La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Page 34

Partie analysée : Page 34 : Premier, second et troisième paragraphe :

Henri BOUDET nous indique les pronoms personnels anglais qu’il va prendre pour « le nom de Dieu » :
- « i » toujours écrit en majuscule « I » qui se prononce « aï », c’est « je » ou « moi »
- « i » qui correspond au « ye » qui se prononce « yi », c’est « vous »
- « thou » ou « toi » au singulier exprime un familiarité peu respectueuse. Ce pronom n’est pas retenu.
- « he » qui se prononce « hi », c’est « lui »
- « we » qui se prononce « oui », c’est le « nous »
Henri BOUDET conserve donc : « I » – « Ye » – « he » – « we » soit « aï » – « yi » – « hi » – « oui »
Je comprends mieux pourquoi Henri BOUDET a altérer «YHWH » en « YHWY ». Avec « Ye » – « he » – « we » – « I », nous avons « YHWI ». Mais nous sommes encore très long d’un hypothétique « Yavéh » ou « Jéovah ».
Si on prend le dictionnaire de grammaire anglaise de Willian O’Farrell, nous voyons qu’Henri BOUDET reprend le dictionnaire mot pour mot ou presque :
- « I » : je ou moi
- « (You ou) ye » : vous
- « Thou » : (tu) ou toi
- « He » : (il),lui
- « We » : nous
Extrait du dictionnaire de grammaire anglaise de William O’Farrell
Les mots encadrés en rouge sont repris par Henri BOUDET. Les mots encadrés en vert ne sont pas repris

Partie analysée : Page 34 : Quatrième paragraphe :

Henri BOUDET retient donc :
- I : je ou moi
- (You ou) ye : vous
- He : (il),lui
- We : nous
« I » + « ye » + « he » = « we »
Cela est sensé représenter un Dieu en trois personnes distinctes.
« je » + « tu (vous) » + « il » = « nous »
J’ai dû louper un truc dans le mode d’emploi.
Ou bien Henri BOUDET se moque de nous en nous disant que le nom de Dieu est « I » « ye » « he »… ? je lirais ces 3 sons : « hi ! hi ! hi ! ». Il doit se foutre de notre gueule, je pense. Et il donne même la réponse à ma question : « Oui ! »
A moins qu’il faille interpréter les « hi ! hi ! hi » par des « i + i + i », soit en majuscules « I + I + I » soit « 1 + 1 + 1 » et la boucle est bouclée ?
Depuis le début, Henri BOUDET semble avancer vers une démonstration phonétique. C’est-à-dire les pronoms personnels celtiques (anglais) permettent de représenter le nom de Dieu. Ce n’est pas le cas. « aï – you – i » ou « aï – ye – i » ne font pas de près ou de loin un nom de Dieu connu (Adonaï, Saddaï, Shadaï, Yavhé, Jéhova, YHWH, JHVH, etc). Ce n’est qu’en les transformant dans un pseudo français que l’on peut retrouver trois fois le son « i », de manière très approximative).
Partie analysée : Page 34 : Cinquième paragraphe :

Henri BOUDET fait référence à un verset de la Génèse pour montrer que le premier « nous » apparait dans la création de l’homme. L’extrait est « Faisons, dit le Seigneur, l’homme à notre image et à notre ressemblance ». Cela fait référence à « Elohim » qui est un dieu pluriel. Il correspond à la bible de Carrières de 1844. Henri BOUDET a rajouté « dit le Seigneur ». Que dire ? Pas grand-chose sur ce point. Henri BOUDET reprend cette partie de la génèse plusieurs fois dans LVLC. Il utilise ici le verset 26. Il a déjà utilisé les verset 27 et 28 du chapitre 1 de la Genèse.
Extrait de « la Sainte Bible » de Carrières de 1844 :

Extrait de « la Sainte Bible » de Louis Segond de 1877 :

Liens
Elohim : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lohim
Dénomination de Dieu dans le judaïsme : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9nomination_de_Dieu_dans_le_juda%C3%AFsme#Adona%C3%AF
Le tétragramme YHWH : https://fr.wikipedia.org/wiki/YHWH



