La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Page 137

Partie analysée : Page 137 – Premier paragraphe :

Henri Boudet nous dit que l’on ne sait pas très bien quand les Ibères arrivèrent par bateau en Espagne.
Il avance que des historiens, sans les citer, donnent des événements contemporains à cette arrivée. Le premier exemple est la date de 523 après le déluge, soit 1824 avant Jésus-Christ.
Le deuxième exemple est la fondation d’Argos par le plus ancien des rois grecs, Inachus qui se serait faite dans le même siècle que l’arrivée des Ibères en Espagne.
Le troisième exemple est la mort d’Abraham (en 1821 avant Jésus-Christ) et laissa Isaac, fils héritier de sa foi, de sa puissance et des promesses divines.
Dans un premier temps, une grosse faute de français nous saute aux yeux. Il faudrait dire « Les Ibères vinrent aborder la terre d’Espagne » et non pas « Les Ibères vinrent aborder sur la terre d’Espagne ».
C’est soit la proposition « sur » qui est en trop, soit le verbe « aborder » qui est soit erroné, soit qu’il faut interpréter autrement.
De plus le tiret de continuation utilisé pour la césure du mot « vinrent » est erroné. Nous avons un caractère de soulignement « vin_rent » au lieu d’avoir un tiret « vin-rent ».
Faut-il interpréter « vin_rent » en deux mots distincts ? « vin » comme la boisson alcolisée ou le nombre « 20 » et « rent » comme une « rente » en français ou « rent », louer ou une location en anglais ?
Dans les pages 36, 40 et 45 Henri Boudet avait déjà fait référence à des faits pseudo-historiques ou plutôt mythologiques en s’appuyant sur l’établissement d’un calendrier déterminé à partir des événements décrits dans l’ancien testament.
C’est un archevêque anglican, James Ussher qui essaya d’établir un calendrier des événements en fonction de la Bible et de l’ancen testament. Le livre de référence est « Les annales de l’ancien testament, retracées depuis l’origine du monde », publié en 1650.
Selon ce calendrier, Abraham est mort en 1821 avant Jésus-Christ. Ceci correspond bien à ce qu’avance Henri Boudet.
Dans la mythologie grecque, « Inachus » en latin, « Inachos » en grec est le dieu fleuve. Il est le fils du titan Océan (fils d’Ouranos (le ciel) et de Gaïa (la mer)) et de la déesse Téthys. La cité d’Argos en Argolide est fondée par Inachus. Il n’y a pas de datation supposée ou avancée par qui que ce soit de cet évènement.
Toujours selon le calendrier d’Ussher, en 1825 avant JC, des extraits de récits de multiples auteurs antiques sont utilisés pour essayer de situer les événements. Inachus est supposé contemporain du départ des Hyksos d’Egypte et Flavius Josèphe estime que les Hyksos étaient en les hébreux. Comme Inachus était contemporain du départ des Hyksos d’Egypte, Inachus devait donc être contemporain de Moïse selon la logique de Flavius Josèphe.
Toujours selon le calendrier d’Ussher, en 1824 avant JC, le pharaon Thoutmosis ou Ahmosis chassèrent les bergers (Les Hyksos ou les hébreux) et il régna sur la basse Egypte 25 ans et 4 mois.
Voici quelques dates du calendrier d’Ussher :
- An 0 création de la terre – 4004 avant JC
- An 1556 création de la terre / 2 448 ans avant JC / Noé à 500 ans, Naissance de Japhet
- An 1558 création de la terre / 2 446 ans avant JC / Noé à 502 ans, Naissance de Sem
- An 1656 création de la terre / 2 348 avant JC / Le Déluge, Noé à 600 ans
- An 1657 création de la terre / 2 347 avant JC / Toute la terre est sèche, Noé sort de l’arche
- Une création de la Terre 2006 / 1998 avant JC / 350 ans après le déluge
- An 2183 Création de la terre / 1821 avant JC / 520 ans après le déluge / Mort de Abraham
- An 2180 Création de la terre / 1824 avant JC / 523 ans après le déluge
- An 2433 Création de la Terre / 1571 avant JC / 776 après le déluge / Naissance de Moïse
- An 2513 Création de la Terre / 1491 avant JC /856 après le déluge /Départ du peuple d’Israël sous la direction de Moïse
En pages 109 et 110, Henri Boudet, décrivait Tharsis comme le fils de Javan, neveu de Tubal, petits-fils de Japhet. Tharsis et Tubal marins aguerris ont traversé la méditerranée pour s’implanter en Ibérie (Espagne) au sud de la Gaule.
Selon la table des peuples :
- Noé à trois fils : Cham, Sem et Japhet.
- Tubal est le fils de Japhet et le petit-fils de Noé.
- L’arbre généalogique de Jacob est le suivant : Noé, Sem, Arpakshad, Shélah, Eber, Peleg, Réou, Séroug, Nahor, Terah, Abram (Abraham), Isaac, Jacob (Israël), Joseph.
Jacob a 12 fils. Le plus jeune des fils, Joseph a été vendu à l’Egypte. Suite à une grande sécheresse et famine, les enfants de Jacob demandèrent de l’aide à l’Egypte. Ils virent leur frère Joseph devenu un vizir important en Egypte et il leur apporta toute l’aide demandée. C’est après la mort de Joseph que le peuple d’Israël se trouva sous le joug de Pharaon. Et il en sera ainsi pendant 300 ou 400 ans . Les estimations sont larges.
