La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Page 116

Partie analysée : Page 116 – Première paragraphe :

Henri Boudet continue la description des hommes Ibères. Il dit que le peuple Ibère aimait se battre, le bruit des armes le faisait sourire. Mourir sur le champ de bataille était la seule ambition d’un guerrier.
C’est dont le mot « mourir » en basque qui se dit « hiltzia, hiltzea » qui porte l’image de l’épée qui se dit en anglais :
- « hilt » qui signifie « poignée d’une épée »
Encore une fois, la fin est éludée, le « zea » ou « zia » n’est pas retranscrit en anglais.
Selon le dictionnaire Français-Basque de Louis Fabre, de 1870 :
- « Mourir » se traduit en basque par « Hiltzea, Iltzea »
« Hiltzea » possède aussi les sens de « décéder, finir, passer, trépasser, éteindre, exécuter, occire »
« Hiltzea » rendra la définition d’autres mots :
- « biphiltzea » signifie « déplumer, plumer »
- « zaïnac hiltzea » signifie « énerver »
- « elkar-hiltzea » signifie « s’entre-tuer »
- « bere burua hiltzea » signifie « se suicider, de donner la mort »
- « hotzez hiltzea » signifie « transir »
- « ichiltzea, ichiltzia » signifie « taire »
- « beldurez hiltzea » signifie « saisir de peur »
- « muthiltzea » signifie « valeter, avoir une aciduité servile, faire des démarches pénibles »
Je n’ai pas trouvé dans le dictionnaire le mot « hiltzia ». Dans le traducteur en ligne Français-Basque, « hiltzia » signifie « l’assassin »
Selon le dictionnaire « Anglais-Français de Percy Sadler, nous trouvons les définitions suivantes :
- « hilt » signifie « la poignée d’une épée, manche »
- « hill » signifie « colline, éminence, monticule»
- « heel » signifie « talon, roulis (marine) »
- « to heel » signifie « danser, pencher d’un côté, mettre des talons, armer un coq»
- « to heel » signifie « mettre un vaisseau à la bande pour le radoubler »
- «he’ll » contraction de « he will » signifie « il fera »
- « hell» signifie « enfer, lieu de supplice des damnés »
- « hull » signifie « couverture extérieure, cosse, peau, pellicule, coque de navire »
- « to hull » signifie « flotter sans voile, sans gouvernail, mettre à sec, canonner un vaisseau dans son bois »
- « halt » signifie « estropié, boiteux ; halte, repos, l’action de boiter »
- « to halt » signifie « faire une halte, boiter, être boiteux, hésiter, balancer »
- « held, prétérit de hold » signifie « tenir »
- « to hit » signifie « frapper, donner un coup à ; toucher, atteindre, rencontrer »
- « to hit » signifie « toucher ; se choquer, s’entrechoquer, réussir, porter »
- « to heat » signifie « chauffer, échauffer, enflammer »
- « heat » signifie « chaleur, chaud, feu, fougue, ardeur, vivacité, véhémence, course, carrière»
- « to eat (ite) » signifie « manger, dévorer, consommer, corroder, ronger »
Nous avions vu dans la page précédente le mot « heriot » dont le verbe « to hire out » est un proche homophone. Et oh miracle ! le mot « hilt » est à côté du mot « hire » dans le dictionnaire de Percy Sadler ! Cela me conforte dans l’idée où Henri Boudet a pris quelques pages des dictionnaires et il s’est amusé à trouver des homophones pour un maximum de mots de certaines pages.
Un des sens du verbe « to eat » est « faire minette », c’est-à-dire faire un cunilingus. « heats » signifie « avoir ses chaleurs » ou « être en rut ». Le site spécialisé d’homophones anglophones donne « halt » et « held » comme homophone de « hilt ». Je n’y aurais jamais pensé !
