La vraie langue celtique – Page 79

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La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Page 79

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Partie analysée : Page 79 : Premier paragraphe :

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Henri Boudet en reprenant les paroles de l’ange, il suppose que le nom de Jésus doit renfermer les notions de « sauveur et libérateur ». Il poursuit en disant que la décomposition du nom « Jésus » en phonèmes celtiques (anglais) répond dans ce sens. Il utilise le mot « celtique », cette fois-ci, pour décomposer le nom de « Jésus » :

  • « to ease (ise) », qui signifie « délivrer »
  • « to sway (soué) » qui signifie « commander, gouverner »

« Délivrer » peut effectivement correspondre à l’attribut « libérateur ».

Mais « commander, gouverner » a du mal à correspondre à l’attribut «sauveur ».

Selon le « Dictionnaire anglais-français » de Percy Sadler :

  • « ease » signifie « repos, commodité, tranquillité, facilité »
  • « to ease » signifie « soulager, adoucir, alléger, secourir, délivrer»
  • « easy » signifie « aisément, facilement, tranquillement, volontiers »
  • « easel » signifie « chevalet »
  • « east » signifie « Est, région du levant »
  • « easter » signifie « Pâques »
  • « to sway » signifie « manier, brander, faire pencher de côté, diriger obliquement ; dominer, gouverner, commander, maitriser, influencer »
  • « to sway » signifie « incliner, penser, exercer de l’influence, commander, gouverner, régner »
  • « sway » signifie « l’action de brandir, de manier ; secousse, balancement, poids, pesanteur ; influence, inclinaison, pouvoir, autorit, puissante, domination, commadement »

Selon le livre « english learner’s guide to homophones » :

  • « to sway » signifie « se balancer. Synonymes : to rock, to careen, to tilt »
  • « to swear » signifie « faire jurer, faire prêter serment à ; jurer, s’engager par serment ; blasphémer»
  • «  rock » signifie « roc, rocher, roche, pierre, quenouille »
  • «  to rock » signifie « branler, agiter, bercer : roquer (aux échecs) ; être agité, balancer, chanceler »
  • « tilt » signifie « une bâche, une tente, une banne, grande voile tendue en forme de pavillon ; joute ; espèce de combat, un coup de lance »
  • « to tilt » signifie « banner, couvrir un bateau d’une banne ou d’une tente ; pousser, lancer, pointer une lance ; pencher, faire pencher »
  • « swayed » signifie «  preterit du verbe to sway »
  • « suede » signifie « daim, cuir suédé »

L’homophone de « sway » est le mot français « souhait ». Le mot anglais qui se rapproche le plus phonétiquement de « sway » est « swear » qui signifie « jurer, blasphémer ». Il existe « E’s » qui est le pluriel de « E ». « E » peut signifier « East » en anglais.cIl existe la ville japonaise « Ise » située dans la préfecture de Mie. Une référence au Japon me parait bizarre. Comme Henri Boudet va nous parler de Cromleck, du bon pain… la « mie » n’est peut-être pas hors sujet. Il y a aussi la légendaire cité d’Is (ou Ys) en Bretagne qui aurai été engloutie par l’océan.

Si on s’arrête un instant sur le mot « easel, chevalet », tout le monde sait que c’est un support sur un trépied, utilisé principalement dans le dessin ou la peinture. Ce que l’on sait moins est que le chevalet est « un petit chevalement utilisé sur les puits de reconnaissance non destinés à l’extraction minière ».

Henri Boudet nous dit que « ise » et « soué » correspondent parfaitement aux caractères hébraïques reproduits dans « issâ, Jésus ». Cela constitue une notable différence entre « Josué » et « Jésus ». Il s’appuie sur la langue arabe dans laquelle « Jésus » est appelée « Aïssa ben Mariam », Jésus fils de Marie.

 Waouh, la colle ! Que veut-il nous dire ?

