La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Page 107

Partie analysée : Page 107 – Premier er second paragraphes :

Henri Boudet nous dit que la Bible nomme les trois fils de Gomer : Askenez, Riphath et Thogorma.
Dans la Sainte Bible de Louis Segond, au chapitre X de la Genèse, qui se nomme « la postérité des trois fils de Noé », il est dit :
Les fils de Japhet furent : Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Méschec et Tiras. – Les fils de Gomer : Aschkenaz, Riphat et Togarma
Dans la Bible de Carrières de 1844, la Descendance de Noé se limite à ses fils. Les fils de ses fils ne sont pas nommés.
Nous constatons des écarts sur les noms :
- « Askenez » au lieu de « Aschkenaz »
- « Riphath» au lieu de « Riphat »
- « Thogorma » au lieu de « Togarma »
D’après le comparateur de Bibles, dans aucune des grandes bibles de référence, le mot « askenez » n’est utilisé. C’est soit « ashkénaze », soit « ascénez ». Nous retrouvons l’orthographe « Thogorma », encore une fois, dans la Bible de Tours.
Henri Boudet décompose le mot « Askenez » (qui est d’ailleurs le mot avec l’orthographe la plus improbable) de la manière suivante :
- « to ask » signifie « réclamer »
- « keen (kine) » signifie « très froid, pénétrant »
- « haze (hèze) » signifie « brouillard, brume »
Et paradoxalement, pour la dernière syllabe « ez » il utilise le mot « haze ».
Selon le « Dictionnaire anglais-français » de Percy Sadler :
- « to ask » signifie « demander, réclamer »
- « askew » signifie « de travers, avec mépris »
- « to bask » signifie « chauffer, se chauffer »
- « cask » signifie « baril, tonneau »
- « flask » signifie « une flasque, une poire à poudre, flacon, espèce de bouteille »
- « gasket » signifie « garcette, ruban »
- « mask » signifie « faux visage de carton peint, subterfuge, prétexte, déguisement, bal masqué, mascarade »
- « to mask » signifie « masquer, cacher, couvrir, déguiser »
- « task » signifie « tâche, ouvrage donné à faire dans un temps fixé, devoir d’écolier, pensum, emploi, affaire »
- « to task » sigifie « donner, imposer une tâche, un devoir, un pensum »
- « to husk» signifie « écosser, ôter la cosse »
- « to unhusk » signifie « écosser, tirer de la cosse »
- « to unmask » signifie « démasquer,ôter le masque »
- « keen » signifie « aigu, affilé, sévère, ardent, véhément, mordant, sarcastique, vif, pénétrant, très-froid »
- « to keme » signifie « peigner »
- « to kenn » signifie « apercevoir de lin, discerner »
- « ken » signifie « étendue ou portée de la vue »
- « kin » signifie « parent, allié, chose qui a du rapport, de l’affinité avec »
- « kine » signifie « des vaches »
- « to queen » signifie « faire la reine, se conduire en femme impérieuse »
- « queen » signifie « reine, femme d’un roi, femme qui gouverne un royaume, seconde pièce du jeu d’échecs, dame au jeu de carte »
- « a quean » signifie « une méchante femme, une femme de mauvaise vie»
- « to haze » signifie « faire un temps brumeux, effrayer »
- « haze (hèze) » signifie « brouillard, brume »
- « hazel-tree » signifie « Noisetier, coudrier »
- « hazel-nut » signifie « noisette »
- « gall-nut » signifie « noix de Galle »
Dans la partie Français-Anglais du dictionnaire de Percy Sadler, nous trouvons les mots suivants :
- « aise » traduit en anglais par « ease, quiet, rest, glad, joyful, happy »
- « aisé » traduit en anglais par « easy, not difficult,convenient, commodions, comfortable, wealthy, in easy circonstances, clear, lucid »
- « hase » signifie « a doe-hare, a doe-coney ; an old hag », soit « la femelle du lièvre (hare), la femelle du lapin (coney), une vieille sorcière »
- « quines » traduit en anglais par « two cinques or lives at trictrac »
- « gouine » traduit en anglais par « a quean, a trull, a strumpet »
A proximité des mots nous avons identifié, nous trouvons les mots suivants :
- « ass » signifie « âne, baudet, un sot, un imbécile »