Dans la partie Français-Anglais du dictionnaire, nous retrouvons les mots suivants :
- « garde» se traduit en anglais par « guard, a state of caution or vigilance ; care, attention, heed, reflection, defence, protection, charge, security ; costody, keeping ; guard (a body of soldiers); guard (in fencing) a posture of defence ; part of the hilt of the sword which protect the hands, a nurse (for a sick person) »
- « pas d’âne » se traduit en anglais par « colt’s foot (plant) ; a sharp bit of a bridle ; a basket hilt »
Le pas d’âne désigne plusieurs choses :
- Nom commun d’une plante qui se nomme « tussilage » qui vient du latin « tussis agere » soit « chasser la toux »
- Garde de l’épée couvrant toute la main
- Escalier dont les marches parfois rampantes ont une faible hauteur et un très large giron
- Instrument destiné à tenir ouverte la bouche des animaux qu’on examine ou qu’on opère
A proximité des mots que nous avons trouvés, nous retrouvons les mots suivants :
- « hilding » signifie « une personne méprisable»
- « hill » signifie « colline, éminence, monticule»
- « hillock » signifie « petite colline, petite éminence »
- « hilly » signifie « montagneux, plein de collines»
- « him » signifie « lui, le »
- « heam » signifie « arrière-faix»
- « hireling » signifie « mercenaire, âme vénale »
- « hirling » signifie « mercenaire, vénal, servile»
- « hirer » signifie « loueur, celui qui loue, qui prend des gages»
- « halfblood » signifie « frère ou sœur d’un côté du père ou de la mère »
- « halfblooded » signifie « dégénéré, abatardi »
- « halfbred » signifie « imparfaitment »
- « halfbrother » frère consanguin ou utérin »
- « heir » signifie « héritier, celui qui hérite d’une propriété »
- « heirship » signifie « héréditer, droit de succession »
Nous retrouvons encore une fois des mots qui se trouvent dans les mêmes pages que des mots que nous avons déjà trouvés précédemment pour d’autres décompositions proposées par Henri Boudet : « held » à proximité de « heir, héritier », « hilt » à proximité de « hill, hire, him ». Avec tous les éléments réunis, nous sommes proches de ce qu’avance pour une fois Henri Boudet. Nous ne sommes pas sur une mort au combat mais sur une mort de type assassinat.
Extrait du dictionnaire Français-Basque de Louis Fabre, 1870 :




Extrait du dictionnaire Anglais-Français de Percy SADLER :

Partie analysée : Page 116 – Deuxième paragraphe :

Henri Boudet continue avec « le fer » de l’épée certainement, métal pesant mais redoutable dans la main des mains guerrières. Ce fer n’était lourd qu’au bras du lâche, pour ce dernier, le poids de l’épée était un fardeau, une charge et un embarras.
Il décompose le mot « burdina » qui signifie « fer » de la manière suivante :
- « to burden » signifie « charger, embarrasser »
Selon le dictionnaire Français-Basque de Louis Fabre, de 1870 :
- « Fer » se traduit en basque par « Burdina, burnia, burduina, burdina »
On retrouve le mot « suburdinac » dans la définition des mots « chenet, altier, landier ».
Le mot « fer » est à proximité des mots « fond, fécondité »
Le mot « chenet » est à proximité des mots « chêne, chênaie, chenal »
Le mot « déchainer » est proximité du mot « décès »
On trouve le mot « ahoburdina » qui signifie « mors, fer de bride (dans la gueule des chevaux) »
Il faut rapprocher le mot « suburdinac » au couple de mots « ander, chenêt / andiron (andaïreun), chenet) » présent dans le tableau en page 18.
La coïncidence est trop improbable pour que cela ne soit pas un acte volontaire de la part d’Henri Boudet.