« Isa ibn Maryam » est le nom coranique de Jésus. Les chrétiens d’orient arabophones le nomment plutôt « Yasu ibn Maryam ». Dans le coran « Isa » est prophète, il reçoit la parole de Dieu mais il n’est ni Dieu, ni fils de Dieu. Il n’est pas la seconde personne de la trinité et il n’a pas été crucifié. L’origine du mot « Isa » est toujours en plein débat de nos jours. Plusieurs hypothèses ont été évoquées mais aucune ne fait l’unanimité. Quelles étaient les hypothèses acceptées au temps d’Henri Boudet ? Je n’en ai pas la moindre idée. L’hypothèse abandonnée aujourd’hui mais qui semble se rapprocher de ce que laisse entendre Henri Boudet est que « Isa serait composé d’une inversion des consonnes  du nom hébreux ». Une autre hypothèse consiste en l’utilisation du nom « Esaü » pour nommer « Jésus ».

Des Juifs orthodoxes étaient contre Jésus et la parole du Dieu portée par Jésus. Pour eux, « Jésus » était un nom à effacer des mémoires. Et ils l’ont surnommés « Esaü » de manière préjorative. Plusieurs savants y ont vu une mutilation volontaire de son nom ou un acronyme reflétant un interdit : YShW mis pour Yimmah Shemo Ve-Zikhro (ou Zikhrono), c’est-à-dire de « que soient effacés son nom et son souvenir ». Les arabes auraient peut-être réutilisé cette dénomination de « Esaü » pour « Jésus » en toute bonne foi sans avec conscience de la connotation péjorative de la dénomination.

Jésus, en grec Ἰησοῦς / Iēsoûs, vient de Yehoshua  (hébreu : יהושע), à travers sa forme abrégée Yeshua (hébreu : ישוע).

Yeshua signifie « Sauveur » et Yehoshua est un nom théophore qui signifie : « Dieu (YHWH) sauve ». La Septante (rédigée en grec) utilise également le nom de « Iesoûs » pour désigner Josué, lieutenant et successeur de Moïse.

Les différents noms et leur évolution sont les suivants :

  • « Yehoshua » est le nom complet. Il est utilisé pour nommer « Josué ».
  • « Yeshua » est une forme contractée de « Yehoshua ».
  • « Yeshu » est dérivé de « Yeshua » qui a perdu sa lettre finale (son « a » de la lettre « ayin »)
  • « Jésus » est une traduction de « Yeshu »
  • « YHWH », le tétragramme de Dieu : yōḏ(י),  (ה), wāw (ו),  (ה)
  • « YHWY », le tétragramme de Dieu modifié par Henri BOUDET : yōḏ(י),  (ה), wāw (ו), yōḏ (י)
  • « Yahvé » est la prononciation acceptée de « YHWH »
  • « Jéhova » est une traduction de « Yahvé »

« YHWH », le tétragramme de Dieu (hébreu : יהושע), soit de droite à gauche :

  • yod (י)
  • heth, hé (ח)
  • waw (ו)
  • heth, hé (ח)

« YHWY », le tétragramme de Dieu (hébreu : יהושע), soit de droite à gauche :

  • yod (י)
  • heth, hé (ח)
  • waw (ו)
  • heth, hé (ח)

« Yehoshua », soit de droite à gauche :

  • yod (י)
  • heth, hé (ח)   / qui sera supprimé pour former « Yeshua » /
  • waw (ו)        / qui sera supprimé pour former « Yeshua » /
  • shin (ש)
  • waw (ו) / optionnel : les deux orthographes sont acceptées (avec ou sans waw) /
  • ayin, haïn (ע)

Les deux écritures acceptées de « Yehoshua » :

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On remarque que les 3 premières lettres de « YHWH », « YHWY », « Yehoshua » sont les mêmes : yod, heth,waw. On peut donc effectivement considérer que le nom de Dieu est (en partie) présent dans le nom de Josué (Yahoshua).

« Yehoshua » est décomposé de : yod (i), heth (é), waw (ou), shin (sh), waw (ou) ayin (a) que l’on pourrait prononcer en « yéouchoua »

« Yeshua », soit de droite à gauche :

  • Yod (י)
  • shin (ש)
  • waw (ו)
  • ayin, haïn (ע)

 Ecriture en hébreu de « Yeshua » :

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« Yeshua » est composé de : yod (i), shin (sh),waw (ou), ayin (a) que l’on pourrait prononcer en français « yechoua ou ichoua ». Les auteurs nous disent que « Yeshua » est une contraction de « Yehoshua » avec « Yeho » qui a été réduit en « Ye ». Le son « ho » a été supprimé. Nous voyons la disparition des lettres heth et waw entre « Yehoshua » et « Yeshua ».