- « king » signifie « roi, monarque, chef, dame (au jeu des dames) »
- « to king » signifie « faire roi, élever à la royauté, damer (terme de jeu de dames) »
- « to taunt » signifie « insulter, traiter avec mépris, tourner en ridicule, réprimander »
- « taunt » signifie « insulte, traitement plein de mépris, raillerie, dérision, réprimande »
A proximité de « coudrier », nous trouvons le mot suivant :
- « Coudrer » signifie « soumettre les cuirs au coudrement »
- « queue » traduit en anglais par « tail, end of a thing, a cue to play at billiards with, stalk of a flower or a fruit, a cask containing 432 bottles, a train, the latter end, the rear, a king of whetstone » soit « queue, extrémité d’une chose, queue de billard, tige d’une fleur ou d’un fruit, tonneau contenant 432 bouteilles, train, cette dernière extrémité, l’arrière, une sorte de pierre à aiguiser »
A proximité de « hazel-tree » et « hazel-nut », nous trouvons l’expression latine suivante :
- « Noli me tangere » signifie « ne me touche pas »
« Coudrer » est une action réalisée par les tanneurs : mettre les peaux au coudrement. Le coudrement est une opération qui consiste à tremper les peaux dans une solution de noix de galle ou de sumac. La noix de Galle est une excroissance produite par le chêne, par la piqûre de certains insectes qui serait à teindre en noir et à faire de l’encre. Nous retrouvons encore une fois le chêne, l’arbre sacré des druides celtiques.
« Noli me tangere » est une phrase latine qui signifie « ne me touche pas / ne me retiens pas ». Elle aurait été dite par Jésus à Marie-Madeleine lorsque cette dernière le vit ressuscité. Elle symbolise le lien non plus physique (tactile) entre les hommes et Jésus mais un lieu de foi dans leur cœur (non tactile).
Nous avons aussi en anglais une plante dont le surnom est « touch-me-not / Ne me touche pas ». Cette plante est le mimosa pudica. Elle a été classifiée la première fois par Carl Von Linné. Elle est aussi nommée « plante de la honte ». Cette appellation vient du latin « pudica » qui possède comme significations « honte, timide, rétrécissement ». Cette plante a tendance à se recroqueviller, se rétrécir lorsqu’on la touche.
Faut-il rapprocher le verbe « to ask » avec le chapitre sur les « basques » ? Henri Boudet a-t-il l’intention de faire des jeux de mots entre « ask, bask, basque » ?
Les notions qui ressortent des divers mots et leurs significations sont « poire à poudre, cacher, masquer, sarcastique, pénétrant, une femme de mauvaise vie, écosser (écossais) ».
La « femme de mauvaise vie » que j’ai toujours interprétée comme une « prostituée », ne pourrait-elle pas être une « veuve » ? La veuve était considérée comme femme dans le besoin et on peut considérer qu’elle avait une mauvaise vie, dans le sens de mauvaises conditions de vie avec des enfants et sans mari ? Elle était obligée de se remarier avec l’un des frères de son mari décédé.
Nous pourrions donc voir les notions « écossais » et « veuve ». Cela ne fait forcément penser au rite écossais en franc-maçonnerie, et les francs-maçons sont appelés les enfants de la veuve !
Les francs-maçons louent Hiram comme une image symbolique à suivre en franc-maçonnerie et la mère d’Hiram étaient veuve. Les francs-maçons se considèrent comme étant les frères d’Hiram et donc aussi enfants de sa mère qui était veuve.
Henri Boudet continue en nous disant que les Askhénazes ne craignirent pas le pays des temps brumeux pur se fixer en Germanie alors que les peuples descendants de Riphath et Thogorma s’établirent en Asie près de Mèdes.
Historiquement, il est vrai que les Ashkénazes s’établirent en Allemagne, mais aussi en Pologne et en Russie. Ils parlaient le Yiddish qui est une langue résultante du moyen haut allemand (langues allemandes de la période XIe – XIVe siècle) avec des emprunts à l’hébreu, au polonais et au Russe. Dans une certaine littérature médiévale, le mot ashkénaze était effectivement « utilisé » pour nommer l’Allemagne.