Selon le dictionnaire « Anglais-Français de Percy Sadler, nous trouvons les définitions suivantes :
- « to burden » signifie « charge, ambarrasser »
- « burden » signifie « fardeau, charge ; le refrain d’une chanson»
- « bur, burdock »signifie « bardane (plante) »
- « a beast of burden » signifie « une bête de somme»
- « afterburden » signifie « arrière-faix»
- « to disburden » signifie « décharger (déliver d’un fardeau), alléger, soulager, se soulager »
- « burnt, preterit de burn »
- « to burn » signfie « brûler, cautériser, incendier, désirer ardemment, briller »
- « burn » signifie « brûlure, action du feu »
- « burnet » signifie « pimprenelle, plante potagère »
- « burning-glass » signifie « mirroir ardent, verre, ardent, lentille »
- « burner » signifie « brûleur, celui qui brûle quelque chose, bec de quinquet (lampe à huile »
Nous trouve pour la seconde fois une fleur, « la bardane » qui est de la même famille que le « pied d’âne ». On remarque le son « ane » dans les deux noms.
Le nom « bardane » vient du latin « bardana », altération de « dardana » et qui correspondrait au germanique « daroth » qui signifie « dard ». Il est dit que la bardane se propageait par la crinière et la queue des chevaux sauvages d’Europe centrale, les koniks.
Et puis, une troisième fois avec « la pimprenelle » qui est encore de la même famille des les deux précédente. Elle possède des qualité médicinales anti-diarrhéiques, diurétiques, digestives et toniques, en traitement externe a des bienfaits cicatrisant et hémostatique.
On la nomme « petite pimprenelle » ou « sanguisorbe ». Elle vient du latin « pipinella » qui signifie « boucage » en raison de l’odeur de bouc de certaines espèces.
Il existe « la grand pimprenelle » nommée « pimprenelle officinale (sanguisorba officinallis) et « la pimprenelle épineuse (sarcopotérium spinosum) ». NB : Qui n’a rien à voir avec l’ancien président français d’origine hongroise, ni du philosophe hollandais d’origine portugaise.
Elles portent toutes les nom latin de « sanguisorba » qui signifie « absorbe le sang ». Le principe de signature est une théorie selon laquelle l’apparence de la plante indique ses affections qu’elle peut guérir.
Nous trouvons aussi :
- « pen» signifie « plume d’oiseau, plume à écrire, petit parc, enceinte pour les bestiaux »
- « a steel pen» signifie « une plume d’acier, une plume de fer »
- « steel » signifie « acier, fer raffiné et durci par la trempe, épée, fer, fusil, briquet »
- « to steel » signifie « acérer, garnir d’acier ; endurcir, rendre dur ; rendre inexorable »
- « steelyard » signifie « romaine, espèce de balance, peson, poids »
- « to steal» signifie « voler, dérober, enlever, gagner adroitement, s’échapper, s’enfuir, passer adroitement, se glisser »
En fin de page 115, nous avions identifié le mot « pen dant » qui était coupé mais sans le tiret de continuité. En cherchant le mot « steel », la première occurrence dans le dictionnaire de Percy Sadler est « a steel pen » qui signifie « plume d’acier ou plume de fer ». Cela est plutôt surprenant cat « steel » signifie « acier » et non « fer ». Le « fer » se dit « iron » en anglais. Faut-il refaire un rapprochement avec ce « andiron », ce « chenet, landier » du tableau de la page 18 ?
Dans la partie Français-Anglais du dictionnaire, nous retrouvons les mots suivants :
- « port » qui se traduit en anglais par « port, haven, a wharf, postage, tonnage burden »
- « tonnage » qui se traduit en anglais par « tonnage, the duty of the burden of a vessel »
- « s’assomer » qui se traduit en anglais par « to kill oneself with fatigue, to over-fatigue, to over-burden oneself »
A proximité des mots que nous avons trouvés, nous retrouvons les mots suivants :
- « burrial » signifie « enterrement, convoi, sépulture, funérailles »
« burden » me fait penser à « bure, la tunique des moines », « burnt, brûlé » et « burne, une couille, un testicule ». La présence de ces trois plantes : tussilage, bardane et pimprenelle, pose question. Leur présence est à retenir. Nous avons des jeux de mots difficiles à interpréter entre « iron », « steel », « fer », « acier », « andiron », « chenet, landier », « burdina (fer) », « suburdinac (chenet, landier) », « pen », « steel pen » qui est à la fois du fer et de l’acier. Il y a un mélange dans plusieurs langues (anglais, languedocien, français, basque) qui donne les mots : « fer », « acier », « chenet, landier ».