« Yeshu », soit de droite à gauche :

  • Yod (י)
  • shin (ש)
  • waw (ו)

Ecriture en hébreu de « Yeshu » :

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« Yeshu » est composé de : yod (i), shin (sh),waw (ou) que l’on pourrait prononcer en français « yechou ou ichou ».  On remarque que la suppression de la lettre ayin a transformé « Yeshua » en « Yeshu ». Cette remarque est aussi relevée par les auteurs des pages wikipédia que la construction du nom de Jésus.

D’après l’alphabet hébraïque, yod correspond à « i, y », shin à « sh », waw à « ou » et ayin à « o ». Ce serait plutôt la lettre aleph qui ferait le son « a ».

Après quelques recherches, il est dit que beaucoup d’hébreux prononce la lettre ayin « a » comme la lettre « aleph ». Acceptons cette assertion. Si nous ne l’acceptons pas, il faudrait prononcer « Yeshuo » au lieu de « Yeshua ».

Arrêtons-nous un moment sur les lettres qui composent les mots « Yehoshua », « Yeshua » et « Yeshu ». Chaque lettre de l’alphabet hébreu représente une partie du corps, d’un animal ou d’un objet d’utilisation courante. De plus, il lui ai attribué un chiffre ou un nombre.

  • yōḏ(י) est la 10e lettre de l’alphabet hébreu.

Elle symbolise la main (yad).

Sa valeur numérique est le 10.

Une interprétation un peu plus ésotérique de « yod » est :

  • C’est la main de Dieu, la main qui sème, celle qui permet de faire éclore la vie.
  • Elle représente graphiquement un bras tendu avec une main (il me faut des lunettes car je ne vois pas le bras).
  • La couleur associée est le rouge sang.
  • Ses caractéristiques sont : le germe, la semence, la fécondation, le sang du Graal

 

  • Heth, (ה) est la 5e lettre de l’alphabet hébreu.

Elle symbolise la « louange », le « souffle » (la fenêtre ou la bouche » en lien avec le lâcher prise.

Sa valeur numérique est le 5.

Cette 5e lettre se rapporte souvent à la 4e lettre, daleth qui a pour signification symbolique « la porte ». Je n’ai pas compris l’origine de ce lien entre « he » et « daleth ».

Une interpréation un peu plus ésotérique de « heth, hē » est :

  • Elle est liéeau souffle, à la respiration : c’est laisser entrer le principe divin en soi,ce qui nécessite l’abandon de soi, le lâcher-prise
  • La couleur associée est le bleu.
  • Ses caractéristiques sont : le souffle qu’on laisser entrer en soi, le féminin, le côté passif.

 

  • wāw(ו) est la 6e lettre de l’alphabet hébreu.

Le mot hébreu Vav ou waw signifie « crochet, clou »

Sa valeur numérique est le 6.

Une interpréation un peu plus ésotérique de « wāw » est :

  • Elle est liée à ce qui relie, à ce qui unit. Cette union est avant tout celle de l’Homme et Dieu, donnant accès à la vie éternelle
  • La couleur associée est le vert profond.
  • Ses caractéristiques sont : le médiateur divin, l’axe reliant le ciel et la terre, la colonne vertébrale, le choix de ce qui unit plutôt que ce qui sépare.

 

  • Shin (ש) est la 21e lettre de l’alphabet hébreu.

Elle porte le son « sh » ou « ss » selon le contexte.

Elle symbolise « la dent »

Sa valeur numérique est 300.

Le mot hébraïque shen signifie « dent ».

Une interpréation un peu plus ésotérique de « shin » est :

  • Elle est liée à à l’œil dans la dimension intérieure de conscience et de clairvoyance
  • La couleur associée est le bleu (l’eau de la grande source).
  • Elle symbolyse le troisième œil, la source
  • Ses caractéristiques sont : la perspicacité, la clairvoyance, l’éveil, l’accès à la connaissance

 

  • Ayin (ע) est la 16e lettre de l’alphabet hébreu.