Henri Boudet nous dit que les juifs s’allièrent au peuple de Mèdes dans la guerre contre Babylone et selon l’extrait de la Bible, le plus exactement le livre de Jérémie, ils saccagèrent Babylone où il est dit : « Appelez contre Babylone les rois d’Ararat, de Menni et d’Askenez ».
Dans la Sainte Bible de Louis Segond, au chapitre LI (51) du livre de Jérémie, il est dit :
Appelez contre elle les royaumes d’Ararat, de Minni et d’Ashkénaz !
Dans la Bible de Carrières de 1844, dans le Livre de Jérémie et Baruch, il est dit
Armez contre elle les nations, les rois de Médie…Les vaillants hommes de Babylone se sont retirés du comat, ils ont demeuré dans les places de Guerre, n’osant sortir, parce que toute leur force s’est anéantie ; ils sont devenus comme des femmes. Aussi leurs maisons ont été brûlées, et toutes les barres en ont été rompues…Et Babylone se réduite en des monceaux de pierre ; elle deviendra la demeure des dragons…
Dans la Grande Bible de Tours, au chapitre LI (51) du livre de Jérémie, il est dit :
Appelez contre elle les royaumes d’Ararat, de Menni et d’Ascenez !
Nous voyons que l’orthographe la plus proche utilisée par celle d’Henri Boudet est celle de la Grande Bible de Tours.
Je vous partage mes réflexions et mes interprétations. Vous allez voir mon cheminement passant par des erreurs de compréhension et d’interprétation. L’erreur aussi est importante. Si je donnais seulement le résultat final de ma réflexion, je pense que cela aurait moins d’intérêt. Donc, la voici :
Henri Boudet sans vraiment le dire mais en juxtaposant ces deux phrases où il nous dit que les Ashkénazes s’établirent en Allemagne et les deux autres peuples hébreux s’établirent en Médie d’une part et que la guerre contre Babylone a été menée par les royaumes d’Ararat, de Minni et d’Ashkénazes d’autre part montre l’incohérence, voire l’erreur !
S’il y a eu guerre contre Babylone, ce sont les peuples hébreux de Riphat et Togarma qui s’allièrent aux royaumes de Mèdes (Ararat et Minni) et non le peuple hébreu d’Ashkénazes qui lui se trouvait en Germanie (Allemagne).
Que veut nous dire Henri Boudet en soulignant cette incohérence ?
Le pays de Mèdes ou la Médie se situe dans l’actuelle Iran.
Le royaume d’Ararat est considéré comme se trouvant dans l’actuelle Arménie.
Le royaume biblique de Minni est considéré être le royaume de Mannaï qui a une existence historique. Il se situait dans l’actuel Azerbaïdjan.
Les ashkénazes seraient peut-être un peuple qui aurait vécu sur les rives de la mer noire et non pas les Ashkénazes d’Allemagne. Dans la Bible, le livre de Jérémie est aussi là pour mentionner que Babylone est tombée sous la main des Hébreux avec l’aide de Dieu. Est-ce une réalité ou de la pure propagande ?
En fait les deux évènements ne sont pas du tout dans la même temporalité !
Le royaume d’Israël est détruit en 722 avant J-C par le roi Assyrien Salmanazar V. Les hébreux se réfugient dans le royaume de Judée et principalement à Jérusalem.
La prise de Jérusalem par les Assyriens et l’exode des juifs à Babylone date de 586 avant J-C.
En 539, le roi Perse Cyrus le grand prend Babylone en quelques jours. Les royaumes de Mèdes ont effectivement une participation aux côtés des perses dans la prise de Babylone. Mais Cyrus a soif de conquête et il est inarrêtable. Il ne va cesser de conquérir des territoires voisins.
Ce n’est qu’après la première guerre judéo-romaine (c’est-à-dire la révolte des juifs en Judée contre les romains) que les peuples hébreux partirent et s’établirent dans le bassin méditerranéen et en Europe. Cette guerre de terminant en 69 avant J-C, le départ est estimé en 70 après J-C.
La population Ashkénaze en Europe n’est attestée historiquement qu’à partir du XIe siècle en Allemagne, Pologne et Russie.
En résumé la chute de Babylone date de 539 avant J-C et le départ des hébreux en Europe débute en 70 après J-C. Donc, oui, les Ashkénazes ont pu tout à fait participer à la chute de Babylone.