Nous constatons les choses suivantes :
- Tubal fait partie de la 3 e génération (petits-fils de Noé).
- Abraham fait partie de la 11 e génération.
- Joseph fait partie de la 14 e génération et la sortie d’Egypte du peuple d’Israël sous la direction de Moïse a eu lieu entre 300 et 400 ans après la mort de Joseph.
Nous voyons bien qu’entre Tubal et Moïse, il y a un écart de 11 générations + 300 à 400 ans, en étant très modéré, on peut estimer cet écart à 600 ans.
Ce que nous souffle Henri Boudet n’a pas sens !
Il nous dit que les événements suivants ont eu lieu dans un laps de temps proche »
- Tubal et Tharsis arrivent sur la péninsule Ibérique en bateau : Tubal (3 e génération) et Tharsis (4 e génération)
- Mort d’Abraham : 1821 avant JC : Abraham (11 e génération)
- Inachus contemporain de Moïse : Moïse a vécu 300 à 400 ans après Josèphe (14 e génération)
En 1824 avant JC, nous sommes 523 ans après le déluge.
Inachus est situé entre 2000 et 1800 ans avant JC.
Henri Boudet reprend l’information du livre de James Ussher indiquant que l’arrivée des Ibères en Espagne coïncide à l’année 523 après le déluge soit 1824 avant JC. Henri Boudet utilise le terme « fixe leur émigration ».
Dans le livre de James Ussher, à l’année 1824 BC (avant JC), il est indiqué :
| « Lorsque Thetmosis ou Amosis chassa ces bergers, il régna en Basse-Égypte pendant 25 ans et 4 mois [*Manéthon 1:101] » |
Ce qui peut être traduit par :
| « Quand Thoutmosis ou Ahmosis chassèrent les Bergers, il régna sur la basse Egypte pendant 25 ans et 4 mois [Manéthon Livre 1 : 101] » |
Il faut lire les événements de l’année 1825 avec JC pour comprendre cette phrase. Elle ne correspond pas à la sortie du peuple d’Israël (avec Moïse à sa tête) du royaume d’Egypte. Le peuple des « Bergers » est possiblement les hébreux, mais rien n’est moins sûr.
En 1825 avant JC, on apprend qu’il existe un conflit entre le royaume d’Egypte et des envahisseurs venant de l’Orient qui se nomment « Hyksos » aussi nommé « le peuple des Bergers ».
| Manéthon écrit (Manéthon, 1:101) que Tethmosis, roi de Thébaïde (ou Haute-Égypte), assiégea les Hyksos (ou Bergers), retranchés à Auarim (un lieu d’une superficie de 10 000 acres), avec une armée de 480 000 hommes. Ne trouvant aucun moyen de les vaincre, il accepta qu’ils quittent l’Égypte et aillent librement où bon leur semblait. Eux, avec tous leurs biens, au nombre de 440 000, traversèrent l’Égypte et s’enfoncèrent dans le désert pour gagner la Syrie. Craignant les Assyriens, qui dominaient alors toute l’Asie, ils bâtirent une ville en terre de Juda, nom qu’on lui donne aujourd’hui. Cette ville était assez grande pour accueillir une population aussi nombreuse et fut nommée Hiérosolyme, c’est-à-dire Jérusalem. Manéthon rapporte ce fait dans le livre de Flavius Josèphe (I). 1. Contrairement à ce qu’affirme Appion (dans son ouvrage « Affaires égyptiennes », livre IV), qui nomme ce roi Amosis, ce dernier s’appuie sur les Annales de Ptolémée Mendès, prêtre égyptien, pour prouver qu’il était contemporain d’Inachos, roi des Argiens, comme le rapportent Tatien l’Assyrien (dans son « Discours contre les Grecs »), Justin Martyr (dans son « Paranétion » ou « Exhortation aux Grecs »), Clément d’Alexandrie (dans le premier livre de ses « Stromates ») et d’autres. Selon Josèphe et Justus Tibérien, ces affirmations se rapportent aux Israélites, car ils faisaient un important commerce de moutons (Genèse 46:33-34 ; 47:3). Ils auraient quitté l’Égypte pour Canaan, ce qui laisse supposer que Moïse était contemporain d’Inachos et qu’il fut celui qui les guida lors de ce voyage. Ces éléments semblent plutôt se rapporter aux Phéniciens, dont Hérodote (VII, chapitre 89) rapporte qu’ils étaient venus de la mer Rouge et s’étaient installés en Palestine. Le départ des Israélites d’Égypte eut lieu plusieurs années après Inachus, comme le démontre sans aucun doute cette chronologie. |
Le même texte traduit en français :