Si on reste sur les thématiques habituelles, nous retrouvons encore une fois une personne, certainement un homme d’église qui n’assume pas le fait d’avoir eu un enfant. Le poids de l’existence de cet enfant (de ce fer) est un fardeau, une charge et un embarras pour lui.
Extrait du dictionnaire Français-Basque de Louis Fabre, 1870 :



Extrait du dictionnaire Anglais-Français de Percy SADLER :

Partie analysée : Page 116 – Troisième paragraphe :

Henri Boudet continue sur le caractère guerrier des Ibères. Il les qualifie de soldats invincibles qui ne pouvaient supporter le déshonneur d’une défaite. Etre vaincu était pour eux comme avoir à subir, honteusement assis sur un banc de leur demeure, les huées outrageantes de l’ennemi. Cette phrase ne veut rien dire ! L’exemple ou la métaphore n’a pas beaucoup de sens ! Supposons qu’ils se fassent huer par leurs ennemis… Cette métaphore pittoresque est portée par le mot « benzutua » qui signifie « vaincu ».
Il peut être décomposé de la manière suivante :
- « to bench » signifie « asseoir sur un banc »
- « hut » signifie « cabane »
- « hue (hiou) » signifie « huée »
Encore une fois, la décomposition n’a ni queue ni tête ! « benne zu tua » d’un côté », « benne che heute you » de l’autre ! A force d’avoir à faire à des jeux de mots à la Boudet, on sent déjà que cela va finir en « you are a hot bitch ! » c’est-à-dire « T’es qu’une sale pute ! ». « Vaincu » ! Allô quoi ! Vingt culs ! Bordel !
Selon le dictionnaire Français-Basque de Louis Fabre, de 1870 :
- « Vaincu » se traduit en basque par « Bentzutua » avec un « t»
On retrouve le mot « benzutua » sans « t » dans la définition des mots « insoumis, ise », pour l’exemple « qui n’est point vaincu / Benzutua ez dena ».
D’après le traducteur en ligne Français-Basque, la bonne orthographe est « bentzutua » avec un « t ». Le mot sans « t » n’existe pas. Cela signifierait qu’il y a une erreur dans le dictionnaire de Louis Fabre dans la définition du mot « insoumis ».
Henri Boudet met certainement le doigt sur cette erreur.
Ce « benzutua » me tracasse. Il peut se lire « benzu tua » avec le verbe « tuer » surtout du fait que le mot précédent était « assassinat ».
Selon le dictionnaire « Anglais-Français de Percy Sadler, nous trouvons les définitions suivantes :
- « bench » signifie « banc, établi, siège de judicature, cour de justice »
- « King’s or Queen’s bench » signifie « cour royale»
- « to bench » signifie « garnir de bancs, asseoir sur un banc »
- « bunch » signifie « grappe »
- « a bunch of grapes » signifie « une grappe de raisin »
- « bitch » signifie « chienne, femelle du chien »
- « hut » signifie « hutte, cabane, cahute »
- « hot» signifie « chaud, brûlant, ardent, échaudé, véhément »
- « hurt» signifie « mal, blessure, tort, dommage, détriment, préjudice »
- « to hurt » signifie « faire du mal, nuire à, faire tort à »
- « hue (hiou) » signifie « couleur, teinte »
- « huer » signifie « crieur»
- « to hew » signifie « occuper, tailler»
- « hewer » signifie « celui qui équarrie le bois, un tailleur de pierre»
- « yew » signifie « arbre toujours vert»
- « yewen » signifie « d’if, fait de bois d’if »
- « you » signifie « vous»
Le « yew, arbre toujours vert » peut se rapprocher du couple de mots « alader, arbre vert à feuilles persistantes / alder, aulne ». C’est le premier mot du tableau des pages 18 à 21. Il existe probablement un lien entre ce « alader/alder » et le choix d’Henri Boudet d’avoir utilisé le dictionnaire de « Sadler ». Est-ce qu’il fallait voir une transcodification de basé sur « alder » et « sadler » : « a » devenant « sa » et « ld » devenant « dl » ?