Il n’en reste pas moi que la volonté d’Henri Boudet de juxtaposer les deux faits qui ont 6 siècles d’écart me paraît étrange.
En définitive, ce « askenez » reste non élucidé.
Quel jeu de mots faut-il trouver ? « Est-ce que né » ? « Est-ce que nez » ?
Faut-il trouver une personne qui est née ou quelque chose qui se trouve à une pointe (le nez) dans un lieu géographique ? Dans le Cotentin, le mot « nez » désigne un point ou une portion de côte rocheuse et abrupte qui s’avance dans la mer, comme par exemple les lieux nommés « la pointe du nez » et « Nez de Jobourg ».
A méditer.
Ensuite, passons à la mention en bas de page. Cette mention attire mon attention. Elle me paraît étrange.
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Pour la première fois, Henri Boudet mentionne le chapitre d’un livre de la Bible en chiffres dits arabes et non en chiffres romains : « 51 » en chiffres romains se note « LI ».
Ses abréviations « Jer. » pour « Jérémie », « c. » pour « chapitre » et « v. » pour « verset » sont assez habituelles pour Henri Boudet bien que pas très conformes à ce que l’on a l’habitude de voir dans la littérature.
Ce « c. 51 v. 27 », serait-il des coordonnées ou un code ?
Les ouvertures aux échecs sont normalisées. Je ne sais pas quelle est la date de cette normalisation. L’ouverture C51 se nomme « ouverture italienne agressive » ou « gambit Evans ». Elle date de 1827. C’est la première partie référencée où elle fut utilisée par justement le nommé « William Davis Evans ». Cette ouverture devient populaire dès 1834. Le but était de sacrifier un pion au 4e coup en b4 pour former une défense solide et empêcher le rock de l’adversaire.
Mais alors, que signifierait le v27 ? Les cases d’un jeu d’échec sont numérotées de « 1 » à « 8 » et de « a » à « h ».
Il est à noter que la pièce du jeu d’échecs « la tour » se nomme « rook » en anglais. Est-ce que la Bible de Tours pourrait être un document de référence utilisé par Henri Boudet car nous l’avons vu à plusieurs reprises, les extraits utilisés par Henri Boudet ressemblent fort à ceux de la Bible de Tours et pas du tout à ceux de la Bible de Carrières ?
NB : La bible de Carrières est la Bible donnée en référence par Henri Boudet, lui-même.
« rook » signifie aussi « un corbeau, un excroc, filouter, rouler »
Il n’y a qu’un pas pour le transformer « rook » en « rock » c’est-à-dire « rocher, balancer, bercer ».
Est-ce que « Jer. C. LI v. 27 » pourrait être utilisé comme un jeu phonétique ?
« Jerc Liv 27 », « Je r c liv 27 », « gercer livre 27 », « Je erre clive 27 » ?
Simple intuition qui ne repose sur pas grand-chose : Faut-il substituer le « J » par le « T » ?
Comme « Japheth » est supposément devenu « Tapette », le « Jer » pourrait-il devenir « Ter » ?
« Ter c. Liv 27 » ? « c. Liv Liv Liv 27 » ? « c. Livre de Tite-Live, Livre 27 » ?
Je ne sais pas, simple fantaisie.
Disons que la chauve-souris arrive à appuyer sur le bouton de mon interphone… Le livre 27 de Tite-Live nous parle de quels évènements ?
Il nous parle de la guerre Punique, de la débâcle de Rome face à Hannibal et Hasdrubal jusqu’aux victoires romaines contre Carthage. Il nous parle de la décadence du système religieux à Rome et il établit une liste de prodiges (comme des pluies de pierres) qui ont eu lieu en 209, 208 et 207 avant J-C. Le plus grand prodige retenu pour l’année 209 avant J-C est le premier cas d’androgynie à Rome. C’est quand-même assez curieux que cela soit le fait marquant de l’année pour que Tite-Live l’aie retracé !
Ce fait d’androgynie et le fait que nous parlons des enfants de Noé me fait évidemment penser encore une fois au chevalier Eon que nous avions vu à la page 48.
Malheureusement, le livre XXVII des Histoires romaines ne contient que 47 chapitres et pas 51.
Mauvaise piste !
Extrait de la Sainte-Bible de Louis Segond, de 1877, La Genèse, chapitre 10 :

