La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Page 48

Partie analysée : Page 48 : Titre III :

Nous avions déjà vu que cet accent « à l’envers » sur le « È » de « NOE » pouvait nous orienter sur une lecture du « Chevalier D’ÉON ». Et dans le chapitre précédent concerné, nous avions constaté que les premières lignes parlaient d’un humain androgyne qui était homme et femme à la fois, tout comme le chevalier d’ÉON. Est-ce qu’il faudrait jouer sur les lettres en utilisant de fameux « È » pour transformer « NOÈ ET SES ENFANTS » ? On pourrait trouver : « ON ET DES FENÉANTS », « ON EST DES FAINÉANTS », « NOÉ ET SES FÉNÉANTS »
Partie analysée : Page 48 : Premier paragraphe :

Henri Boudet continue en disant que c’est parce que les hommes possédaient les sciences qu’ils se sont révoltés contre Dieu. Dieu à la vue de l’obstination de l’homme dans le mal qu’il dit à Noé qu’il était résolu d’exterminer tous les hommes qui vivent sur terre. L’extrait reporté par Henri Boudet est très différent de celui de la Bible de Louis Segond. Cet extrait est bien celui de la bible de Carrières à l’écart près suivant : « tout ce qui vu sur » est absent de la bible de Carrières.
Extrait de « La Sainte Bible » de Carrières :
« Il dit à Noé : j’ai résolu de faire périr tous les hommes ; il ont remplis la terre d’iniquité, et je les exterminerai avec la terre »
Extrait de « La Sainte Bible » de Louis Segond :
« Alors Dieu dit à Noé : « La fin de toute chair est arrêtée par devers moi ; car ils ont rempli la terre de violence ; voici, je vais les détruire avec la terre. » »
Je relève les fautes d’orthographe suivantes :
- « Les sciences’» au ieu de « Les sciences »
- « andacienuse » au lieu de « audacieuse ». Le second « u » est contestable. Mon cœurs balance entre un « u » et un « n »
- « fatigue » au lieu de « fatigué »
- « tout ce qui vu» au lieu de « tout ce qui vit » ou « tout ce qui vécu »
Ce ne sont pas des fautes mais je relève aussi des particularités sur la typoraphie de certaines lettres :
- l’accent sur le « é» de « périr » est anormalement prononcé.
- Le « v» de de « vu » est plus large que les autres « v » de la page (révolte, sauvé, conservation, savoir).

Si pour une bonne raison (que je n’ai pas trouvée) on pouvait interpréter ke « v » de « vu » en « y » ou bien récupérer le « y » de « ayant », cela nous donnerait les lettres : « s’ e n n u y é »
Les deux premières erreurs qui m’ont sauté aux yeux est « andacieuse » et « vu ». Comme le « n » et le « u » sont la même image inversée, j’ai établi un lien entre les deux mots. Le correctif sur « vu » est « vit ». Si on essaie de rapprocher les deux mots, on trouver « vicieuse » et « vanda ».
Ensuite, entre « sciences’ » et « andaciense », il semble que l’on peut faire un lien avec « ciense ». Cela sent le texte caché à plein nez et la contrepéterie balourde à tout va.
On peut facilement transformer ce paragraphe en texte salace mais est-ce bien l’objectif ?
Je vous donne des exemples pour expliquer ce que j’avance :
- « vi-ces » (scien – ces),
- « vi-scieuse » (auda-cieuses),
- « trainé (en-trainèrent) »,
- « à la raie (à la ré-volte) »,
- « voie de la plus vivieuse (vol te la plus vi (anda) – cieuse »,
- « les crimes contre nature » (vous pensez à quoi ? moi, pour l’époque d’Henri Boudet, je pense à « sodomie »),
- « s’accumulèrent »… moi, j’entrevoie « enc- ulèrent » ou « culs mouillèrent »
- « dans le mâle (mal) » (ça colle avec les deux mots précédents)
- « La raie (ré) »
- « pé (rir)… tous les hommes »… « pénétrer ? »
- « ils ont rempli toute la… »
- « je les (ex)terminerais avec… »
Il faut arriver à trouver la clé de décodage mais chaque mot est facilement détournable. Je veux bien que sur un ou deux mots on arrive à entrevoir des paroles grivoises mais alors là dans ce paragraphe, il en a deux ou trois par ligne. L’Ecclésiaste, chapitre 33, verset 29 dit : « L’oisiveté est la mère de tous les vices, elle en est aussi la maitresse, dit le Saint-Esprit ». Henri Boudet veut-il faire référence à ce verset sans le citer ? Je ne sais que penser.
Extrait de « La Sainte Bible » de Louis Segond, de 1877 – Génèse, Chapitre VI :

Extrait de « La Sainte Bible » de Carrières, de 1844 – Génèse, Chapitre VI :

Partie analysée : Page 48 : Second paragraphe :