Dans la partie Français-Anglais du dictionnaire, nous retrouvons les mots suivants :
- mentonnet » traduit en anglais par « bench-hook »
- « banquette » traduit en anglais par « a long bench »
- « cisaille » traduit en anglais par « bench-shears »
- « claie » traduit en anglais par « bench-clamp »
- « établi » traduit en anglais par « a carpenter’s bench »
- « caille » traduit en anglais par « wedge or stop on a carpenter’s bench »
- « vice» traduit en anglais par « étau, hand vice, étau à main, standing ou bench vice, étau à pied »
- « chariot de forerie » traduit en anglais par « boring bench »
- « repère » traduit en anglais par « bench-mark»
- « forme » traduit en anglais par « form, the shape or external appearance of a thing : figure, shape, make, mode, fashion ; manner, system, established rule ; method, practice ; way, formality, ceremony ; a mould (with printers) a form : a bench, a stall or seat in a choir ; a stuffed form or seat ; (ret) a spavin »
- « haut,e » traduit en anglais par « high, elevation »
L’expression « bunch or grapes » est assez rigolotte car « grappe » se traduit en anglais par « bunch » et « grape » se traduit en français par « raisin ». « Grappe » et « Grapes » donnent une grappe de raisins. Cela fait penser à l’expression « lâche-moi la grappe ». Et généralement on l’utilise quand quelqu’un nous « colle aux basques ». Je ne sais pas si cela est fait exprès mais nous sommes sommes sur un chapitre consacré aux Basques. On retrouve le mot « hut » dans la traduction des mots « Baraque, cabanon, cahute, caserne, hutte, logette ».
A proximité des mots que nous avons trouvés, nous retrouvons les mots suivants :
- « répétiteur, cercle répétiteur» traduit en anglais par « repeating circle »
- « forfait » traduit en anglais par « great crime, a foul deed, a misdeed, a great fault, an act of wickedness »
- « hustings » signifie « conseil, salle d’assemblé »
- « to hustle» signifie « remuer ensemble, bousculer »
- « huswife» signifie « ménagère, friponne, coquine, dame »
- « hutch » signifie « huche, coffre à la farine, loge pour les lapins »
- « to huzz » signifie « bourdonner »
- « huzza » signifie « houzé ! cri d’applaudissement employé par les anglais »
- « to huzza » signifie « accueillir par des cris d’acclamation, pousser des cris d’acclamation »
- « host » signifie « hôte, hôtelier, aubergiste, celui qui reçoit quelqu’un chez lui, armée, grand nombre, hostie, pain consacré»
- « to host » signifie « en venir aux mains, attaquer »
- « hostel » signifie « hôtellerie, auberge »
- « hostess » signifie « hôtesse, hôtelière »
- « hosting » signifie « rencontre, choc »
- « hostler» signifie « valet ou garçon d’écurie dans une auberge »
- « hostry » signifie « écurie, auberge»
- « houp, hoopoo » signifie « huppe, puput»
- « to hoop » signifie « cercler, mettre des cercles »
- « to hoop, to whoop » signifie « pousser des cris, huer, hurler »
- « to house » signifie « loger, recevoir chez soi, mettre à couvert, serrer »
- « bit » signifie « mors, frein, morceau, bouchée »
- « to bit » signifie « brider un cheval »
- « to bite » signifie « mordre, piquer, couper, blesser »
- « bite » signifie « morsure, bouchée »
- « biter» signifie « celui qui mord, le poisson qui mord à l’hameçon, fourbe, filou »
- « bitter» signifie « amer, mordant, fâcheux, cruel, satirique, affligeant »
« hustler » (comme le magazine) signifie « arnaqueur, trompeur, dupeur, prostituée ». Encore ! Nous retrouvons une nouvelle fois les notions habituelles avec « Prostituée, chaud, brûlant, ardent, mal, vous, vice, coquine, pousser des cris ». Et comme prévu, cela fini en « you are a hot bitch ! » c’est-à-dire « T’es qu’une sale pute ! ».