Elle porte le son « o » mais beaucoup d’hébreu le prononce « a » comme la lettre « aleph ».

Elle symbolise « l’œil » ou le zéro.

Sa valeur numérique est 70.

Le mot hébraïque ayin (אין) qui signifie « néant ».

Une interprétation un peu plus ésotérique de « ayin » est :

  • Elle représente la force vitale en équilibre entre la matière et l’esprit
  • La couleur associée est lefeu, jaune ou orange.
  • Elle symbolise la dent, le trident, le feu divin
  • On retrouve deux fois la lettre ayin dans le thephillin frontal : un a 3 branches et un à 4 branches. Le thephillin est un petit boitier contenant les passages essentiels de textes de lois que l’on attache un à la tête et l’autre aux bras par des lanières en cuir pour prononcer la prière du matin dans la tradition juive.

 

Les éléments suivants me paraissent intéressants :

Le nom יֵשׁוּעַ, Yeshoua (traduit dans l’Ancien Testament en français comme Josué) est une forme tardive du nom hébreu biblique יְהוֹשֻׁעַ, Yehoshua (Josué), et écrit avec une lettre waw comme seconde syllabe.

Le nom Yehoshua a la forme d’une contraction de « Yeho- » et de « shua » :

  • Yeho, יְהוֹ est une autre forme de יָהו, Yahu, un élément théophore qui représente le nom de Dieu יהוה (le tétragramme YHWH, parfois transcrit Yahweh ou Jéhovah),
  • shua‘, שׁוּעַ, est un nom signifiant « un cri à l’aide » c’est-à-dire un cri lancé par quelqu’un qui demande d’être secouru.
  • Ensemble, le nom veut littéralement dire « Dieu est un cri à l’aide », c’est-à-dire crier vers Dieu lorsque vous avez besoin d’aide.

Une autre explication pour le nom « Yehoshua » est qu’il vient de la racine ישע, yod-shin-‘ayin, signifiant « sauver ». D’après Nombres 13:16, le nom de Josué était à l’origine Hoshea`, הוֹשֵעַ, et le nom « Yehoshua » יְהוֹשֻׁעַ est souvent prononcé pareil, mais avec un yod ajouté au début. Hoshea` vient certainement de la racine ישע, « yasha », yod-shin-`ayin (dans la forme Hif’il le yod devient un waw), et non de שוע, shua` bien qu’à la fin les deux racines semblent liées. La distinction entre la forme longue « Yeshoshua » et la forme courte « Yeshoua » n’existe pas en grec.

Si nous nous orientons vers une autre piste concernant l’origine de « Issa », c’est-à-dire la reprise du nom du prophète Esaïe pour nommer Jésus, nous pouvons dire les choses suivantes.

Quel rapport existe-t-il entre Jésus et Esaïe, hormis qu’ils soient deux prophètes mentionnés dans la Bible ?

La généalogie du Christ est décrite dans des vitraux et des dessins et porte le nom de « Arbre de Jessé ». Pourquoi ce nom ? Le prophète Isaïe annonça à Jessé la naissance d’une longue descendance et un de ses descendants apportera le renouveau.

  • Jessé est le père de David.
  • David est le père de Salomon.
  • Salomon est le père de Marie.
  • Marie est la mère de Jésus.

Cette descendance est loin de faire l’unanimité. Certains évangiles indiquent une lignée royale de Jésus par son père Joseph. Dans un monde patriarcal, une descendance passe évidemment par une lignée masculine. Entre théologie, mythe et réalité, il est très difficile de se faire une opinion sur les origines royales de Jésus. Les premières représentations de cet arbre présentent Jessé allongé et songeant. De Jessé partent un tronc et des branches au sommet desquels nous retrouvons Marie et Jésus (séparés ou ensemble selon les représentations).

Le personnage biblique Jessé porte d’autres noms :

  • « Isaï » dans la bible de Louis Segond,
  • «  Ishaï, Ishay, Yishay (ישי), soit yod-shin-yod prononcé « i-sa-i » dans la bible hébraïque.

Isaïe, le prophète de la Bible, annonce à Jessé (qui est aussi appelé Isaïe) sa descendance et cette descendance  apportera le renouveau. Pour précision : la transformation de « Yishay » en hébreux en « Isai, iesse » en latin a donné la forme « Jessé » en français.

