de sept ans : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Sept_Ans
Saint-Petersbourg : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-P%C3%A9tersbourg
La chambre d’ambre de Catherine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_d%27ambre
Un golem : https://fr.wikipedia.org/wiki/Golem
Adam : https://fr.wikipedia.org/wiki/Adam
Eve : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%88ve
Fuit défendu : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fruit_d%C3%A9fendu
Androgynie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Androgynie
Saint-Jean Baptiste de Léonard de Vinci : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Jean-Baptiste_(L%C3%A9onard_de_Vinci)
La cène de Léonard de Vinci : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_C%C3%A8ne_(L%C3%A9onard_de_Vinci)