Nous retrouvons aussi d’autres thèmes :
- Préjudice, arnaqueur
- Tailleur de pierre, repère,
- Personne qui équarrie le bois, arbre toujours vert (if)
- Répétiteur, cercle répétiteur, cercler
Nous retrouvons ces thématiques de pierre, de cercle, d’arbre toujours vert. Nous n’arrivons pas à faire de lien entre ces thématiques pour l’instant.
Extrait du dictionnaire Français-Basque de Louis Fabre, 1870 :




Extrait du dictionnaire Anglais-Français de Percy SADLER :


Partie analysée : Page 116 – Quatrième paragraphe :

Henri Boudet justifie sa phrase précédente par le faite que des hommes valeureux se voient exposés, impuissants aux insultes et à la dérision pendant que passe au milieu d’eux le triomphant vainqueur est pour eux le plus grand déshonneur ! La formulation est encore une fois plus qu’étrange : « le triomphant vainqueur passe légèrement et fièrement au milieu d’eux. ».
Il décompose le mot « benzutzaïla » qui signifie « vainqueur » de la manière suivante :
- « to bench » signifie « asseoir sur un banc »
- « hut » signifie « cabane »
- « to sail (sél) » signifie « passer légèrement »
Encore une fois, la décomposition n’a ni queue ni tête ! « benne zut za hi la » d’un côté », « benne che heute sèye le » de l’autre !
Selon le dictionnaire Français-Basque de Louis Fabre, de 1870 :
- « Vainqueur » se traduit en basque par « Bentcitzaïlea, bentzutzaïlea, garraïtzaïlea, azpiratzaïlea, azpiratzallea »
Cette fois-ci, Henri Boudet écrit bien « bentzutsaïlea » avec un « t » !
Les autres mots basques correspondant à « vainqueur » ne sont pas utilisés pour la traduction d’autres mots.
« Vainqueur » est le premier mot de la page 380.
Les lettres repères de la page sont « VAL » et nous retrouvons les mots « val, vaux, vallée, vallon ».
Les trois mots qui suivent « vainqueur » sont :
- « Vairon » qui signifie « il se dit d’un œil de cheval dont la prunelle est entouré d’un cercle blanchâtre »
- « Vaisseau » sui signifie « vas, navire »
- « Vaisselle » sui signifie « plats, assiettes »
En anglais « vessel » signifie « navire ». Il est cocasse de voir « vaisseau » et vaisselle », ici.
Et pour le « vairon », c’est un cercle blanchâtre sur l’œil de cheval, soit « un cercle dans un cercle ».