| Manéthon écrivit (Manéthon, Livre 1 : 101) « Thoutmosis, roi de Thèbes, ou de la Haute-Egypte, assiégéa les Hyksos ou Bergers, retranchés dans un lieu appelé Auarim (contenant 10 000 acres de terre) avec une armée de 480 000 hommes. N’ayant trouvé aucune possibilité de les emmener, il convainc avec eux de quitter l’Egypte et iraient librement où bon leur semblerait. Eux, avec tous leurs biens et leurs possessions, au nombre de 440 000 passèrent l’Egypte et se rendirent par le chemin du désert de Syrie. Par crainte des Assyriens qui possédaient toute l’Asie, ils construisent une ville au pays de Juda, comme on l’appelle aujourd’hui. Cette ville était suffisamment grande pour accueillir un si grand nombre d’habitants, et on l’appelait Hiérosolyma, c’est à dire Jérusalem. Manéthon le déclare dans (Flavius) Josèphe Contre Apion (l. 1. contra Appionem Grammaticum) (Appion dans son 4e livre « Affaires égyptiennes ») appelle ce roi « Ahmosis ». Il prouve, à partir des Annales de Ptolémée Mendès, un prêtre égyptien, que celui-ci était contemporain de Inachus mentionné précédemment, roi des Argiens (habitants d’Argos ou d’Argolide) comme le rapportant Tatien le Syrien (dans son Discours aux Grecs), Justin Martyr (dans sa Paranétion ou Exhortation aux grecs), Clément d’Alexandrie dans son premier livre de ses Stromates et d’autres encore. Tout ce que (Flavius) Josèphe et Juste de Tibériade comprennent ce qui se rapporte aux israélites, car ils faisaient beaucoup de commerce de moutons. Gn 46:33,34 47:3. Parce qu’ils sont allés d’Egypte en Canaan, on peut donc supposer que Moïse était contemporain d’Inachus et qu’il était l’homme qui les a conduit dans ce voyage. Or, ces éléments semblent plutôt se référer aux Phéniciens, dont Hérodote (l. 7. c. 89) rapporte qu’ils sont venus de la mer Rouge et se sont installés en Palestine. Le départ des israélites d’Egypte a eu lieu de nombreuses années après Inachus, comme le montre sans aucun doute le cours de cette chronologie. |
Les informations sur les années 1825 et 1824 avant JC des « Annales de l’ancien testament » viennent de Manéthon. Son nom complet est Manéthon de Sebennytos. C’est un prêtre et historien égyptien qui a vécu au IIIe siècle avant JC sous les règnes de Ptolémée 1 er et Ptolémée II. Son œuvre maîtresse est « Histoire de l’Egypte » découpée en trois livres.
Les travaux et la chronologie avancée par Manéthon sont considérés comme incorrects. Ses récits sont influencés par une propagande égyptienne car il a travaillé à la cour de Pharaon. Ce sont les vainqueurs qui écrivent (ou réécrivent) l’Histoire.
Le texte a été retrouvé par pots-de-vin et des auteurs plus récents qui les ont utilisés de manière déformée. Le texte de Manéthon a été utilisé par les auteurs suivants, mais la liste n’est pas exhaustive :
- Jules l’Africain (Sextus Julius Africanus), historien romain chrétien du IIe siècle avant JC. Il reprend les écrits de Manéthon afin d’assoir la chronologie biblique sans la remettre en question au regard d’autres sources, ni au regard des éléments historiques
- Flavius Josèphe , historiographe romain juif, du Ier siècle avant JC, connu pour « Antiquités judaïques » et son œuvre s’oriente sur « la gloire » du peuple juif. La justesse historique n’est pas toujours au rendez-vous.
- Eusèbe de Césarée , évêque et historien qui a constitué une liste inspirée de l’œuvre de Manéthon. Une partie de ses écrits sont connus par le biais du chroniqueur byzantin Georges le Syncelle .
Quel intérêt pour Henri Boudet de faire le focus sur les éléments qui nous viennent de ces historiens antiques, surtout que nous savons que ces éléments sont bien souvent déformés voire erronés ? Faut-il retenir uniquement les nombres qu’il avance et qu’il n’y a que ces nombres qui ont un intérêt dans ce paragraphe ? 523… 1821… 1824… ?
Henri Boudet a pris le livre de James Ussher et les éléments équivoques tirés de « l’Histoire de l’Egypte » de Manéthon.
Si nous prenons les faits historiques et les commentaires laissés sur les écrits de Manéthon, nous pouvons donner les éléments suivants.
Manéthon était historiographe officiel de la cour du Pharaon Ptolémée 1er ( période dynastique égyptienne ptolémaïque, c’est à dire grecque suite à la conquête de l’Egypte par Alexandre Le Grand). Les récits de Manéthon sont plus « un roman national » qu’une vérité historique. On ne connaît les écrits de Manéthon que par la reprise et les commentaires de ses textes par d’autres auteurs.
A ce jour, on estime qu’il y eu effectivement un peuple que les égyptiens nommèrent Hyksos, c’est-à-dire un « peuple étrangers venant de l’est ». Les historiens actuels ne pensent pas que les Hyksos ont réellement attaqué ou envahi l’Egypte comme le dit Manéthon.
Manéthon raconte des faits arrivés sous le règne du pharaon Amhosis 1 er . Amhosis aurait repoussé les attaques des Hyksos venant de l’est et il les aurait pourchassés jusqu’à Canaan. Les historiens, à ce jour, s’accordent à dire que les Hyksos étaient un peuple nomade de marchands qui s’installa dans la ville d’Avaris qui se trouvait à l’est du delta du Nil. Ils s’y installèrent et ils prospérèrent. L’instabilité politique en Egypte fit qu’un Hyksos porté par une population importante en basse Egypte fut nommé Pharaon de la basse Egypte. Les rois Thébains égyptiens de la haute Egypte reconquièrent la basse Egypte et chassèrent les Hyksos. 440 000 Hyksos partent d’Egypte en direction de l’Est et ils construisent une grande ville, possiblement Jérusalem.