Avançons un peu plus dans notre réflexion.

Le texte d’Henri Boudet est celui-ci :

Le sens du nom du Seigneur Jésus est parfaitement rendu par les deux verbes « to ease (ise) »,délivrer et « to sway (soué) » ; commander, gouverner qui correspondent parfaitement aux caractères hébraïques reproduits dans « Issâ, Jésus », et constituent une notable différence entre le nom de Josué et celui de Jésus.

La langue arabe confirme cette différence entre les deux noms ; on sait que les arabes traduisent Jésus fils de Marie, par Aïssa ben Mariam.

Le mot  ישע, composé des lettres « yod-shin-ayin », signifie « sauver » que l’on peut écrire « I-S-A » et phonétiquement rapprocher de « Yesha » ou « Isha » ou « Issa ».

Le mot ישו, composé des lettres « yod-shin-waw », est « Yeshu » que l’on pourrait rapprocher de « Issou ».

Le mot ישי, compose des lettres « yod-shin-yod » qui correspond au personnage «  Ishaï » dans la bible hébraïque ou « Jessé » dans la Bible des chrétiens, père du roi David et aïeul de Jésus. Il est prononcé « i-sa-i ».

Le mot עשו composé des lettres « ayin-shin-waw », correspond au personnage « Esaü » le frère de Jacob, fils d’Isaac et Rebecca que l’on pourrait prononcer « A-sh-u » « Ashu ».

Faut-il trouver un jeu phonétique entre « yod-shin-ayin » qui signifie « sauver » « issa » et « yod-shin-waw » qui se dit « Yeshu » « le sauveur » et « yod-shin-yod » qui est le nom de l’aïeul de Jésus (nommé Isaï ou Jessé) ?

Les différentes utilisations du nom Issa sont les suivantes :

  • Issa signifie « Dieu est généreux ».
  • Issa est le nom donné à Jésus de Nazareth dans le Coran.
  • Le prénom masculin arabe équivalent est « Aïssa ».
  • Issa est le nom donné dans l’antiquité à une île au large de Venise.
  • Les Issas sont une tribu de Somalie.
  • Isa est une colonie grecque proche de l’île de Faros.

Il est très étonnant qu’Henri Boudet fasse référence à l’arabe et de manière sous-jacente aux écritures Saintes, au Coran. L’image de Jésus dans le Coran est très différente de celle de la Bible. Certes, Jésus est vu comme un prophète qui a reçu la parole de Dieu, il a réalisé des miracles  mais il n’est pas vu comme le fils de Dieu, il n’est pas dans le principe de la trinité et il n’est pas crucifié ni ressuscité. Tous les grands éléments qui font de Jésus le personnage iconique de la religion catholique sont mis à mal.

L’Islam considère Issa (Jésus) comme un prophète qui a porté la parole de Dieu. Dieu est unique. Le principe de trinité est rejeté par l’Islam. Cela pourrait expliquer que la présence du fils dans le principe de trinité soit l’origine de la réfutation de ce principe et que Jésus ne peut être le fils de Dieu. Comment faut-il interpréter les propos d’Henri Boudet ? Que signifie donc « Issa » ou « Aïssa » ? Si pour Henri Boudet le « Issa » du Coran est beaucoup plus proche de « la réalité » que le « Jésus » de la « Bible », cela pose question !!! Aujourd’hui encore, on ne comprend pas comment le nom « Isa » a été défini. Mais alors, qu’est-ce que Henri Boudet avait identifié ou compris ?! Mais quelle est donc la différence avec le nom de Josué ?

Si nous prenons la page wikipédia de « Isa » et de sa crucifixion, nous avons le paragraphe suivant. Selon le Coran, Issa n’a pas été crucifié. Ce qui explique le passage suivant :

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D’après ce passage, Issa a été sauvé par Dieu car les juifs voulaient le crucifier. Dieu enleva Issa et donna l’apparence de Issa à Yeshu, Yeshu qui était le chef des juifs. Yeshu eu beau contester qu’il n’était pas Issa malgré son apparence, il fut tout de même crucifié. Dans ces extraits, Yeshu est traduit par « Josué » mais les commentataires donnent d’autres noms que Josué.