Extrait de la Sainte-Bible de Louis Segond, de 1877, Livre de Jérémie, chapitre 51 :

Extrait de la Sainte-Bible de Carrières, de 1844, La Genèse, chapitre 10 :

Extrait de la Sainte-Bible de Carrières, de 1844, Premier livre des Rois, Chapitre XVII :

Extraits du « Dictionnaire Anglais-Français » de Percy Sadler :


Carte de déplacement des populations juives en Europe de 1100 à 1600

Carte de l’Asie Mineure de 750 avant J-C

Les prodiges du livre XVII de Tite-Live

Tite-Live – Livre XXVII

Partie analysée : Page 107 – Troisième paragraphe :

Henri Boudet reprend le texte « Les antiquités Judaïques » de l’historiographe juif Flavius Josèphe pour indiquer que l’auteur pensait que les descendants de « Riphath » occupaient la « paphlagonie » aux bords du Pont-Euxin (mer noire). Henri Boudet nous dit que cela est possible car le nom « Riphath » cache un marin très avisé dans les manœuvres des voilures des navires. C’est ainsi qu’il découpe « Riphath » comme suit :
- « to reef (rif) » signifie « prendre des riz, carguer les voiles »
- « to add » signifie « ajouter »
Le pays s’appelle « paphlagonie » ?! Quel nom improbable ?! Il aime le « paf à l’agonie » ?! ou bien la mort arrive subitement, et « paf ! l’agonie ! » comme « paf ! le chien ! ». Vu ce nom tellement ridicule, c’est forcément un jeu de mots !
Selon le dictionnaire « Anglais-Français de Percy Sadler, nous trouvons les définitions suivantes :
- « reef » signifie « ris d’une voile »
- « to reef » signifie « prendre des ris, carguer les voiles »
- « rife» signifie « régent, qui domine, abondant »
- « to rifle » signifier « piller, voler, dérober, faire main basse sur»
- « rifle » signifie « un fusil rayé ou carabiné, un fusil à balle forcée »
- « rifleman » signifie « tirailleur, soldat armé d’un fusil à balle»
- « rifler» signifie « un voleur, un pillard »
- « rift » signifie « fenêtre, ouverture, crevasse »
- « to rift » signifie « fendre, ouvrir, se fendre, crever, s’ouvrir, rôter »
- « thrift » signifie « gain, profit, lucre, parcimonie, frugalité, économie »
- « drift » signifie « impulsion, violence, plusieurs corps entrainés ensemble, ondée, orage,sables mouvant,dérive, but,objet »
- « to drift » signifie « entrainer, pousser avec violence, accumuler, entasser »
- « to add » signifie « ajouter, additionner »
- « ad » ou « advertissement » signifie « annonce, avertissement, avis », aujourd’hui on dirait « publicité »
- « toward » signifie « vers, dans la direction de, envers, à l’égard de, près de environ, docile, complaisant, porté à apprendre, apte »
- « to twaddle » signifie « débiter des lieux communs »
A proximité des mots que nous avons trouvés, nous retrouvons les mots suivants :
- « to refel » signifie « réfuter, réprimer »
- « rig » signifie « farce, tour de jongleur, escroquerie »
- « rig » signifie « cheval à demi châtré »
- « righteousness » signifie « droiture, justice, vertu, probité, piété »
En français « rif » signifie « le feu, une arme à feu, la ligne de front ou de combat, une bagarre ». Le rif est aussi une région montagneuse au nord du Maroc. Le mot « rif » vient du latin « ripa » qui signifie « rive, rivage, côte ». En kabyle, « rif » signifie « bord, plage ». Le « rift » est en géologie un fossé d’effondrement. Ce fameux « to add » que nous n’avons pas encore pu élucider et qui nous bloque dans de nombreuses compréhensions décompositions de mots réalisés par Henri Boudet. Pour « rif » nous trouvons les notions de « piller, voler, dérober, faire la main basse sur, régent, dominant, un fusil, soldat armé d’un fusil ». Pour « to add », le seul mot qui pourrait avoir un peu de sens est « toward » qui signifie « docile, complaisant ». Faut-il voir une certaine complaisance envers un voleur, un pillard ? Le terme « pillard » possède tout de même une connotation de violence, de traumatisme plus quand de « voleur ». « On pille un village entier ». « On vole un bien ».
En pages 15, Henri Boudet de Volkes Tectosages qui ont la réputation de pillards. Dans cette même page, il ajoute que dans le sud de la France, les parents appellent leurs enfants turbulents des « pillards ».
Extrait de « Antiquités judaïques » de Flavius Josèphe :