Henri Boudet dit que Noé était devenu confident de Dieu car il lui révéla ses desseins. Noé construisit l’arche et y plaça sa famille et les animaux qui devaient être sauvés (on connaît tous l’histoire). Noé proclama qu’il connaissait les desseins de Dieu et la manière dont il devait sauver les siens. C’est ainsi qu’Henri Boudet dérivé Noé de :
- « Know (nô) » qui signifie « connaître, savoir »
- « How (haou) » qui signifie « comment, de quelle manière »
D’après le dictionnaire « Anglais – Français » de Percy Sadler, nous trouvons les définitions suivantes :
- « to know » signifie « connaître, savoir ; reconnaître, distinguer, discerner, apercevoir ; avoir une liaison avec »
- « Now » signifie « à présent, maintenant, tantôt, or »
- « No » signifie « auncun, nul, pas un, non nullement »
- « Not » signifie « non, ne pas, ne point »
- « knot » signifie « nœud, bouton de fleur, union ; difficulté, embarras ; intrigue ; groupe, cercle, compagnie »
- « to knot » signifier « nonner, lier ; embarrasser ; bourgeonner, pousser des boutons »
- « How » signifie « comment, de quelle manière ; comme ; combien ; que »
- « haw» signifie « fruit de l’aubépine, taie, tâche dans l’œil »
- « to haw» signifie « hésiter en parlant, bégayer »
« Nonner » signifie « dormir dans un grand lit tout seul, par extension, respecter les vœux de chasteté, de pauvreté et d’obéissance ; moiner ». L’expression « connaitre bibliquement » signifie « avoir eu une relation sexuelle avec ». Je n’ai pas trouvé d’homophone pour « how » alors qu’il en existe probablement un vu qu’Henri Boudet a écrit le mot en phonétique « (haou) ». Dans le dictionnaire de Percy Sadler, les mots avec une phonétique (haou) représente les sons de la syllabe « how » et le « hou » de « house » à l’exception d’un seul mot : « houri (haou-ri) ». Les « houris » sont les vierges du paradis dans la religion musulmane.
Autre possibilité : Comme on retrouve régulièrement la thématique « d’idiot, d’imbécile », est-ce que « know + no » signifierait « Aucun savoir » ? Ou bien « ne connaitre personne » dans l’idée de « chasteté » qui est en contraste avec le premier paragraphe de la page où l’on pressent un ensemble d’actes sexuels débridés ? Dans un premier temps, nous n’avions pas trouvé d’homophone pour « how » alors qu’il en existe probablement un vu qu’Henri Boudet a écrit le mot en phonétique « (haou) ». Dans le dictionnaire de Percy Sadler, les mots avec une phonétique (haou) représente les sons de la syllabe « how » et le « hou » de « house (hou-ce) » à l’exception d’un seul mot : « houri (haou-ri) ». Les « houris » sont les vierges du paradis dans la religion musulmane. L’expression intéressante est « to house corn » qui signifie « engranger le blé ».
Dans un second temps, nous avons trouvé le mot « haw » qui signifie « fruit de l’aubépine » et le verbe « to haw » qui signifie « hésiter en parlant, bégayer ». « Bégayer » rappelle forcément le couple de mots « keck, bègue / to keck (peu usité) faire des efforts pour vomir » du tableau en pages 18 à 21. « Le fruit de l’aubépine » fait forcément penser au « fruit de l’abbé pine », c’est-à-dire « à un enfant issu de la pine de l’abbé ». Il faut croire qu’un curé aurait eu un enfant ?!
Nous remarquons qu’à la page 268 où nous retrouvons les mots « haunt, to haunt, haw, to haw, hawk, to hawk, hawked, hazel, hazelly, haze, to haze, head », il manque les lettres repère « HAW » sur la colonne de droite ! Très bizarre ! Serait-ce pour cela qu’Henri Boudet l’aurait choisie ?
Les deux césures du paragraphe sont étonnantes :
- « marche (l’arche) sur l’or »
- « devaient être con »
Si on ne garde que les mots des fins de lignes, on peut relever « grâce », « confident », « l’arche sur l’or », « s’enfermant avec », « devaient être con », « ce vaisseau placé sous », « déluge dans », « hommes criminels, Noé », « châtiment », « il serait » , « sa propre », « famille », « haou ». Si on estime que « Noé » est un homme qui a la grâce de Dieu, ce serait peut-être un homme d’église. Et si on estime que « l’arche » est une église. Si on lit de bas en haut, on peut broder pour avoir quelque chose dans le genre : « Haou (qui est Haou ?), un homme aurait fait l’objet d’un châtiment de la part de sa propre famille. Il aurait été enfermé avec des hommes criminels dans un vaisseau placé sous (je ne sais quoi). Ils devaient être cons de s’enfermer comme cela. L’arche (l’église) est sur l’or et on peut marcher sur cet or. Cet homme a été enfermé grâce à un confident ou bien il a trouvé la grâce de Dieu avec l’aide d’un confident ». Mais cela reste de la fantaisie et du brodage sans grande valeur. Mais si cela peut donner des idées à des esprits plus aguerris que le mien…
Cette page 48 est bien étrange !

Extrait du dictionnaire Français-Anglais de Percy Sadler


 
 

Liens
Houri : https://fr.wikipedia.org/wiki/Houri
Homophones anglais : https://www.thoughtco.com/homonyms-homophones-and-homographs-a-b-1692660