Faut-il comprendre qu’un homme avec l’apparence d’Issa que l’on peu nommer  un jumeau, qui est nommé « Yeshu / Josué » a été crucifié et non « Issa / Jésus » ? En tous, les cas c’est ce que je comprends de ce paragraphe. Henri Boudet nous dit que Issa explique la différence essentielle entre Jésus et Josué. Faut-il comprendre que cette différence est la crucifixion ?

Après avoir pris connaissance de ce paragraphe, comment faut-il interpréter « Aïssa » ?

Peut-on le lire « Haït ça » ? Faut-il croire qu’Henri Boudet ne croit plus en Jésus-Christ ?

Essayons d’explorer une autre piste.

Existe-til un jeu de mots en hébreu qui pourrait répondre à l’énigme d’Henri Boudet ?

Nous avons vu que « yod-shin-ayin » signifie « sauver » que l’on peut écrire « I-S-A » et phonétiquement rapprocher de « Yesha » ou « Isha » ou « Issa ».

La lettre « ayin » devrait avoir un son « ho » mais quelle est prononcée communément comme la lettre « aleph » qui a un son « a ».

Et si on utilisait  « yod-shin-aleph » homophone de « yod-shin-ayin » ? Est-ce que « yod-shin-aleph » a un sens ? Le traducteur en ligne reverso indique que  « yod-shin-aleph » font bien « issa » phonétiquement et il le traduit en « portera ». Mouais, cela ne veut pas dire grand-chose.

Si on recherche du côté du « prénom ». Actuellement, la signification donnée pour le prénom « Issa » est « Dieu est généreux ». Il dérive du prénom arabe « Aïssa ». Le sens « Dieu est généreux » est le sens du prénom en arabe et non en hébreu. « Issa » est un prénom mixte, il peut être aussi bien donné aux garçons qu’aux filles.

La différence entre « Jésus » et « Josué » serait-elle la générosité ?

Certes il vécut pauvrement toute sa vie pour donner aux autres, il donna sa vie pour le salut de l’humanité, il accueilli les enfants, les femmes, les prostituées, les malades. Il pardonna à tous ceux qui lui firent du mal. (voir le lien sur la générosité de Jésus).

« Josué » a été utilisé par Dieu plus comme un guerrier (le terme de « lieutenant » est utilisé)  pour conquérir la terre promise, les terres de Canaan. Il était avant tout un chef de guerre avant d’être un chef religieux.

Mais alors quel rapport avec « délivrer, gouverner, commander », les verbes associés à Jésus par Henri Boudet et qui font toute la distinction avec « Josué » ? Ces verbes semblent bien mieux définir « Josué » que « Jésus ». Est-ce qu’il faut comprendre qu’Henri Boudet appuie par ces verbes l’inversion des rôles entre « Jésus (Issa) » et « Josué (Yeshu) » comme le Coran semble nous l’indiquer ?

Henri Boudet croit-il ou a-t-il des éléments en sa possession dans ce sens, le sens où c’est « Josué (Yeshu) » qui aurait-être crucifié et non « Jésus (Issa) » ?!

Extraits du « Dictionnaire Anglais-Français » de Percy Sadler :

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Les lettres hébraïques

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Partie analysée : Page 79 : Deuxième paragraphe :

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Henri Boudet se félicite de son exposé sur la décomposition des noms bibliques en mots celtiques, qu’il nomme cette fois-ci « la langue des Tectosages ». Et il nous indique qu’il va poursuivre sa démonstration avec les noms « Goliath et David ».

Depuis le début du livre, Henri Boudet jongle avec les termes « celtiques », « anglo-saxon », « Tectosages ». Ceci ne nous surprend pas bien que nous ne comprenons pas à cette heure si l’utilisation de ces mots dans chacun des contextes revêt un sens particulier que l’autre mot n’aurait pas.

La partie de la phrase « ce dernier langage était bien celui des premiers temps » me fait penser à la parole de Jésus dans l’évangile de Saint-Matthieu : « Les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers. » C’est le verset 30, chapitre XIX de l’évangile selon Saint Matthieu. Encore une fois nous avons une inversion. Jésus parlait par parabole. Dans le paragraphe, Henri Boudet va décomposer deux noms pour rendre la preuve, pour ainsi dire, tangible. Il va finir sa démonstration. La formule est encore étrange. Parle-t-il d’une démonstration mathématique ? Faut-il déterminer ou calculer la tangente à une parabole ? Ou bien déterminer un point appartenant aux deux tangentes d’une parabole ?