Carte de la Paphlagonie


Carte géographique avec le Rif

Extrait du dictionnaire Français-Kabyle

Extraits du dictionnaire Anglais-Français de Percy Sadler :

Partie analysée : Page 107 – Quatrième paragraphe :

Henri Boudet continue à utiliser « Les antiquités Judaïques » de l’historiographe juif Flavius Josèphe pour indiquer que ce dernier pensait que les descendants de « Thogorma » habitaient la grande Phrygie et que son nom dévoilerai l’inventeur des tissus de soie.
C’est ainsi qu’il découpe « Thogorma » comme suit :
- « tow (to) » signifie « filasse, étoupe »
- « to hawk (haûk) » signifie « colporter »
- « worm (oueurm) » signifie « ver »
Il décompose donc « Thogorma » en « to + hok + ou + eurm » soit « to-hok- ou-eurme ». Alors là, cela me laisse sans voix. « Thogorma » / « Tohokoueurm ». Très ressemblant, n’est-il pas ? Le groupe nominal « Habité la grande Phrygie » est évidemment une expression salace ! « Thogorma a bité la grande frigide ! »
Selon le dictionnaire « Anglais-Français de Percy Sadler, nous trouvons les définitions suivantes :
- « tow » signifie « filasse, étoupe, chanvre filé, touage »
- « to tow » signifie « touer, remorquer »
- « toe » signifie « orteil, doigt du pied »
- « too » signifie « trop, aussi »
- « two » signifie « deux »
- « hawk » signifie « faucon, oiseau de proie »
- « to haw » signifie « hésiter en parlant, bégayer»
- « haw » signifie « fruit de l’aubépine, taie, tâche dans l’œil »
- « to hawk » signifie « chasser avec des faucons, colporter »
- « to hawk and spit » signifie « tousser et cracher »
- « hawked » signifie « aquilin »
- « oke » signifie « poids de deux livres trois quart chez les Turcs »
- « oak » signifie « chêne, grand arbre »
- « worm » signifie « ver, insecte rongeur »
- « to worm » signifie « miner, chasser, supplanter, peigner, congréer, agir à la sourdine, mener lentement, parvenir à ses fins par des menées secrètes »
- « wore, worn » signifie « preterit de to wear, porter, user »
- « whore » signifie « prostituée, femme de mauvaise vie, putain »
- « to whore » signifie « prostituer, livrer à l’impudicité »
- « to whore » signifie « fréquenter les mauvais lieux »
- « maw worm » signifie « ver qui s’engendre dans le corps humain »
- « warm » signifie « chaud, zélé, ardent, emporté, véhément, enthousiaste, rigoureux, enjoué »
- « to warm » signifie « chauffer, échauffer, donner de la chaleur, exciter, animer »
Dans l partie Français-Anglais du dictionnaire, nous retrouvons les mots suivants :
- « tôt » qui se traduit en anglais par « soon, quickly »
A proximité des mots que nous avons trouvés, nous rencontrons les mots suivants :
- « oak-apple » signifie « pomme de chêne, noix de galle »
- « oaken » signifie « de chêne »
- « oak grove » signifie « chenaie, bosquer »
- « oakum » signifie « étoupe, filasse grossière, cordage dépecé, calfatage »
- « oaf » signifie « sot, idiot, lourdaud, benêt »
- « obit » signifie « obit, décès, funérailles, obsèques»
- « obituary » signifie « obituaire, registre mortuaire»
- « whoop » signifie « huée, cri de poursuite, huppe, oiseau Sylvain »
- « to whoop » signifie « huer, faire des huées après quelqu’un »
- « whop » signifie « chute soudain avec bruit »
- « to whop » signifie « rosser »
- « touter » signifie « celui qui court après des pratiques, garçon envoyé des auberges »
- « toward» signifie « vers, dans la direction de, envers, à l’égard de, près de, près de, environ »
Evidemment, comme nous l’avons déjà vu « whoop » renvoie automatiquement à « hoop » et les mots de son proche :
- « hoopoo, houp » signifie « huppe, puput»
- « hoop » signifie « cercle, cerceau, panier de femme, éclisse, forme, cri »
- « to hoop » signifie « cercler, mettre en cercle »
- « to hoop, to whoop » signifie « pousser des cris, huer, hurler»
Il existe aussi le mot « wurm » en anglais qui correspond au serpent fantastique que l’on nomme « guivre, givre ou vouivre » en français. Le mot « vouivre » en héraldique représente un dragon. « Obits » sont les messes dites pour les défunts. Le fruit de l’aubépine se nomme « cenelle ». Faut-il voir un jeu de mot ? L’abbé pine avec sa quenelle ? Alors qu’est-ce que Henri Boudet a-t-il voulu nous faire devenir avec son « tow (to) + to hawk (hauk) + worm (ouerme) » ? On retrouve les notions suivantes « touer, thou, fruit de l’aubépine, prostituée, prostituer, chauffer, donner de la chaleur, exciter ».
Le thou est un petit canal artificiel équipé d’un mécanisme d’ouverture/fermeture pour remplir ou vider les étangs artificiels dans l’Ain. C’est un mot régional pas très connu dans le reste de la France.
« Touer » signifier tirer ou remorquer un bateau comme les chevaux, les ânes ou les bœufs sur les chemins de halage qui tiraient les bateaux.
« Le fruit de l’aubépine » pourrait être compris comme « le fruit de la pine de l’abbé ».
Si on rajoute les notions de « prostituer, chauffer, exciter », est-ce qu’un abbé aurait perdu la raison, il aurait été excité par une prostituée ? Aurait-il eu des relations sexuelles avec cette prostituée ? Voire même un enfant avec cette prostituée ? Cela ne serait qu’une des lectures. On voit aussi que les notions de chêne et de cercle apparaissent.
Extrait de « Antiquités judaïques » de Flavius Josèphe :