Flavius Josèphe, historiographe romain juif vit dans ces faits, la présence du peuple Hébreux sous le nom de Hyksos, un peuple glorieux qui combattit et vaincu pour un temps le grand peuple égyptien ainsi qu’un peuple nombreux de près de 440 000 hommes. Mais ceci est une interprétation plus que douteuse de la part de Flavius Josèphe. Il est possible que quelques hébreux fussent vus comme « Hyksos » mais ils ne représentaient pas la totalité du peuple Hyksos. Flavius Josèphe a voulu grandir et glorifier l’histoire du peuple hébreux alors que les événements qu’il reprit de Manéthon ne sont de base pas juste historiquement (il n’y a pas réellement d’invasion de l’Egypte par les Hyksos) et les Hyksos n’étaient probablement pas les Hébreux.
On peut considérer que le départ des Hyksos d’Egypte à destination de l’est ai pu inspirer l’histoire biblique du départ du peuple hébreu d’Egypte alors que d’un point de vue historique il n’y a aucune preuve que le peuple hébreu a vécu en captivité en Egypte.
Henri Boudet a dit que certains historiens voient dans cet évènement de départ des hébreux non seulement à destination de Canaan, mais aussi une partie d’entre eux à destination de l’Espagne. Ce serait ce même évènement qui est pris comme départ de la migration des enfants d’Israël (Jacob). Mais comme nous l’avons vu nous nous ne sommes pas du tout dans la bonne période.
On ne va pas détailler les reprises de Manéthon par Jules l’Africain, Eusèbe de Césarée ou Georges de Syncelle. Tout ce que l’on peut dire est comme le dit Henri Boudet, de nombreux auteurs se sont appuyés sur les textes de Manéthon pour écrire des ouvrages de référence dont certains ont inspiré « les pères de l’Église ».
Les œuvres principales sont :
- Flavius Josèphe (37 – 100) : « Antiquité Judaïques », « Guerre des juifs », « Contre Apion »
- Justin Martyr, Justin de Napelouse (100 – 165) : « Discours aux grecs (Oratio ad Graecos) »
- Tatien le Syrien (120 – 173) : « Apologie, Discours aux grecs », « Diatessaron, Evangelion Damhalte »
- Clément d’Alexandrie (150 – 215) : « Stomates »
- Jules l’Africain (160 – 240) : « Chonographiai », les premières chroniques universelles chrétiennes
- Eusèbe de Césarée (265 – 340) : « Histoire ecclésiastique » de la mort de Jésus-Christ au règne de Constantin
- Georges le Syncelle (- 810) : « Extrait de chronographie »
En relisant le « Guide de la conversation Français-Basque » de Louis Fabre et plus particulièrement le chapitre sur les basques à partir de la page 412, nous constatons :
- La formulation « quelques historiens fixent à l’année 523 après le déluge »
- La formulation « ils abordèrent sur les côtes d’Espagne » avec le « sur» sui fait saigner les yeux et les oreilles
Henri Boudet a clairement plagié ou recopié le livre de Louis Fabre.
Dans le livre de Louis Fabre, ce dernier met le doigt sur l’incohérence entre le fait que certains historiens font descendre le peuple Hispanique de Thubal, fils de Japhet, petit-fils de Noé alors que d’autres historiens mentionnent l’arrivée des descendants de Japhet en l’année 523 après le déluge. Louis Fabre pointe clairement l’incohérence alors qu’Henri Boudet ne le fait pas.
Henri Boudet a repris les mêmes formules, les mêmes erreurs que celles présentes dans le livre de Louis Fabre alors qu’habituellement Henri Boudet se fait un malin plaisir à corriger les erreurs des livres qu’il reprend. Cela est à souligné. Cela doit avoir son importance.
Louis Fabre nous dit que les Basques sont fiers et généreux avec ceux qui sont dans le besoin et durs et guerriers avec ceux qui veulent leur nuire. Si nous allons en page 415 du livre, nous voyons une anomalie sur le caractères de continuation sur le dernier mot de la première ligne de la page :
« ru–doyez ».
Comment ne pas faire le parallèle avec le caractère de césure du mot « vin_rent » ?!
Toujours sur cette page 415, il est dit que le pauvre repartira de chez le Basque avec dans les mains du blé ou du maïs, si l’on est à table, on lui donne de l’elcekaria (du potage), du pain de maïs et du chingarra (du jambon) ».
Là encore, fantasme ou réalité, le Basque est distributeur de blé. Il donne la soupe et le pain. Faut-il rapprocher ce pain au vin de « vin_rent » ?!
Est-ce encore une fantaisie d’Henri Boudet pour établir un lien entre son texte et celui de Louis Fabre ?
Extrait des « Annales de l’ancien testament » de James Ussher :
En 1825, Dans cet extrait, nous voyons l’utilisation d’extraits de récits de multiples auteurs antiques.
Inachus était contemporain de Moïse.
En 1824 avant JC, le pharaon Thoutmosis ou Ahmosis chassèrent les bergers (Israélites), il régna sur la basse 2gypte 25 ans et 4 mois.