Selon le dictionnaire « Anglais-Français de Percy Sadler, nous trouvons les définitions suivantes :
- « bench » signifie « banc, établi, siège de judicature, cour de justice »
- « King’s or Queen’s bench » signifie « cour royale»
- « to bench » signifie « garnir de bancs, asseoir sur un banc »
- « bunch » signifie « grappe »
- « a bunch of grapes » signifie « une grappe de raisin »
- « bitch » signifie « chienne, femelle du chien »
- « hut » signifie « hutte, cabane, cahute »
- « hot» signifie « chaud, brûlant, ardent, échaudé, véhément »
- « hurt» signifie « mal, blessure, tort, dommage, détriment, préjudice »
- « to hurt » signifie « faire du mal, nuire à, faire tort à »
- « to sail » signifie « naviguer sur, voguer sur, roler à travers, faire, voile, mettre à la voile, nager, passer légèreement sur »
- « sail » signifie « voile, toile disposée pour recevoir le vent et donner de l’impulsion au vaisseau, vaisseau »
- « sale » signifie « vente, marché »
- « cell » signifie « cellule, alvéole, cavité, cabanon »
- « saddle » signifie « selle, espèce de siège rembourré qu’on met sur le dos d’un cheval, etc. »
- « to saddle » signifie « seller, mettre la selle ; charger, mettre sur le dos, accabler»
- « saddlemaker, saddler» signifie « sellier, artisan qui fait des selles »
Dans la partie Français-Anglais du dictionnaire, nous retrouvons les mots suivants :
- mentonnet » traduit en anglais par « bench-hook »
- « banquette » traduit en anglais par « a long bench »
- « cisaille » traduit en anglais par « bench-shears »
- « claie » traduit en anglais par « bench-clamp »
- « établi » traduit en anglais par « a carpenter’s bench »
- « caille » traduit en anglais par « wedge or stop on a carpenter’s bench »
- « vice» traduit en anglais par « étau, hand vice, étau à main, standing ou bench vice, étau à pied »
- « chariot de forerie » traduit en anglais par « boring bench »
- « repère » traduit en anglais par « bench-mark»
- « forme » traduit en anglais par « form, the shape or external appearance of a thing : figure, shape, make, mode, fashion ; manner, system, established rule ; method, practice ; way, formality, ceremony ; a mould (with printers) a form : a bench, a stall or seat in a choir ; a stuffed form or seat ; (ret) a spavin »
- « haut,e » traduit en anglais par « high, elevation »
- « terrain » qui se traduit en anglais par « ground, soil»
- « sel » traduit en anglais par « salt : poignancy, wit, humour»
- « selle » traduit en anglais par « saddle, a stool »
L’expression « bunch or grapes » est assez rigolotte car « grappe » se traduit en anglais par « bunch » et « grape » se traduit en français par « raisin ». « Grappe » et « Grapes » donnent une grappe de raisins. Cela fait penser à l’expression « lâche-moi la grappe ». Et généralement on l’utilise quand quelqu’un nous « colle aux basques ». Je ne sais pas si cela est fait exprès mais nous sommes sommes sur un chapitre consacré aux Basques. On retrouve le mot « hut » dans la traduction des mots « Baraque, cabanon, cahute, caserne, hutte, logette ». Le « soil » que l’on ne retrouve que dans la partie Français-Anglais du dictionnaire et qui signifie « terrain ». Mon ami google me dit que « soil » possède d’autres sens comme par exemple « sol, tâché, détritus, ordure, pays, souillé, salir, entacher, se polluer ». Nous ne l’avons pas trouvé dans le dictionnaire de Percy Sadler, mais « les selles » signifient « matières fécales humaines », de la « merde » en résumé.