Carte de la grande phrygie


Extraits du dictionnaire Anglais-Français de Percy Sadler :

Liens
Gomer : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gom%C3%A8re
Gomer (ville) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gomer
Gomor (mesure) : https://fr.wiktionary.org/wiki/gomor
Sem : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sem_(Bible)
Japheth : https://fr.wikipedia.org/wiki/Japhet
Cham : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cham_(fils_de_No%C3%A9)
Table des peuples : https://fr.wikipedia.org/wiki/Table_des_peuples
Ashkénazes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ashk%C3%A9nazes
Ashkenaz : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ashkenaz
Riphath : https://fr.wikipedia.org/wiki/Riphath
Togarma : https://fr.wikipedia.org/wiki/Togarma
Comparateur de Bibles, Genèse, Chapitre 10 : https://www.bible.audio/comparateur-bible-1-10-3.htm
Les enfants de la veuve : https://rite-ecossais-rectifie.com/les-enfants-de-la-veuve/
Comparateur de Bibles, Jérémy, Chapitre 51 : https://www.bible.audio/comparateur-bible-24-51-27.htm
Mannéens : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mann%C3%A9ens
Première guerre judéo-romaine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_guerre_jud%C3%A9o-romaine
Chute de Babylone : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chute_de_Babylone
Bithynie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bithynie
Paphlagonie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Paphlagonie
Phrygie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Phrygie
Rhegion / Rhegium : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rh%C3%AAgion
Mèdes : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8des
Ouverture aux échecs C51 : https://chessopenings.com/fr/eco/C51/1/
Gambit Evans : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gambit_Evans
William Davies Evans : https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Davies_Evans
Annales normandes – Géographie : https://www.persee.fr/doc/annor_0003-4134_2005_num_55_5_1549
Rif : https://www.cnrtl.fr/definition/RIF
Rift : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/rift/69444
Guivre : https://www.cnrtl.fr/definition/guivre
Touer : https://www.cnrtl.fr/definition/touer
Pêche étang Ain / Thou : http://ladombes.free.fr/La_peche_dans_l_Ain/Peche_d_etang.htm
Mimosa pudica : https://en.wikipedia.org/wiki/Mimosa_pudica