La mort d’Abraham et 1821 avant la naissance de Jésus-Christ.

Ce que Dieu avait promis à Abraham, c’est son fils Isaac qui est en devient le bénéficiaire.

Extrait de « Guide de la conversation Français-Basque » de Louis Fabre :


Partie analysée : Page 137 – Titres :

En page 112, en préambule au chapitre sur la langue basque, Henri Boudet nous disait que les celtes nommèrent ces peuples déjà présents dans les Pyrénées à leur arrivée en Gaule de Gascons, Cantabres, Vardulles et Ibères. La table des peuples les considère comme des descendants de Tubal.
Strabon différenciait les peuples aquitains des peuples celtiques, des peuples ibères.
Il distingue une vingtaine de peuples aquitains différents.
Ce sont les aquitains qui ont été identifiés comme le peuple proto-basque et paradoxalement, Henri Boudet ne nomme pas les aquitains.
Le mot « basque » vient de « Vascons ». « Vascons » a aussi donné le nom « gascons ». Les Vascons étaient un peuple de la région pyrénéenne d’une langue non indo-européenne.
Les Gascons et les Aquitains semblent avoir été des peuples avec une langue et des mœurs très proches l’une de l’autre. L’aquitain, identifié comme une langue proto-basque, semble avoir été utilisé par les gascons et les aquitains. Les aquitains et les gascons étaient séparés par les Pyrénées, les aquitains au nord et les gascons au sud.
Strabon avance le fait que ces peuples (aquitains et gascons) n’étaient pas celtes et probablement présents sur ce territoire avant l’arrivée des celtes (gaulois). Ils avaient plus de points communs avec les Ibères qu’avec les Gaulois. Les Aquitains étaient constitués d’une vingtaine de tribus différentes.
Mais d’autres sources mentionnent la présence des aquitains au sud des Pyrénées. La répartition géographique de ces peuples semble assez confuse.
L’Occitanie est la partie bordée par la mer Méditerranée qui va des Pyrénées à Montpellier. Nous n’avons pas trouvé de peuple qui se nommait « occitani ».
Le mot « occitan » apparaît pour la première fois au XIIIe siècle. Il est la contraction de la particule affirmative « hoc » + « aquitanus ».
Malgré les tentatives de classification de l’occitan en tant que peuple ou ethnie, aujourd’hui, la notion « l’occitan » ne porte pas de notion ethnique mais elle porte une notion purement linguistique.
Dans son introduction en page 112, Henri Boudet nous parlait aussi des Vardules. Il est étonnant de voir que les Vardules sont absents des peuples cités dans le titre de ce chapitre.
Henri Boudet termine sa liste avec les villes d’Auch et de Bordeaux.
Il est curieux de noter qu’il n’y a aucun séparateur, ni aucune ponctuation, ni point, ni tirait, entre « AUCH » et « BORDEAUX ». Faut-il comprendre que « AUCH BORDEAUX » serait un seul mot ?
Auch est la préfecture du département du Gers située en Occitanie.
Nous relevons que la commune limitrophe au nord d’Auch se nomme Roquelaure et la commune à l’est d’Auch, se nomme Montégut.
Faut-il voir un lien avec le château de MontSégur sur la commune de Rennes-les-bains ? Est-ce une coïncidence ?
Blason de la ville d’Auch : « parti, au premier de gueules à l’agneau pascal d’argent, la tête contournée, portant une bannièrette d’azur chargée d’une croisette aussi d’argent, à la hampe du même posée en barre, au second d’argent au lion de gueules armée de sable. »

Les hauts-lieux d’intérêts de la ville d’Auch sont :
- La cathédrale Sainte-Marie
- Les pousterles qui sont d’étroites ruelles médiévales avec une forte pente qui possède généralement des escaliers. On retrouve ce mot « pousterle » dans le dictionnaire occitan de Frédéric Mistral « Lou Trésor dou Felibriges »
- L’escalier monumental en-haut sur lequel se trouve la statue de D’Artagnan
Bordeaux est une des plus grandes villes de France. Elle a été capitale de la Gaule aquitaine et capitale du duché d’Aquitaine et de Guyenne. C’est la seconde ville de France en termes de monuments historiques après Paris.
Nous relevons que la commune limitrophe au nord de Bordeaux se nomme Blanquefort. Faut-il voir un lien avec le château de Blanchefort sur la commune de Rennes-les-bains ? Est-ce une coïncidence ?

En héraldique, la description du blason de Bordeaux est la suivante :
De gueules ; à la Grosse Cloche ouverte, ajourée et maçonnée de sable et sommée d’un léopard d’or ; à la mer d’azur, ondoyée de sable et d’argent, chargée d’un croissant aussi d’argent ; au chef d’azur, semé de France.
La devise de Bordeaux est « Lilia sola regunt lunam, undas, castra, leonem » qui se traduit en français par « Les lys règnent seuls sur la lune, les ondes, la forteresse et le lion ».
Il est également utilisé un monogramme que l’on appelle « chiffre » (monogramme avec la superposition des lettres qui forment l’acronyme d’une devise ou d’une marque, comme le monogramme de LVMH). Le « chiffre » ou monogramme de Bordeaux est composé de 3 croissants de lune entrelacés.

Tout cela paraissait très étrange.
Les noms des peuples, langues et villes mentionnées dans ce titre semblent correspondre à une carte inversée. Bordeaux se trouvant le plus au nord et les gascons le plus au sud.
Si nous prenons le titre et les comparons à la carte géographique, nous voyons les choses suivantes :


Si non prendre le « V », soit cinq en chiffre romain, comme point de repère. Ce « V » qui représente la pointe d’une flèche, est centre.
Si nous prenons la pointe du « V », nous constatons qu’AUCUNE des trois lignes du titre n’est centrée !
- Sur la première ligne, nous avons 4 caractères en trop à gauche par rapport à la droite.
- Sur la seconde ligne, nous avons entre 2 et 3 caractères en trop à gauche par rapport à la droite.
- Sur la troisième ligne, nous avons 5 caractères en trop à gauche par rapport à la droite.

Retranscrit sur une police à chasse fixe comme la police Courrier new, nous obtenons la chose suivante :
En noir, les caractères « en trop » à gauche, en rouges et en bleu le même nombre de caractères à gauche et à droite d’une ligne verticale qui partait de la pointe du « V ».

Si nous centrons les lignes, nous obtiendrons, la chose suivante :
En rouge et en bleu le même nombre de caractères à gauche et à droite d’une ligne verticale qui partait du point du « V », en noir, les caractères « en trop » exactement sous le « V » et qui se retrouvent partagés entre la gauche et la droite.
Pourquoi Henri Boudet a-t-il appliqué ce décalage ? Un codage graphique qui débouche certainement sur du phonétique. Quel jeu graphique pour quel heu phonétique veut-il nous emmener ?
Un point à relever d’un point de vue typographique : en plus d’avoir utilisé une police de caractère à chasse fixe, les lettres sont collées les unes aux autres. Il n’y a aucun espace entre les lettres. Cela est bien curieux. Il faut voir qu’à cette époque, chaque lettre était « un tampon » positionné sur une grille d’assemblage. Chaque « tampon » ou « lettre » possédait un espace naturel entre la figure représentant l’image de la lettre et le bord du caractère typographique ». Avoir les lettres, les unes collées aux autres ne devaient pas être si évident que cela. C’était en tous les cas un acte volontaire. Mais pourquoi Henri Boudet at-il demandé à l’imprimeur que les lettres du titre de ce chapitre soient ainsi collées ?!