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La seconde remarque porte sur « Goliath et David ». L’expression traditionnelle est « David contre Goliath » ou « David et Goliath ». Je n’ai jamais trouvé les deux personnages cités dans le sens qu’utilise Henri Boudet : « Goliath et David ». Quel est l’intérêt d’Hendi Boudet de présenter ces personnages dans ce sens ?

« GD » ou leu de « DG » ?

En géométrie et en topologie, et dans la théorie des ensembles, le « G delta » et le l’intersection entre deux ensembles.

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Extrait de la Sainte-Bible de Carrières, de 1870, Evangile selon Saint Matthieu, Chapitre IX, verset 30 :

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Extrait de la Sainte-Bible de Hugues Oltramare, de 1872, Evangile selon Saint Matthieu, Chapitre IX, verset 30 :

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Extrait de la Sainte-Bible de Louis Segond, de 1910, Evangile selon Saint Matthieu, Chapitre IX, verset 30 :

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Liens

Josué : https://fr.wikipedia.org/wiki/Josu%C3%A9

Hosée : https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-howshea-1954.html

Jésus-Christ : https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus-Christ

Jésus de Nazareth : https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus_de_Nazareth

Les noms de Jésus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Noms_et_titres_de_J%C3%A9sus-Christ#Sauveur

Emmanuel : https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel

Emmanuel : https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-immanuwel-6005.html

Im : https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-im-5973.html

El : https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-el-410.html

Isa Ibn Meriem : https://fr.wikipedia.org/wiki/%CA%BF%C4%AAs%C4%81

Le nom Yahvé ou Jehova : https://fr.wikipedia.org/wiki/Yahweh#:~:text=Yahweh%2C%20aussi%20%C3%A9crit%20dans%20les,d’Isra%C3%ABl%20et%20de%20Juda.

Dieu est avec nous : https://emcitv.com/michael-williams/texte/emmanuel-932.html

Alphabet hébreux : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphabet_h%C3%A9breu

Yeshoua : https://fr.wikipedia.org/wiki/Yeshoua

Esaü : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89sa%C3%BC

Lettre ayin : https://fr.wikipedia.org/wiki/%CA%BFAyin

Lettre vav : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vav_(lettre)

Lettre shin : https://fr.wikipedia.org/wiki/Shin_(lettre)

Lettres hébraïques : https://www.aeram.fr/grammaire/les_lettres_resume.html

Yod : https://www.aeram.fr/grammaire/yod.html

Het : https://www.aeram.fr/grammaire/het.html

Ayin, symbole kabbalistique : https://www.jepense.org/ayin-symbolisme-lettre-hebraique/

Yod, symbole kabbalistique : https://www.jepense.org/yod-symbolisme-lettre-hebraique/

Waw, symbole kabbalistique : https://www.jepense.org/vav-symbolisme-lettre-hebraique/

Hé, symbole kabbalistique : https://www.jepense.org/he-symbolisme-lettre-hebraique-kabbale/

Arbre de Jessé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arbre_de_Jess%C3%A9

Jessé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jess%C3%A9

Généalogie de Jésus : https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9alogie_de_J%C3%A9sus

Marie, mère de Jésus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_(m%C3%A8re_de_J%C3%A9sus)

Issa : https://fr.wiktionary.org/wiki/Issa

Isa grecque : https://fr.wikipedia.org/wiki/Isa_(colonie_grecque)

Le chevalet : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/chevalet/15181

Thephillin : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tephillin

La générosité du Christ : https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1980323

Traduciton Reverso : https://context.reverso.net/traduction/hebreu-francais/%D7%99%D7%A9%D7%90

Tangente  à la parabole : https://fr.wikipedia.org/wiki/Parabole#:~:text=contact%20sur%20D.-,Tangente%20et%20bissectrice,de%20A%20sur%20(d).

Ensemble G Delta : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ensemble_G%CE%B4

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