La vraie langue celtique de l’abbé BOUDET – Page 43

Partie analysée : Page 43 : Premier paragraphe :

Henri Boudet nous donne une nouvelle interprétation du nom Abel du fait de sa profession pastorale. Faut-il la comprendre comme « berger » ou « prêtre » ? Abel recueillait les belles toisons de son magnifique troupeau. Sa main filait la laine soyeuse, et ces fils entrelacés, formant et la chaine et la trame, lui donnaient un excellent tissu dont il pouvait se vêtir. Encore une fois, plus alambiqué que ça, tu meurs ! Sui peut écrire pareillement ? et surtout changer de style rédactionnel en sautant du coq à l’âne ?! Il y a forcément quelque chose de plus profond qu’un simple exercice de style !
Abel peut donc être décomposé par :
- « Abb » qui signifie « trame de laine »
- « To ell » qui signifie « mesurer »
Evidemment, cela n’est pas convainquant du tout !
Le dictionnaire « Français-Anglais » de Percy Sadler, nous donne les traductions suivantes :
- « Abb » signifie « trame de laine » mais plusieurs mots commençant par « Abb » sont en rapport avec la religon : « Abba / le père », « Abbacy / dignité d’abbé, ou abbaye », « Abbey / Abbaye, monastère, « Abbot / Abbé, prêtre », etc.
- « to ell » signifier « auner » et « ell » signifie « aune, mesure de longueur »
- « hell » signifie « enfer, lieu de supplice des damnés »
- « Les enfers » signifie « the abode of souls after seath, the lower regions / la demeure des âmes après la mort, les régions inférieures »
On retrouve le mesure « aune » ou l’arbre « aulne » qui se dit aussi « vergne ». Beaucoup y voit un lien avec Jules Vergne sans « G ». Faut-il voir un lien avec la toison, la toison d’or ?
Faut-il voir « abb + to ell », « abb + to hell », « Va en enfer l’abbé ! », « un Abbé en enfer » ou « un Abbé sui mérite les enfers » ? J’ai l’impression qu’Henri Boudet connait un prêtre dont les portes des enfers lui sont ouvertes. Qui est cet abbé ? Qu’à fait cet homme de Dieu pour mériter l’enfer ?
Surtout quand on lit la phrase suivante : « Un châtiment juste et sévère suivi de près le crime de Caïn. », on peut se poser encore plus de question. Un abbé aurait-il tué un frère (un autre abbé) ?
Extrait du dictionnaire Français-Anglais de Percy Sadler :
 
 
Partie analysée : Page 43 : Second paragraphe :

Henri Boudet cite une nouvel fois cet extrait de la génèse. L’extrait est plutôt fidèle à la Bible de Carrières malgré quelques écarts relevés :
- « Vous me chassez aujourd’hui de dessus la terre, où je suis né » : Le « où je suis né » n’est pas repris par Henri Boudet
- « Caïn s’étant retiré de devant la face du Seigneur, fut vagabond sur la terre, et il habitat » : Le « fut vagabond sur la terre » n’est pas repris par Henri Boudet
- « Donc quiconque me rencontrera, me tuera. » alors que la phrase exacte de la bible est « Quiconque me trouvera, me tuera. »
Le texte de la Bible de Louis Segond est assez différent : « Tu seras errant et vagabond sur la terre. Caïn dit à l’Eternel : Mon châtiment est trop grand pour être supporté. Voici, tu me chasses aujourd’hui de cette terre ; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera. L’Eternel lui dit : Si quelqu’un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois. Et l’Eternel fit connaitre à Caïn que quiconque le trouverait ne le tuerait point. Puis, Caïn, s’éloigna de la face de l’Eternel, et habita dans la terre de Nod, à l’orrient d’Eden ».
Il fait mention de « la terre de Nod » et il n’y a pas de mention d’un signe sur Caïn. Personne n’a pu identifier quel était ce signe.
Extrait de « La sainte Bible » de Louis Segond, 1877 – La genèse, Chapitre IV :

Extrait de « La sainte Bible » de Carrières, 1844 – Chapitre II :

Liens
Le signe de Dieu sur Caïn : https://www.leboncombat.fr/signe-dieu-cain/