Revenons aux différents peuples et villes cités dans ce titre.
On sait que les gascons et les aquitains sont deux peuples très proches qui parlaient la même langue et avaient les mêmes mœurs. Les gascons se découvrent au sud des Pyrénées lorsque les aquitains (qui parlaient aussi le gascon, la langue) se découvrent au nord des Pyrénées, en bordure de l’océan Atlantique.
Comme nous l’avons dit, l’Occitanie est la partie bordée par la mer Méditerranée qui va des Pyrénées à Montpellier. Nous n’avons pas trouvé de peuple qui se nommait « occitani ». De plus, le mot « occitan » apparaît pour la première fois au XIIIe siècle. Il est la contraction de la particule affirmative « hoc » + « aquitanus ». Grâce à ce petit rappel, nous pouvons dire que « occitani » en plus d’être le fruit d’Henri Boudet, il peut être le fruit de « Auch » + « aquitains » par analogie au fait que « occitanie » est le fruit de « hoc » + « aquitanus ».
On peut donc résumer :
- « Occitanie » = « hoc » + « aquitanus »
- « Occitani » = « Auch » + aquitains »
« Auch » s’écrit en gascon « Aush » ou « Aux ». Faut-il faire un rapprochement entre le « Aux » de « Bordeaux » et « Auch / Aux » ? Comme il n’y a aucun séparateur (ni point, ni tiret, ni tout autre marque de ponctuation entre « Auch » et « Bordeaux », faut-il comprendre que « Auch » et « Bordeaux » vont de paires ou représentent la même chose (même ville ou même son ?) ?
Bordeaux est à l’estuaire de la Garonne et Auch est dans les terres. Auch est à mi-chemin entre l’océan Atlantique et la mer Méditerranée.
Encore une fois, nous sommes face à de forts débats sur la définition des régions mentionnées. L’Occitanie d’un point de vue administrative est une petite partie de l’Occitanie, c’est-à-dire la région géographique où l’on parlait occitan ou la langue d’Oc. La langue d’Oc était parlée dans tout le sud de la France.
Nous voyons bien qu’il est assez difficile de délimiter et de faire la part des choses entre la langue, le peuple qui parle cette langue et la région du peuple qui parle cette langue. Nous sommes face à 3 prismes : une langue, un peuple, une zone géographique. Sous quel prisme faut-il interpréter les propositions d’Henri Boudet ?
Il semble qu’en latin et en italien « occitani » signifie « occitans ». Nous n’avons pas pu le confirmer. Mais pourquoi donc Henri Boudet aurait utilisé un mot en latin « occitani » avec un article français « les » ? L’occitan est une langue romane, antérieure au français, pour laquelle nous trouvons les termes « occitanius », « lingua occitana », « occitana », mais pas de trace de « occitani » en occitan.
C’est Dante Alighieri qui a popularisé le terme « lingua d’oco ». Il oppose les appellations « langue d’oc (occitan) », « langue d’oil (le français) » et « langue de si (l’italien) ». Dante est connu pour son œuvre « La divine comédie » (certains contestant qu’il fut l’auteur de cette œuvre) composée de 3 parties : l’enfer, le purgatoire et le paradis et chaque partie composée de 33 chants.
La diffusion de la langue d’oc se fit par les chansons de geste par les troubadours. Richard Cœur de Lion, bien qu’il fut roi d’Angleterre, il grandit en Aquitaine (région qui était anglaise suite au mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec le roi Henri II d’Angleterre). Il était poète et écrivains à ses heures perdues. Il utilisait la langue d’oc dans ses œuvres.
Et si nous changeons de registre et si nous essayons de voir dans cette liste de mots, un texte graveleux caché pour notre curé préféré ?

Pourrait être transformé en :

Si on lit de bas en haut comme nous le suggère l’inversion géographique des peuples, des régions et des villes villes dans le texte d’origine, cela donnerait :
« Au bordel, les catins et leurs attributs, les loches, excitaient les garçons. »

Le « V » fait penser à un triangle. Comment ne pas penser à la chanson d’Herbert Léonard et au triangle d’or qui symbolise le sexe féminin. D’autres sources suggèrent que le « V » est bien le symbole du féminin.
Et puis il existe une zone à Bordeaux qui est nommée « le triangle d’or », c’est un quartier historique huppé de la ville. Il est en forme de triangle isocèle dit « doré » comme en géométrie sacrée. Le bâtiment remarquable de ce triangle doré de Bordeaux est l’église Notre-Dame. On ne peut relever d’autre de particulier, il existe des dizaines et des dizaines d’église dédiée à Notre-Dame (Marie) en France.
Nous allons faire une digression. Lors de nos recherches sur le mot « occitani » nous sommes tombés sur le commentaire ci-dessous.
A maintes reprises, nous avons rencontré le mot anglais « trull » pour lequel le dictionnaire Anglais-Français de Percy Sadler nous donne la tradition en français « Perdue de mœurs, prostituée ». Nous avons aussi vu le mot « trully » qui signifie « véritablement, vraiment ».
En occitan, « una trula » prononcé « uno trulo » signifie « un baguedaudier, une personne qui aime baguenauder, qui aime flâner » et le mot « turla » prononcé « turlo » signifie « un sot ».
Ici, avec « trull / trully / trulo / turlo » on obtient « perdue de mœurs (prostituée) / vraiment (amen) / un baguenaudier / un sot ». Le jeu phonétique et le résultat obtenu est vraiment typique de ce que l’on peut lire entre les lignes du livre d’Henri Boudet depuis le début. Il existe de fortes chances que c’est bien ce qu’Henri Boudet avait en tête. N’en déplaise à certaines, toutes les langues du sud, quelles sont languedocienne, gasconne ou provençale ont bien leur place dans la méthode utilisée par Henri Boudet.