A proximité des mots que nous avons trouvés, nous retrouvons les mots suivants :
- « répétiteur, cercle répétiteur» traduit en anglais par « repeating circle »
- « forfait » traduit en anglais par « great crime, a foul deed, a misdeed, a great fault, an act of wickedness »
- « hustings » signifie « conseil, salle d’assemblé »
- « to hustle» signifie « remuer ensemble, bousculer »
- « huswife» signifie « ménagère, friponne, coquine, dame »
- « hutch » signifie « huche, coffre à la farine, loge pour les lapins »
- « to huzz » signifie « bourdonner »
- « huzza » signifie « houzé ! cri d’applaudissement employé par les anglais »
- « to huzza » signifie « accueillir par des cris d’acclamation, pousser des cris d’acclamation »
- « host » signifie « hôte, hôtelier, aubergiste, celui qui reçoit quelqu’un chez lui, armée, grand nombre, hostie, pain consacré»
- « to host » signifie « en venir aux mains, attaquer »
- « hostel » signifie « hôtellerie, auberge »
- « hostess » signifie « hôtesse, hôtelière »
- « hosting » signifie « rencontre, choc »
- « hostler» signifie « valet ou garçon d’écurie dans une auberge »
- « hostry » signifie « écurie, auberge»
- « houp, hoopoo » signifie « huppe, puput»
- « to hoop » signifie « cercler, mettre des cercles »
- « to hoop, to whoop » signifie « pousser des cris, huer, hurler »
- « to house » signifie « loger, recevoir chez soi, mettre à couvert, serrer »
- « bit » signifie « mors, frein, morceau, bouchée »
- « to bit » signifie « brider un cheval »
- « to bite » signifie « mordre, piquer, couper, blesser »
- « bite » signifie « morsure, bouchée »
- « biter» signifie « celui qui mord, le poisson qui mord à l’hameçon, fourbe, filou »
- « bitter » signifie « amer, mordant, fâcheux, cruel, satirique, affligeant»
- « cellar, cellarage » signifie « cellier, appartement souterrain, loyer d’une cave »
- « to cavil » signifie « chicaner, faire des objections frivoles »
- « cavil » signifie « chicane, objection frivole »
En page 99, Henri Boudet avait utilisé le verbe « to cavil (chicaner) » pour définir le profil des « kabyles » qui sont selon lui « chicaneurs. Les lettres repères de la page où se trouve la mot « cell » sont « CEL ». Et le premier mot de la page est « caviller » qui signifie « chicaneur, vétilleur » « hustler » (comme le magazine) signifie « arnaqueur, trompeur, dupeur, prostituée ». Encore !
Nous retrouvons une nouvelle fois les notions habituelles avec « Prostituée, chaud, brûlant, ardent, mal, vice, coquine, pousser des cris ». Nous retrouvons aussi d’autres thèmes avec « Préjudice, arnaqueur, fourbe, filou, cruel, satirique, affligeant ». L’association des mots « bench » et « hut » peut être interprétée comme « une pute chaude » (a hot bitch).
Nous arrivons donc au « sadler ». Ici, c’est Saddler avec 2 « d » et « saddler » est « un artisan fabriquant de selle pour les chevaux ». Le « sel » est aussi « l’humour ».
Est-ce que le dictionnaire de Percy Sadler est à considérer comme un livre humoristique car il est fabricant de s’humour (de sel) ? Tout est possible avec notre ami Henri Boudet.
« cell » peut être interprétée comme « une cellule » (de prison), « de l’humour » (du sel), ou « de la merde » (selle, selles).
Comme on le voit depuis le début du livre, on a vraiment l’impression qu’Henri Boudet s’appuie sur le dictionnaire de Percy Sadler pour faire de l’humour de merde et salace où cela parle de cul et de prostituées. C’est tout à fait cela. C’est un bon résumé.
Extrait du dictionnaire Français-Basque de Louis Fabre, 1870 :





Extrait du dictionnaire Anglais-Français de Percy SADLER :

Liens
Pas d’âne : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/pas-d_%C3%A2ne/58436
Pas d’âne, garde de l’épée : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pas-d%27%C3%A2ne
Pas d’âne, tussilage : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tussilage
Bardane : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bardane
Bure (étoffe) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bure_(%C3%A9toffe)
Konik (cheval) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Konik
Quinquet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Quinquet
Pimprenelle : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pimprenelle
Grande pimprenelle : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanguisorba_officinalis
Pimprenelle épineuse : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sarcopoterium_spinosum
Balance romaine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Balance_romaine
Coller aux basques : https://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/12538/coller-aux-basques/
Lâcher la grappe : https://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/14233/lacher-la-grappe/
Ignominie : https://www.cnrtl.fr/definition/ignominie
Matière fécale humaine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mati%C3%A8re_f%C3%A9cale_humaine



