La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Observations préliminaires
 
  
  
 
Sans même lire ces observations préliminaires, quelque chose me saute aux yeux !
Mais où est donc passé le « IV » , !?.
Sur la première page, il n’y a pas le « I », mais à la rigueur on peut se dire que cela est dû à la présence du titre. En haut à gauche de la page 2, nous avons « II ». En haut à droite de la page 3, nous avons un « III ». Et en haut à gauche de la page 4, nous avons un « V » ! On s’attendrait à avoir un « IV » évidemment !
Dans les arabesques, au-dessus du titre « OBSERVATIONS PRELIMIRAIRES », que la 4e arabesque en partant de la gauche semble être incomplète par rapport aux autres.

Nous avons 11 arabesques et la 4e et la 11e sont particulières. Est-ce un problème de reproduction du livre d’origine ? Ou même une copie d’une copie ? Faut-il y voir une séquence ? Faut-il y voir une forme ? Un visage ? Un papillon ?

Le texte en lui-même, maintenant.
Henri BOUDET que le nom de « Rennes » renferme l’histoire d’un pays que l’on découvrira par l’interprétation exacte, bien des choses intéressantes au sujet des roches aigües qui couronnent nos montagnes. Encore une fois, les deux mots qui m’interpellent : « Rennes » et « Couronnent », soit « Reine » et « Couronne ». Serait-ce une reine qui aurait perdu sa couronne ? Henri BOUDET nous dit que ces sont ces deux pierres branlantes qui nous ferons nous interroger sur un passé fort ténébreux. Là… je sèche. Pourquoi, deux pierres nous amèneraient à une telle réflexion ?
Il s’interroge sur la manière de pénétrer le secret d’une histoire locale par l’interprétation d’un nom composé d’une langue inconnue ? Quelle est cette histoire locale ? L’histoire du Razès ? Quel est ce nom composé ? Rennes-les-bains ? Quelle est cette langue inconnue ? Le celte ? L’anglais ? Le languedocien ? Il semble dire que la solution est dans l’histoire ancienne de la Gaule mais qu’aujourd’hui plus personne ne s’y intéresse. Tous les peuples anciens ont laissé des écrits pour raconter leur histoire, mais les celtes, non. Ils n’ont rien laissé. Ce sont des historiens d’autres nations qui ont donné quelques bribes de la vie et de l’histoire des Celtes en Gaule. C’est dans leur vieux langage que l’on trouvera le flambeau qui nous éclairera sur leur histoire.
Nous avons la première référence à un livre ! Tout au long de la vraie langue celtique, Henri BOUDET fait plusieurs centaines de références à plus de 100 livres ou parutions. La première fait référence aux soirées de Saint-Pétersbourg, 2e édition de J. de Maistre.
Comme dans les livres d’Agatha Christie, quand nous avons une foultitude de détails et de références, c’est peut-être la première référence qui est primordiale. Faut-il retenir la ville russe de « Saint-Pétersbourg » ou faut-il voir un clin d’œil à « Saint-Pierre » ou à « la ville de Saint-Pierre » ? Saint-Pierre détient la clé des portes du paradis. Faut-il voir « Saint-Pétersbourg » comme « Le Paradis » ou le lieu ultime à atteindre, le but de notre quête initiatique qui serait notre vie ?
Joseph de Maistre était un philosophe contre-révolutionnaire et il était contre les idées des lumières. Il était franc-maçon. Il fonda la loge réformée écossaise « La Sincérité » en 1778. Il a joué un rôle actif et prépondérant dans différentes loges maçonniques d’Europe pendant près de 40 ans. A Saint-Pétersbourg, il fréquente la loge de M. Stedingk ; ambassadeur de Suède auprès du Tzar, Alexandre 1er . L’auteur de la première référence mentionnée interpelle ! Henri BOUDET, curé catholique d’une petite paroisse d’Occitanie fait référence à une figure emblématique de la franc-maçonnerie européenne. Cela laisse perplexe.
Les armoiries de la famille de Maistre sont : « D’azur à trois soucis d’or »

L’extrait nous dit que les noms propres d’hommes et les lieux lui semble des mines presque intactes dont il est possibles de tirer de grandes richesse historiques et philosophiques. Beaucoup se sont arrêté sur les mots « Mines » et « grandes richesses ». Comment pourrait-on les blâmer ? Joseph de Maistre nous dit que d’un côté à l’autre de l’Europe à la Russie, nous utilisons le même son ou le même mot pour nommer une même chose. Cela tenterait à prouver que toutes les langues européennes avaient une même origine. Dans cet extrait, nous retrouve déjà et tous au long de la vraie langue celtique le « Bren », le son.

Henri BOUDET nous dit qu’il chercha si le languedocien fut cette langue, « ce flambeau » qui nous éclairera. Mais cette piste fut vaine.
Il orienta ses recherches vers une autre langue. Et cette langue répondait à merveille à ses attentes en l’appliquant sur les Tectosages. Il poursuivi ses recherches il confirma son hypothèses par application de cette langue aux hébraïque, punique, basque et celtique. Une langue donc originelle à toutes ces langues.
Cet avant-propos est marqué par une recherche dans les ténèbres. A la recherche d’un flambeau qui va apporter la lumière dans ces ténèbres. Si nous prenons le premier mot des 4 pages, nous avons « Préoccupé », « pénétrer », « mines », « ments ». Dès cette partie, je pense que l’identification des mots clés est plus complexe.
Henri BOUDET saute carrément le pas. Cette langue originelle dont il nous parle est la langue des Tectosages. Elle explique la signification des monuments mégalithiques de Rennes-les-Bains. Cela sera décrit dans la deuxième partie du livre. LA première est consacrée à l’interprétation des lieux et des personnages hébraïques, puniques, basques et celtiques. Les Tectosages ou Volques Tectosages est un peuple nomade « celte » d’Asie Mineure qui s’est déplacé au 3e siècle avant Jésus-Christ vers l’ouest de l’Europe, la Gaule, en Occitanie plus précisément, et dans un second temps et il de déplaça bien plus tard vers l’Europe centrale et l’Asir mineure. Les expéditions légendaires des Tectosages étaient menées par leur chef, Brennos (Brennus en latin). Nous retrouvons le « Bren ».

Liens
Joseph de Maistre : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_de_Maistre
Les tectosages : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tectosages
Les volques tectosages : https://fr.wikipedia.org/wiki/Volques_Tectosages