Cartes de « l’Occitanie » des régions où l’on parle l’occitan :


Armoiries de Bordeaux :

Eglise Notre-Dame de Bordeaux :

Communes limitrophes d’Auch

Communes limitrophes de Montségur (Ariège)

Communes limitrophes de Bordeaux

Communes limitrophes de Rennes-Les-Bains :

Ibérie, III e siècle avant JC :
En vert, le territoire des aquitains ou proto-basques

Peuples aquitains

Groupes linguistiques indo-européens et non indo-européens

Le territoire des Vascons

Partie analysée : Page 137 – Deuxième paragraphe :

Nous nous répétons. En page 112, en préambule au chapitre sur la langue basque, Henri Boudet nous disait que les celtes nommèrent ces peuples déjà présents dans les Pyrénées à leur arrivée en Gaule de Gascons, Cantabres, Vardulles et Ibères. La table des peuples les considère comme des descendants de Tubal.
Ici, Henri Boudet nous dit que les celtes nommèrent une des tribus ibères, de « vardulles ». Ce nom de vardulles décrit une coutume ancestrale de ce peuple qui consistait à conserver sur leurs épaules, jour et nuit, une espèce de manteau.
C’est ainsi qu’Henri Boudet décompose le mot « vardulle » en mots anglais suivants :
- « to ward » signifie « garder »
- « hull » signifie « couverture extérieure, manteau »
Et il rajoute que les fils des Vardulles ne dérogent pas à cet usage.
En page 112, Henri Boudet faisait effectivement référence aux Vardulles et là bizarrement dans le titre de ce paragraphe V, pas de trace de Vardulles mis dès le premier paragraphe de ce chapitre V, Henri Boudet nous parle de quel peuple ? Des Vardulles ! La logique me paraît bien étrange.
Il n’y a que Pline et Strabon qui ont fait référence aux Vardules. Strabon les nommait « Bardyétai ». C’était un peuple présent dans la zone ouest Pyrénéenne lors de la conquête romaine. Nous n’en savons guère plus. La zone géographique qu’ils occupent est assez imprécise certainement du fait des conflits qui les opposaient aux Celtes et aux Romains.
L’orthographe admise est « Vardules » avec un seul « l ».
Il est assez improbable qu’Henri Boudet puisse avancer des mœurs précises concernant les Vardules alors que nous n’en savons pas grand-chose.
Selon le dictionnaire « Anglais-Français de Percy Sadler, nous trouvons les définitions suivantes :
- « to ward » signifie « garder, prendre soin de, défendre, protéger, préserver, parer, éviter, éluder, faire la garde, veiller, se tenir sur la défensive, parer, éviter »
- « ward » signifie « garde, surveillance, arrondissement, garnison, garde, parade, défense, forteresse, fort, place forte, prison, cachot, quartier, appartement dans un hôpital, partie d’une ville, pupille, enfant en tutelle, la garde d’une serrure »
- « too hard» signifie « trop dur »
- « to add » signifie « ajouter, additionner »
- « ad » ou « advertissement » signifie « annonce, avertissement, avis », aujourd’hui on dirait « publicité »
- « toward» signifie « vers, dans la direction de, envers, à l’égard de, près de environ, docile, complaisant, porté à apprendre, apte »
- « to twaddle » signifie « débiter des lieux communs »
- « hull » signifie « couverture extérieure, cosse, peau, pellicule, coque»
- « to hull » signifie « flotter sans voiles, sans gouvernail, mettre à sec, canonner un vaisseau dans son bois »
- « A hull » signifie «à sec »
- « hull of a ship » signifie « la coque d’un navire»
- « hill » signifie « colline, éminence, monticule»
- « heel » signifie « talon, roulis (marine) »
- « to heel » signifie « danser, pencher d’un côté, mettre des talons, armer un coq»
- « to heel » signifie « mettre un vaisseau à la bande pour le radoubler »
- «he’ll » contraction de « he will » signifie « il fera »
- « hell» signifie « enfer, lieu de supplice des damnés »
- « hull » signifie « couverture extérieure, cosse, peau, pellicule, coque de navire »
- « to hull » signifie « flotter sans voile, sans gouvernail, mettre à sec, canonner un vaisseau dans son bois »
- « trull » signifie « une abandonné, une prostituée»
- « trully » signifie « véritablement, vraiment, certainement, exactement, justement »
- « humective » signifie « humectant, qui humecte »
- « humid » signifie « humide, moite »
- « humidity » signifie « humidité, moiteur »
- « trump » signifie « trompe, trompette, atout, triomphe, retourne, carte retournée »
Graphiquement le « h » ressemble à un « tr ». Faites un petit effort visuel et vous le constaterez. Ceci peut lier les mots « hull » et « trull ».
Dans la partie Français-Anglais du dictionnaire, nous retrouvons les mots suivants :
- « curie » se traduit en anglais par « a curia, a ward, the subdivision of a tribe among the ancient Romans »
- « faire le moulinet avec un bâton » se traduit en anglais par « to twirl about a quarter-staff so as to ward off any blow »
- « juiverie » se traduit en anglais par « jewry, the jew’s ward »
- « pupille » se traduit en anglais par « pupil, ward, scholar »
- « canonner » signifie « to hull (a ship) »
Si on reste sur « too hard » et « hull ».
« a hull » signifie « à sec »… Si on voit « je te hull à sec », est-ce avoir l’esprit mal placé ?
ET « too hard » ? Je ne vous fais pas un dessin !
Comme nous l’avons vu « hull » et « trull »sont proches et graphiquement et phonétiquement.
« Trull » étant une prostituée en anglais.
Comme nous l’avons vu juste avant, en languedocien/occitan, « trulo » signifie « un baguedaudier, une personne qui aime baguenauder, qui aime flâner » et « turlo » signifie « un sot ».
Comme nous avons déjà vu les mots qui phonétiquement se rapprochent de « hull », nous avions « hell », « he’ll », « heel », « ile », « wheel ».
Toutes ces thématiques et sonorités, nous les rencontrons depuis le début du livre.
Partie analysée : Page 137 – Troisième paragraphe :

Henri Boudet nous dit qu’il ne va pas passer en revue l’intégralité des tribus ibères, mais il va tout de même s’attarder sur les vascons ou gascons.
Cela signifie donc que les vascons ou gascons sont deux noms distincts pour nommer la même tribu ou le même peuple et que ce peuple est bien un peuple ibérien.
Au première siècle avant notre ère, Jules César dans ses commentaires sur la Guerre des Gaules appelle ce territoire « Aquitania » et le peuple qui l’occupe les « Aquitani ».
La vasconie est un territoire occupé par les vascons du Vie au XIe siècle.
Au milieu du VIIIe siècle, la Vasconie est découpée en deux duchés : Le duché d’Aquitaine et le duché de Gascogne.
Le mot « vascons » a donné les mots « basques » et « gascons ».
Selon les commentateurs, et les guerres successives entre les Ibères, les Romains, les Francs et les Wisigoths, les zones géographiques, les noms de peuples et de tribus vont différés : Ibére, Vaconie, Vascons, Novempopulanie, Aquitani, Aquitaine et bien d’autres encore pour mentionner des tribus sur une zone comprise grosso-modo entre Bordeaux et les Pyrénées de l’Océan Atlantique à la mer Méditerranée.
Est-ce que la permutation du « V » de Vascons et du « G » de « Gascons » va nous être utile dans les prochaines pages ? Nous allons donc le découvrir en avancer dans notre lecture.
Carte de la Vasconie en 710/740

L’aquitaine :

La gascogne à travers les siècles

Liens :
La chronologie d’Ussher : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_d%27Ussher
Chronologie biblique British Bible School : https://britishbibleschool.com/biblos/abraham-isaac-and-jacob-a-chronology
James Ussher : https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Ussher
Liste des rois d’Argos : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_kings_of_Argos
Inhacos : https://fr.wikipedia.org/wiki/Inachos_(mythologie)
Argos (ville) : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%81rgos_(ville)
Dieu fleuve : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dieu_fleuve
Océan : https://fr.wikipedia.org/wiki/Oc%C3%A9an_(mythologie)
Téthys : https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9thys_(mythologie)
Argolide : https://fr.wikipedia.org/wiki/Argolide
Table des peuples : https://fr.wikipedia.org/wiki/Table_des_peuples
Manéthon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Man%C3%A9thon_de_Sebennytos
Histoire de l’Egypte, Manéthon : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%86gyptiaca
Jules l’Africain : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sextus_Julius_Africanus
Eusèbe de Césarée : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eus%C3%A8be_de_C%C3%A9sar%C3%A9e
Histoire ecclésiastique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_eccl%C3%A9siastique
Flavius Josèphe : https://fr.wikipedia.org/wiki/Flavius_Jos%C3%A8phe
Ahmosis 1er : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ahm%C3%B4sis_Ier
Thoutmosis 1er : https://fr.wikipedia.org/wiki/Thoutm%C3%B4sis_Ier
Noms de Jérusalem : https://fr.wikipedia.org/wiki/Noms_de_J%C3%A9rusalem
Contre Apion : https://fr.wikipedia.org/wiki/Contre_Apion
Argiens : https://fr.wiktionary.org/wiki/argien
Tatien le Syrien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tatien_le_Syrien
Justin Martyr : https://fr.wikipedia.org/wiki/Justin_de_Naplouse
Clément d’Alexandrie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_d%27Alexandrie
Stomates de Clément d’Alexandrie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stromates
Juste de Tibériade : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juste_de_Tib%C3%A9riade
Hyksos : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyks%C3%B4s
Avaris : https://fr.wikipedia.org/wiki/Avaris
Aquitains : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aquitains
Proto-basque : https://fr.wikipedia.org/wiki/Proto-basque
Vascons : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vascons
Vasconie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vasconie
Gascon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gascon
Vardules : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vardules
Cantabres : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cantabres
La langue basque : https://fr.wikipedia.org/wiki/Basque
Ibères : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ib%C3%A8res
Royaume d’Ibérie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_d%27Ib%C3%A9rie
Les occitans : https://fr.wikipedia.org/wiki/Occitans
Parler l’occitan : https://www.aude.fr/parler-loccitan
Auch : https://fr.wikipedia.org/wiki/Auch
LA cathédrale Sainte-Marie d’Auch : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Sainte-Marie_d%27Auch
Les pousterles : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pousterle
Lou trésor dou Felibrige : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lou_Tresor_d%C3%B3u_Felibrige
L’escalier monumental d’Auch : https://fr.wikipedia.org/wiki/Escalier_monumental_d%27Auch
Code Morse : https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_Morse_international
Bordeaux : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bordeaux
Blanquefort : https://fr.wikipedia.org/wiki/Blanquefort_(Gironde)
Château de Blanchefort : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Blanchefort
Château de Montségur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Monts%C3%A9gur
Montségur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Monts%C3%A9gur
Triangle d’or Bordeaux : https://fr.wikipedia.org/wiki/Triangle_d%27or_(Bordeaux)
Église Notre-Dame de Bordeaux : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Notre-Dame_de_Bordeaux
Richard Cœur de lion : https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_C%C5%93ur_de_Lion
Aliénor d’Aquitaine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali%C3%A9nor_d%27Aquitaine
Henri II d’Angleterre : https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_II_(roi_d%27Angleterre)
Dante Alighieri : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dante_Alighieri
Novempopulanie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Novempopulanie
Gascons / Vascons : https://escolagastonfebus.com/histoire/mais-dou-viennent-les-gascons



